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La diversité en startup : l’importance de la mixité sociale.

Coucou tout le monde ! Aujourd’hui, c’est à nouveau Marcy qui reprend la plume pour un autre article qui vise toujours plus de diversité dans la tech. Vous avez sans doute déjà lu mon article au sujet du féminisme, de la bienveillance ou encore de l’inclusion de la communauté LGBTQIA+ en ce mois des fiertés. Toujours en quête de plus de justice dans ce bas monde, je me suis demandé s’il y avait d’autres faits sociaux qui pouvaient avoir un impact certain dans notre domaine d’activités. Et j’ai trouvé : la mixité sociale serait mon nouveau terrain d’analyse.

Le calendrier tech parisien sous les projecteurs.

Paris est en pleine émulation, les salons reprennent et la tech se conjugue avec tous les secteurs. Viva Technology bat son plein, adoubé par un président de la République heureux de promouvoir la French Tech. Surtout après une période Covid qui nous a poussés à l’isolement. L’heure est au mélange, aux échanges et il n’est pas rare de voir LVMH investir dans de nouvelles technologies, le retail devenir 2.0 pour toujours plus de phygital, mais aussi la santé à portée de clics et la green tech sortir de terre.

En fait, oui, nous sommes à l’heure de la French Tech. La France se positionne en 1ère position sur toute l’Europe comme l’acteur majeur dans la course à la digitalisation, comme l’a dit hier Emmanuel Macron lors de son interview vidéo chez Maddyness.

Formidable me direz-vous, mais tout cet engouement doit être suivi de près. Pourquoi ? Parce que ces nouveaux espaces d’opportunités économiques doivent ressembler au maximum à la France, et donc aux Français. Mais qui sont-ils , ces Français ? Sont-ils encore les mêmes qu’il y a 20 ans ? Carrière policées, issus des mêmes écoles, des mêmes élites à être ingénieur, alignant des lignes de code tels des artisans du web ?

Éviter la fracture sociale à tout prix.

En effet, le modèle de base se doit d’être déconstruit pour créer davantage de représentativités. Aussi, il faut lutter contre un écart social sans précédent. Nous l’avons vu lors des deux confinements, les populations étudiantes les moins favorisées ont suivi leurs cours sur smartphone, parfois même sur un seul PC familial. Certains ménages n’ont pas pu faire leurs démarches en ligne… À titre personnel, je n’avais jamais songé qu’il était possible aujourd’hui d’être autant impactés par ces paramètres. Preuve que les biais sont partout ! Autant je suis sensible à la question du logement, autant le paramètre de l’isolement social suite à l’accès aux équipements et à la connexion, je n’y pensais pas.

C’est en voyant tous ces témoignages, toutes ses interviews lors du premier confinement auprès de ces catégories sociales que j’ai vraiment pris la mesure de l’enjeu qui nous attend. Et c’est un enjeu national, soulevé par le président de la République il y a quelques heures.

Alors, comment font les publics écartés du circuit de base, à l’heure où posséder une connexion qui tient la route et des équipements est devenu un véritable prérequis ? Comment peut-on assurer l’accès à ces populations d’avoir un jour la possibilité de trouver leurs voies dans la tech sans passer par la case réservée à l’élite ?

Mentorat, formations labellisées et Grande Ecole du Numérique.

Quand je vois comment de nouvelles instances accompagnent les plus jeunes afin de réduire l’écart social, je me dis que les choses rentrent en marche et tendent à se démocratiser. J’ai eu l’occasion, en fin d’année dernière, d’organiser une émission de 3h pour mettre en avant les différentes formations labellisées GEN (Grande Ecole du Numérique). J’ai découvert énormément de choses : l’étendue des formations, la pluralité de celles-ci, les publics cibles, mais aussi la très grande répartition de celles-ci sur le territoire.

Ce qui est génial en somme, puisque la French Tech est par définition, française, et non pas uniquement parisienne. Ce qui induit une présence en région, en banlieue, en zone périurbaine… un patchwork social, culturel, ethnique et économique plus que nécessaire. De quoi assurer toujours plus de d’inclusion dans le futur d’une France connectée, 2.0, les uns avec les autres. Une complémentarité aux schémas classiques des écoles d’ingénieurs, des formations accessibles et des associations investies.

Pour mieux voir ce qui existe, je laisse ici une petite liste qui doit devenir votre indispensable.

Les institutions à suivre :

 

Voilà, j’aimerais beaucoup qu’on discute en commentaires de ce que vous voyez comme projectives pour la French Tech 2.0, inclusive et avec une mixité sociale folle, à l’éducation diversifiée ! Je crois sincèrement que de nombreux talents avec des modes de pensées non normées vont sortir de l’ombre d’ici les prochains mois. J’ai hâte de voir ce qu’il va en être. Les profils atypiques ne créent que de la richesse selon moi. Je pense que vous le savez déjà, ou alors : vous le découvrez !

Encore une fois, merci de me lire et d’échanger avec nous, sur WeLoveDevs !

Marcy.

 

Marcy Charollois

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