Quelles bonnes conduites quand on prend du leadership ?!
Aujourd'hui, je vous apprends à devenir un bon leader,
avec une équipe soudée et un projet SMART !
Hey ! Je vous propose les bonnes conduites qui vont clairement vous aider ! Vous êtes manager ? Chef de projet ? Vous allez le devenir ?
Je sais que vous êtes un grand nombre de personnes à avoir eu, un jour, peut-être même en ce moment, à vous retrouver chef.fe de projet, manager, assistant de direction… Vous voilà capitaine d’une dizaine de têtes à conduire vers un but commun, vous seul.e comme guide, balancé.e comme ceci sans forcément avoir tous les outils en poche pour être respecté.e par vos collègues.
Vous êtes, de plus, dans une position transversale, à devoir insuffler de la bonne volonté à vos collaborateurs tout en étant celui-celle qui devra faire les remontées à votre n+1 pour faire valoir votre position mais aussi justifier les résultats de vos coéquipiers. Sympa, ça fait rêver, mais vous même le savez : la pratique demande plus de compétences qu’il n’y paraît.
- Comment s’en sortir lorsque les tempéraments divergent
- Que faire quand les résultats sont inégaux
- Quoi faire lorsque vos coéquipiers n’ont pas fourni le travail dans un temps imparti ? ⏰
Personnellement, je l’ai vécu back in the days avec mes équipes de vente. Lorsque vous devez répondre de cela pour monter en grade et que votre gestion de l’humain n’a pas été optimale, ça peut vite être la panique #funbutfacts.
Je sais, c’est l’angoisse, je sais, c’est le stress absolu mais. Car oui, il y a un mais :
- Avez-vous pensé à faire collaborer votre groupe de façon productive ?
- Avez-vous pensé à matcher les différentes personnalités de façon à ce qu’elles fusionnent ?
Finalement, au même titre que vous avez pris plaisir (ou non, j’en sais rien) à équilibrer vos équations en physique chimie pour que les composants soient stables en réaction, avez-vous pensé à créer une team qui incarne l’équilibre ?
Voyez comment vous pouvez faire de vos collaborateurs une dreamteam productive et surtout positive.
Bonne lecture !
1) Avant tout, on se pose et on discute.
- D’abord, commencez toujours votre journée par un brief avec votre équipe. On garde en tête le fameux QQCOQP (Quoi ? Quand ? Comment ? Où ? Qui ? Pourquoi ?). Toujours mieux pour éviter la dispersion et savoir où on va. On vous remerciera plus tard.
- Ensuite, pensez AGILE.
- En fait, un seul mot d’ordre : coordination. Si tout le monde est dans son coin sans matière à échanger, comment diable pouvez-vous être au courant de ce qu’il se passe ? Nullement !
- D’autre part, prenez votre leadership en main : il sera votre meilleur ami tout au long de ce voyage intergalactique managérial.
- Fixez un horaire auquel vous faîtes un point hebdomadaire avec votre équipe. On évite en fin de journée (franchement, vous ne voulez pas rentrer chez vous ou boire un verre en terrasse ? C’est marrant, vos coéquipiers aussi #obvious).
- Échangez et fixez des deadlines courtes. Plus c’est long, plus c’est bon, ça ne fonctionne que dans certains contextes, vous savez.
- Quoiqu’il en soit, soyez au clair, dispatchez les tâches. Avez-vous déjà vu un match réussi sans bon coach ? Non. Alors soyez ce coach.
- Last but not least, soyez confiant. Il n’y a rien de pire que de devenir paranoaïoque ou développer un petit syndrome de l’imposteur. Vous faîtes, il y a du résultat : c’est aussi grâce à vous. Encouragez vos troupes mais n’oubliez pas votre dose aussi, un petit sourire face au miroir à la pause pipi, ça booste l’Ego.
Opération
dreamteam,
bébé !
2) Comment combattre ses peurs/croyances ?
Apprenez à vous connaître. Je vous conseille de vous reporter sur la matrice PERSONA et/ou de (re)passer le test MBTI. Nous sommes tous composés de défauts comme de qualités. Soyez au clair avec ceux-là afin de pallier au mieux à vos mauvais penchants, vous remettre en question et être avant tout objectifs.ves, intelligibles et appréciables.
Faites adhérer votre équipe à des valeurs au même titre que vous avez adhéré à celle de l’entreprise pour laquelle vous travaillez. Élémentaire et fédérateur.
J'aime, je suis,
donc j'incarne.
Et les autres aussi !
N’ayez pas peur de vous affirmer en tant que chef.fe. Faites vous respecter. Soyez honnête envers vous même et oser dire ce qui ne va pas. On garde le contrôle, sans autorité abusive et le tout avec empathie. Ne soyez pas non plus trop gentil.le pour éviter une mutinerie. Ou passer pour un incompétent. On a dit efficace, pas paillasson. On a dit efficace, pas la Stasi.
"Erlich est parti, ceci désormais est mon incubateur, déso"
sur ce GIF, soit t'as la ref, soit tu l'as pas
3) Comment ne pas perdre pied en tant que manager ?
Votre groupe a besoin d’un leader. Alors définissez bien vos objectifs pour mesurer l’avancement de cela. Je vous conseille de garder en tête que votre projet doit être SMART:
- Spécifique : un objectif doit être qualifié de simple car il doit être compréhensible, clair et précis pour la personne. Ainsi, celle-ci sera efficace car la complexité ralentit l’action. De plus, l’objectif doit être légitime aux yeux de tous et toutes.
- Mesurable : votre objectif doit être quantifié ou qualifié. Pour réaliser un objectif, la définition d’un seuil est nécessaire afin de déterminer le niveau à atteindre. Il n’est pas possible de choisir un objectif que l’on ne peut quantifier ou qualifier. Définissez vos paramètres et lancez-vous !
- Attractif : un objectif acceptable est un objectif suffisamment ambitieux pour qu’il représente un défi et qu’il soit motivant pour votre groupe. Si vous avez respecté les points S et M du projet SMART, il favorisera l’adhésion des participants.tes. Ainsi, l’objectif sera plus facilement accepté par chacun des acteurs et trouvera toute son attractivité auprès de vos pairs.
- Réaliste : un objectif réaliste incarne un défi motivant où le plus grand nombre de participants n’abandonne pas au fur et à mesure de la progression du projet. Ceci peut aussi représenter le réalisme des contraintes en général.
- Temporellement défini : un objectif temporellement défini doit être délimité dans le temps. Une date butoir avec, éventuellement, des dates intermédiaires. L’objectif doit être clairement défini dans le temps par des termes précis comme « d’ici 5 jours max » et non pas par des termes flous comme « le plus rapidement possible ».
4) Est-ce que notre projet répond à tout ?
Maintenant que vous avez plus ou moins consolidé vos liens et que votre management a l’air de fonctionner pour le mieux, vous observez que vos coéquipiers ont réalisé des prods qui ne suivent plus trop le plan initial. Vous vous êtes, tous ensemble, laissés déborder par le temps. Vous avez peut-être trop approfondi une fonctionnalité, votre réalisation devait être recommencé à… 0, vous voilà reparti.es pour une énième itération car vous n’avez pas respecté un des termes SMART.
déprime et nerfs
en péril
Tout votre projet doit être systémique voire cybernétique. Gardez en tête ce précepte qui suit :
- Évaluer, diriger, et surveiller : c’est votre rôle de manager. Ayez une approche holistique, en 360° et multidimensionnelle. Ce ne sont pas que des termes à la mode.
- Aligner, planifier et organiser : c’est ce que votre second doit surveiller pour vous faire du feedback. Vous ferez par la suite la remontée à vos supérieurs. On veille à séparer management et gouvernance SVP.
- Bâtir, acquérir et implanter : ce que votre équipe doit fournir comme efforts. Et quand l’un-e ne sait pas, on ne le ridiculise pas : on le fait monter en compétences en lui trans-met-tant son savoir. Merci.
- Livrer, servir et soutenir : ce que votre équipe et vous même devez maintenir comme idée en vue du résultat #nopainnogain
- Surveiller, évaluer et mesurer : ce que vous devez réaliser en tant que chef de projet pour maintenir l’équilibre de l’avancée de votre réalisation. Vous pouvez prendre un a un les différents membres de vos équipes pour faire des évaluations personnelles et ainsi balayer leurs doutes et/ou booster leurs forces de travail.
Et oui, ce sont les préceptes du COBIT !