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Aujourd’hui, on fête les 4 ans de la création de la société WeLoveDevs ?

J’ai envie de profiter de cette matinée pour vous raconter les débuts de la société. J’ai envie de vous raconter la « unsexy story ». En fait, un client me faisait la remarque, c’est que sur WeLoveDevs.com mon storytelling personnel n’est plus vraiment présent.

C’est parce que je l’ai beaucoup raconté sur Medium, et parce qu’au début, beaucoup de personnes entendaient parler de moi avant de découvrir WeLoveDevs. Alors je m’accorde cet espace « story time » comme disent les demils, ou espace « père castor » pour les gens de ma génération.

Long story short : Je suis un développeur, et je pense que mes pairs devraient trouver, par eux-même, une entreprise où ils seront heureux. C’est pour cela que j’aide les entreprise à communiquer sur leurs recrutements, développer leur attractivité. Pour que les développeurs puissent identifier l’entreprise où ils seront heureux.

Et c’est vertueux parce que l’on a rencontré des clients qui partagent cette conviction, qui veulent attirer des développeurs qui seront heureux chez eux.

JeChercheUnDev.fr en 2015

La unsexy story commence en 2015. À l’époque, je viens de partir de chez Tripndrive. J’ai pris une mission chez Ecota.co, avec l’incomparable Maxime Lenne et le brillant Alexis Quesney. Et vous savez qui est déjà sur la photo ? Nicolas qui bosse chez Ecotaco, les photos sont dossier, vous ne le reconnaîtriez pas. J’ai beaucoup de prospects qui me contactent et je commence à passer mes leads à un réseau de freelances proches. En fait, j’ai mis plusieurs années à développer ma notoriété pour attirer mes clients en tant que Freelance. Je suis allé donné des conférences en Grèce, en Tunisie. C’est fatiguant, mais ça marche !

À l’époque, j’ai mis en relation Elsa Hermal et Charles-Henri Dumalin. La structure de Charles-Henri a bien grandi, aujourd’hui ils sont Mobiten, ils ont de beaux clients, de beaux locaux et font du travail d’orfèvre.

Mon intuition de JeChercheUnDev.fr était que je pouvais élargir le bouche à oreille sur ce flux de prospect, tout en leur en recommandant des gens fantastique comme Charles-Henri. On était le 25 décembre, je n’avais rien à faire à part un énième site web. Le nom de domaine est disponible. J’en parle à Vincent Cotro qui a bien envie de m’aider. Le nom de domaine est acheté autour de 16h, le site web est en ligne avant le dîner.

JeChercheUnDev.fr : La Traction Avant

2016 – YEAR ONE

Et ça commence fort dès le mois de janvier. À l’époque, on est une vraie startup : on sait pas vraiment comment on va gagner de l’argent, on cherche à créer de la valeur d’abord. On a un site web, qui prend 6000 connexions le premier mois. Une personne sur 5 laisse son mail. Je rappelle tout le monde pour comprendre comment on peut les aider. Et ça dure des mois, je parle à plusieurs dizaines de personnes par jour. On essaie d’automatiser un maximum de choses. Au bout d’un moment, je me rends compte que je recommande tout le temps les mêmes freelances, et que de tous les appeler c’est super chronophage. Inspiré par TheTribe de Seth Godin, je monte un slack avec tous les freelances, que je ne rencontre plus que par cooptation. On se rend compte que les freelances échangent beaucoup, la moitié des messages sont en privés. Certains prennent des clients ensemble et utilisent le Slack pour discuter du projet.

Et c’est à ce moment là qu’on a créé. Alors j’en parle pour @Jeffwebdesign, c’est une des pires idées. Parce que l’année de la création tu peux demander beaucoup d’aides. La région fait par exemple des contrats créations. Il faut avoir un business plan solide, et expliquer comment tu vas créer de l’emploi sur les 3 prochaines années. Mais à l’époque on est une vraie startup donc on a pas de BP. Et la Bourse French Tech, entre 10K et 30K. Qui est donnée aux gens qui ont déjà apporté une somme équivalente au capital social. Le conseiller publique glissera : « Vous avez fait des grandes écoles, vos parents ils ont pas 10K à vous prêter ». Une petite baffe de la réalité. Entreprendre en France quand t’es jeune, c’est plus pratique si tes parents ont 10K à te prêter. Mais bon, on a de la chance, on a fait des études longues. J’ai même eu la chance de ne pas avoir à travailler en plus de mes études, donc on va savourer cette chance. Ces 10K€ c’est un truc qui va m’empêcher de dormir pendant longtemps et se résoudre automagiquement sans que nous ayons à faire appel à la Love Money. Dans 10 ans, quand je serais un serial entrepreneur successful, je ferai un article que j’appellerai : « La Love Money, ça coûte cher ». Bref, ne créez pas quand vous êtes une Startup. Envoyez vos factures autrement, avec un régime de micro-entreprise par exemple.

Mais la majorité des gens qui nous appellent cherche à recruter en CDI. La majorité des devs que je rencontre envisagent de passer Freelance, mais ne le font pas. J’ai passé tellement de temps à dire aux participants de Startup Weekend « fait ce que les entrepreneurs font » que je connais la recette. On ne code pas, parce que sur Kojoa on avait codé avant de réfléchir aux problématiques opérationnelles, du coup tout le code a servi à rien. Et je vais voir les autorités du marché. Je rappelle les chasseurs que j’aimais bien et ils pointent tous du doigt « Laurent de Link Humans » et c’est comme ça que je rencontre Laurent Cebarec, sur un malentendu clairement, ils parlaient tous de l’autre Laurent. L’équipe est cool, ils me font venir sur le TruSourcing pour que je rencontre des gens. Et ils sont encore plus magnifiques aujourd’hui, je suis content de travailler avec Jennifer Boukris sur le prochain TruLille parce qu’elle a la patate, toujours de bonne humeur et agréable. Que demander de plus dans le monde du recrutement ?

Rencontrer des experts de l’industrie où vous voulez créer une entreprise cela devrait être le premier réflexe de tout entrepreneur. C’est la meilleure étude terrain ! C’est à ce moment-là que Martin Lutton rentre dans la photo. Hyper-empathique, il me dit : « Damien, j’aimerai que ton projet marche et comme ça tu pourras nous recruter ».

On comprend mieux les émotions des recruteurs, leur besoins profonds et on arrive à les toucher. On continue toujours à bricoler, à essayer des choses. D’ailleurs Vincent est revenu à Lille, il a quitté son job fantastique à San Francisco et il est à plein temps avec moi sur ce side project qui a envahi nos vies. A l’époque, je sourçais des candidats, mais plus dans une démarche d’interview utilisateur à la lean startup. Et j’ai juste lancé un « J’ai 15 devs ouverts à des opportunités, qui veut les rencontrer » et ça a été la cohue dans ma boîte mail. Avec de belles boites, qui veulent rencontrer des candidats. On teste des façons de monétiser. Mais c’est compliqué. C’est à cette époque qu’on lance notre vivier.

Le vivier à l’époque c’est une SPA React / Firebase / Elastic Search. Les Devs peuvent pas créer de compte dessus, uniquement les recruteurs qui visitent des profils anonymes. Ils peuvent demander à être mis en relation avec les candidats et au début je le fais à la main. Les recruteurs s’acharnent sur cet outil. Il fait des milliers de pages vues chaque jour alors qu’on a que quelques dizaines de profils. Certains reviennent tous les jours alors qu’on a pas de nouveaux candidats. Je les importe à la main depuis l’excel.

On lance des premières ventes en ligne avec un jeton à 150€ pour une mise en relation effective du recruteur avec un candidat. Pack de 5, le 5e est offert à 600€ et on commence à faire des ventes. A la fin de l’année, on pitch devant les partenaires du Village By CA, on a déjà fait 15K€ de chiffres d’affaire et on a envie d’aller loin. Ça marche bien ?

En vrai, de cette “version” de WeLoveDevs, il ne reste plus grand chose. Le format jeton est vite abandonné. Parce que les clients le stockent. Parce que 150€ c’est beaucoup pour certains candidats, et rien du tout pour d’autres. Parce que ça met un prix sur le candidat et ça, c’est affreux.
Je me rappelle plus de tout ce qu’on avait en tête à cette époque avec Vincent. On avait quelques certitudes : qu’on voulait faire une boîte ensemble, et c’est super important. Je me rappelle qu’on voulait pas “faire une boite de sales” (on avait en tête l’exemple d’une startup avec 298 sales et deux dev). On voulait que nos collaborateurs aient un travail épanouissant, et une bonne qualité de vie. On voulait rester ici à Lille pour vivre près de nos amis et de nos familles.

On emménage au Village Janvier ?

De JeChercheUnDev.fr à WeLoveDevs.com

2017 – YEAR TWO

J’ai envie de faire cette année en rapide. Qu’est-ce qu’on a fait en 2017 ?
Alors déjà on a été 4 au bureau. Déjà Victor qui est venu en stage chez nous pour faire du bizdev. C’était la galère en plus parce que les ventes ont pas mal ralenties. En fait, on était focus à mi-temps sur le produit, et à mi-temps avec nos clients, en tant que développeurs indépendants. Nos clients qui étaient d’ailleurs super chouettes. Ils avaient tellement envie de travailler avec nous qu’ils auraient bien voulu qu’on abandonne WeLoveDevs pour faire que ça bosser avec eux.

C’est à cette époque que rentre Clément dans la photographie. En fait il devient salarié d’un de nos clients et il travaille avec nous au bureau. Il aura le temps de trouver un autre employeur et plus tard encore de revenir chez nous. 

Et vous savez qui rentre dans la photographie aussi ?
C’est Thomas ! Il fera un stage chez nous avant de venir en contrat d’apprentissage. Il est donc le premier salarié ?
D’ailleurs il est surement sur celle-ci de photographie : 

C’est le salon Daily Jobs qu’organise l’équipe d’Euratech et en particulier Aude Allard. Comme quoi les salons ça marche. Et Thomas est toujours chez nous, c’est donc que cela valait le coup d’y passer une journée et de serrer 50 mains. ?

2017 c’est aussi l’année où je présente “10 Méthodes pour rendre les développeurs heureux” au travail”. C’est vraiment une conférence où on a un bon momentum. Il y a même des gens dans l’audience qui ont utilisé mon support pour re-présenter la même conférence dans leurs entreprises et j’ai trouvé ça génial. Il y a une phrase dans cette conférence “Si vous n’êtes pas heureux de vous lever le Lundi matin, vous devriez démissionner”. C’est ce que j’ai fait deux fois. Enfin, en pratique, j’étais pas heureux le lundi matin et la démission c’était le Mardi. Cette phrase je l’ai aussi regrettée. Parce que je savais pas à l’époque c’est que clairement c’est un privilège de pouvoir dire ça. Et j’ai vu plein de gens ensuite qui n’étaient pas du tout dans cette situation et pour qui c’était violent. C’est une des choses qui a évolué d’ailleurs dans notre communication. Au début, on ne parlait particulièrement aux gens comme moi. Les “Job People”, en les opposant au “Money People”. Ça a pris tout un effort d’élargir notre audience, d’être plus fédérateurs. On a changé de ton. J’ai arrêté de tutoyer les gens dans les articles. Mais pas de vous parler. D’ailleurs comment ça va vous ? Vous aimez bien lire cet article ? Jusqu’ici vous passez un bon moment ? Je suis très intéressé pour avoir votre retour en commentaire ou via Twitter. ?

2017, c’est l’année où on passe de JeChercheUnDev.fr à WeLoveDevs.com.
Alors je sais que vous vous demandez pourquoi, comment etc… Et ça arrive !

Je dirais qu’il y a 3 facteurs déterminants. Le premier c’est que le modèle de jeton n’est pas approprié. Il ne crée pas particulièrement de valeur pour les développeurs. Au moins, on ne les sollicite pas pour rien, mais pour pas mal de cas on ne les sollicite pas du tout. Sauf que si tu ne rencontres pas d’entreprise, tu es déçu. Et c’est pour cela que l’on a décidé de passer sur le modèle d’abonnement. Parce que c’est un modèle où l’on facture l’accès au vivier et pas l’accès à une personne. On a gardé la limite commerciale sur les prises de contact pour que les développeurs ne soient pas sollicités pour rien. Et l’effet réseau de la plateforme repart. La croissance organique est de retour.

Aussi, on s’est demandé comment faire pour aller chercher les candidats pour le vivier. J’avais tenté quelque chose d’autre que les approches pour une interview utilisateur (parce que mon réseau proche avait déjà été relativement épuisé). J’envoyais un lien vers une page où il y avait quelques pages entreprises, au début 9. Dont nos voisins du village, Picto Access et Energic. Les visiteurs anonymes pouvaient voir une première version des pages entreprises et me dire “Ah j’aimerai bien rencontrer Picto”. Et c’était très efficace. Vincent et Thomas ont vite refait ces pages pour quelque chose de mieux codé, plus attrayant. Et on en a encore refait une version après ?

On s’est rendu compte que l’on voulait attirer des candidats en leur parlant des entreprises. À cette époque, on avait bien compris que les annonces n’étaient pas suffisantes. Les pages entreprises avaient plus de valeur. Et à cette époque, Welcome n’était pas encore cool ?

Bref, on était au prémices de ce que WeLoveDevs serait aujourd’hui. Une équipe qui accompagne ses clients dans leur communication pour attirer des développeurs, des experts en marque employeur. Je racontais alors sur mon médium l’histoire de la GoPro chez Boulanger.

Je cite : “Si vous voulez comprendre le problème du recrutement des développeurs, il suffit de faire une analogie très simple avec les ventes.

Quand vous allez chez Boulanger pour acheter une GoPro, le vendeur vient vous voir et vous sollicite. Mais en amont, on vous a donné envie d’aller dans ce magasin et de posséder cette caméra.

Dans le monde des développeurs, on aurait 30 vendeurs qui vous attendent sur Linkedin, pour vous vendre une caméra dont on ne vous a pas encore donné envie. C’est pas que la caméra soit un mauvais produit, c’est le marketing qui est absent dans le recrutement.

Chez Boulanger, vous êtes un Client. Sur Linkedin, nous ne sommes pas des Candidats.

Le marketing du recrutement, c’est celui qui vous donne envie d’être candidat pour une entreprise. C’est ce que l’on appelle la Marque Employeur.”

Et c’est toujours vrai aujourd’hui. D’après l’international et populaire StackOverflow, 60 à 70% des développeurs sont ouverts à une opportunité. Alors si la notoriété de son entreprise était suffisante, un recruteur qui approche un développeur avec un message d’approche approprié devrait avoir un succès excellent. Et pourtant Linkedin indique que dans l’IT, une approche sur 30 reçoit une réponse, contre 14% en moyenne pour les cadres français.
Si vous êtes une entreprise dans ces chiffres, on a forcément quelque chose à faire ensemble. Prenez rendez-vous !

Le deuxième point c’est donc qu’on a choisis comment on voulait créer de la valeur. On veut aider les entreprises à être attractive auprès des développeurs. On peut le faire avec 3 moyens : 

  • Un site emploi où chaque entreprise peut venir avec son contenu, et rencontrer des candidats qui lui ressemble.
  • Des contenus, des “formats média” pour développer la notoriété de nos clients en dehors du site web.
  • Du conseil, de l’expertise voir de la formation, pour aider nos clients à mieux communiquer et convaincre les candidats qui seront heureux chez eux.

Le troisième point c’est le nom de manière générale. Les vannes étaient insupportables, c’était soit “JeChercheUnDev, mais tu l’as toujours pas trouvé ?”. J’étais nulle part tranquille. Même à la fête de la soupe à Wazemmes, à moins de 200m de chez moi. Je cherche mes amis dans la foule et ce vieux Hubert de “La Vie Est Belt” m’interpelle avec un “Hé tu cherches un dev ?”. Même pas possible d’aller boire une soupe !
Non sinon, très sérieusement, on voulait changer de nom pour être plus “Dev Friendly”. JeChercheUnDev ça nous a surtout fait rencontrer des recruteurs. On voulait quelque chose qui parle aux candidats. J’avais discuté avec des amis qui vivent aux états-unis et on avait formulé des “find a dev dot com”, qui étaient dans le même style. Mais c’était compliqué de trouver des noms de domaines disponibles. Le WeLoveDevs.com était disponible et je l’ai acheté dans le doute.

Vu qu’on est plus une startup, on a décidé d’investir, de travailler avec un prestataire externe pour l’identité, pour la marque. On a rencontré pas mal de gens fantastiques, et on s’est entendus super vite avec Baptiste de BuddyBuddy.io. Lors du brief on a indiqué que l’on avait ce nom de domaine. Et paf, la première proposition de Baptiste a été celle-ci :

Au milieu de l’année on avait fini avec tous nos clients et on a commencé à travailler quasiment exclusivement sur WeLoveDevs. Les semaines où Thomas était là, on travaillait sur le produit. Les autres on sur le business, le lancement etc… On voulait sortir, au mois de janvier, une version complète de l’application, avec le nouveau site marketing, toute la nouvelle identité, et un événement où pour lancer la nouvelle plateforme en grande pompe. Ça nous a pris 6 mois de tout préparer pour Janvier.

Passer de 1 à 10 : Des clients, du capital, une équipe

2018 – YEAR THREE

En 2018, le rythme s’accélère énormément. Au mois de janvier, la semaine de lancement rassemble sur la plateforme plus de 6000 utilisateurs. Les recruteurs ont créé plus de 600 pages entreprises pour l’opération. Le nombre d’utilisateurs mensuels va rester autour de 4000 les mois suivants. C’est notre MRR qui passe à 4000€ d’un coup aussi. Avec des clients vraiment très enthousiastes. On a eu notre photo sur la couverture de la Voix du Nord le 3 Janvier. Et ça c’est grâce aux Média Training organisé par Claire du Village, dont on a pu profiter l’année précédente. L’excitation est vraiment à son maximum et pas mal d’investisseurs (VC, Parisiens, nous proposent de venir boire un café).

Avec Vincent on décide de se lancer dans la folle aventure de la levée de fond. En vrai, quelques mois avant, on était pas convaincus. On avait quand même l’appréhension d’ouvrir le capital. On avait peur de se retrouver un peu enfermés ou contraints par la gouvernance qui s’installe. Mais c’est aussi l’opportunité de s’entourer, de gens qui savent mieux que nous comment faire grandir l’entreprise. 

Une fois la décision prise, on a été très efficaces. Vincent sait beaucoup de choses et m’apprend beaucoup de choses. En quelques semaines on a couché sur un Mémo tout ce qu’on a appris sur le marché, sur le projet, toutes nos hypothèses et notre plan d’action. Le gDoc est dense, il fait 70 pages et il est pas fini. On a un modèle financier et on a chiffré notre besoin financier.

On a rencontré Hervé très tôt, à un événement de Réseau Entreprendre au Village. On se rencontre parce qu’il aime bien ce qu’on fait, il veut en savoir plus. On lui montre notre documentation etc… Et il nous dit avec beaucoup de bienveillance que c’est pas fini. Pour lui, la stratégie de financement est pas bonne, dans son intuition il y a forcément de la dette. Il nous oriente vers Réseau encore une fois : “Faut y aller avec la volonté de devenir un meilleur dirigeant”. Et c’est exactement l’état d’esprit dans lequel on était.

Réseau cette année, ça a été vraiment très structurant pour nous. On a rencontré Richard (et Domitille) en février. L’entretien s’est bien passé et quelque jours plus tard ils reviennent vers nous pour nous dire que l’on va rentrer dans le programme Warm Up. Le programme c’est 6 rendez-vous “Expert” (et même un 7e bonus), où l’on rencontre des dirigeants qui sont vraiment un univers au-dessus de nous. Et en même temps, ça se passe bien, ils sont sincèrement bienveillants, “ici, c’est réseau, on se tutoie”. On regarde les chiffres, ils nous challengent. On avait pas pensé à certaines choses, on y réfléchi. Le premier rendez-vous c’est avez un financier qui s’arrache les cheveux en voyant le plan de financement (beaucoup moins subtilement qu’Hervé), mais il a raison. Ils ont tous des doutes sur le marché et notre approche (et ils avaient raison), mais ils ont tous appréciés les démarches, “Les personnes sont très bien”. Richard et Domitille nous font faire la note comité. C’est une synthèse, structurée, sur moins de 30 pages, de notre business plan, qui à l’époque était un Mémo gigantesque et un modèle financier complexe. Ça se passe bien.

Le programme de réseau nous bien stimulé, fait travaillé. On arrive à la fin avec un projet raisonnable. Quand on se présente à Hodéfi, (LMI à l’époque), le dossier est pris très au sérieux, parce qu’il est bien construit. On explique correctement en rendez-vous de validation, on présente bien au comité et, non pas sans suspens, nous sommes reçus comme Lauréats. Quelques semaines après, nous passons le comité avec REN et nous sommes reçu également. Le prêt d’honneur de Réseau est surtout un engagement moral. Cumulés, les deux prêts constituent 80K€ d’apport au compte courant de la part des fondateurs (mais ne peuvent pas participer à l’augmentation de capital). D’ailleurs, tous les examinateurs du dossier, on mis le doigt sur ce point : on avait pas de pacte d’actionnaire, une SARL avec 50/50 et clairement pas assez capital social. On arrivait à s’en sortir en expliquant qu’on procéderait à l’augmentation de capital lors de la transformation en SAS, afin de faire rentrer les investisseurs. Dans tous les cas, on a des réserves, ce sont des fonds propres conséquents

Faut bien voir que l’aventure avec Réseau ne s’arrête pas au Prêt. Les clubs ensuite c’est vraiment chouette. L’équipe est vraiment super présente est disponible à nos côtés. Je suis toujours impressionné par leur capacité à connecter, à s’inquiéter pour nous. Lucie a toujours un niveau d’énergie soutenu. Avec Richard, tout est cool. Olivier a toujours une attention, une question, il demande “comment ça va” de manière très sincère, j’ai l’impression que ses cellules empathiques sont ouvertes à 200% en permanence, c’est sur-humain.

Je vais attaquer le closing….
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Commercialisation

2019 – YEAR FOUR

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Et quel avenir ?

2020 – YEAR FIVE

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Damien Cavaillès

Auteur Damien Cavaillès

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