Le salaire des développeurs en 2017

Cet article est plutôt ancien. Découvrez le nouveau baromètre des salaires WeLoveDevs.com ici !

 

Quel salaire gagne un développeur en 2017 ?

Nous sommes heureux de vous présenter cette nouvelle étude, qui a eu beaucoup de succès ! Grâce à un travail préparatoire nous avons dressé un sondage auquel 1820 développeurs et développeuses ont répondu. Nous avons pu ainsi identifier des fourchettes de salaire en fonction de différents facteurs : le poste, le statut, l’expérience professionnelle, la région ou même les langages de programmation sur lesquelles travaille le développeur…

Avant-propos : Présentation du panel interrogé

Il sont donc 1820 tech à avoir répondu à notre sondage sur le salaire des développeurs, posté le 09 janvier dernier sur le blog JobProd. 9,1% des sondés sont des femmes et 90,9% sont des hommes. 51,2% des profils travaillent actuellement en Ile-de-France quand 48,8% exercent en province. L’ensemble des langages de programmation proposés pour cette étude est couvert par le panel. On remarque néanmoins côté répondants une grande proportion de développeurs front-end, back-end et full-stack PHP et/ou JavaScript dans cette étude.
Parmi les répondants nous comptons :
  • 66,7% de développeurs,
  • 17% de lead développeurs,
  • 10,9% d’experts (population réunissant les directeurs, experts techniques et architectes)
  • 5,4% de profils issus de l’encadrement IT (comprend les consultants, chefs de projet technique, scrum master)
Concernant le niveau d’étude des personnes interrogées :
  • 55,3% ont un bac+5
  • 29,2% ont entre un bac+1 et un bac+3
  • 6,5% ont un bac+4
  • 3,5% ont un bac+6 voire plus
  • 2,6% ont uniquement un bac en poche
  • 1,9% n’ont pas le bac
  • 1% ont fait une reconversion afin de travailler dans l’IT

Enfin, les profils interrogés parlent en moyenne 1,7 langues au total dans leur quotidien professionnel.

1) Combien gagne un développeur d’Ile-de-France VS un développeur en province ?

Dans cette étude, il n’a pas été possible d’en ressortir un salaire moyen par région distincte et année d’expérience, en raison de panels trop peu représentatifs du côté des régions. Pour homogénéiser l’ensemble des chiffres, nous avons fait le choix de scinder la population en deux : la province et l’Île-deFrance.

Les rémunérations moyennes en Ile-de-France sont globalement plus élevées que les salaires des tech travaillant en province. Cela fait notamment écho à une étude de l’INSEE parue en 2015 sur « les écarts de vie en France » : « en mars 2015, le niveau général des prix à la consommation dans l’agglomération parisienne est supérieur de 8,8 % à celui dans le reste de la métropole, hors Corse. » Pour alimenter ce propos en 2006, une étude de l’INSEE parlait d’un taux de 13%. On remarque ainsi que cette différence est en baisse, bien qu’elle soit présente d’une année sur l’autre.

Dans le cadre de l’étude sur le salaire des développeurs en 2017, nous remarquons que les différences de salaire moyen évoluent en fonction des tranches d’expériences professionnelles :

  1. Entre 0 à 2 ans d’expérience : les salaires sont plus élevés en Ile-de-France de 22%, soit -2,9% de croissance par rapport à 2016
  2. Entre 3 à 5 ans d’expérience : les salaires moyens sont supérieurs en Ile-de-France : 21,1% VS 32,9% en 2016
  3. Entre 6 à 10 ans d’expérience : les développeurs de province ont un salaire moins élevés à hauteur de 23,7% VS 31,5% en 2016
  4. Entre 11 à 25 ans d’expérience : on remarque une forte hausse, puisque les profils techniques parisiens gagneraient 33,5% de plus par rapport à ceux exerçant en province.
Attention, ce dernier chiffre est à prendre avec des pincettes puisque :
– la tranche d’expérience utilisée comprend 14 années au total (VS 2 à 4 ans pour les autres tranches étudiées)
– nous avons eu deux fois moins de répondants pour cette tranche
– par rapport à 2016, la différence de rémunération s’accentue de 12% : cela peut s’expliquer par le fait qu’il y ait eu beaucoup plus de profils tech à expérience plus élevée côté parisiens.

La Bretagne disparaît du TOP 5 des régions plébiscitées par les programmeurs

Nous en avons par ailleurs profité pour demander à notre panel dans quelle région il souhaiterait travailler. Voici le top 5 des régions plébiscitées par les développeurs :
  1. L’Île-de-France à 32,1% (+2% par rapport à 2016)
  2. La région Rhône-Alpes à 13,1% (un pourcentage similaire à 2016)
  3. La Nouvelle Aquitaine à 7, 2% (l’an passé la Bretagne arrivait bon troisième à 8,4%)
  4. La région Provence Alpes Côte d’Azur à 6,7% (-0,6% par rapport à 2016)
  5. Les Pays de la Loire à 6,3% (+0,3% par rapport à 2016)
Nous remarquons que l’Ile-de-France arrive grande première du classement comme l’an passé. En revanche la Bretagne sort du TOP 5 des régions ayant la côte chez les profils techniques pour laisser place à la Nouvelle-Aquitaine, une région prenant de l’ampleur pour beaucoup de professions et pas uniquement liées à la programmation / développement informatique. Nous pourrons voir l’an prochain si cette côte de popularité se confirme ou non.

2) Salaires moyens des développeurs par langages de programmation et frameworks

Les salaires moyens sont ici donnés en kilo euro brut annuel en fonction :
  • de différentes tranches d’expériences : 0 à 2 ans d’expérience, 3 à 5 ans, 6 à 10 ans, 11 à 25 ans d’expérience professionnelle dans l’univers IT hors stage.
  • des technos de prédilection du panel : certaines technos ont été rassemblées entre elles lorsque cela s’y prêtait et pour obtenir des panels plus représentatifs.
  • de la région où exerce le développeur : Ile-de-France ou province.

1) Salaires moyens développeurs PHP

Nous avons scindé la population PHP en deux, afin d’en tirer des chiffres plus parlants :
  • Les développeurs exerçant plus volontiers sur CMS, type : WordPress, Joomla, PrestaShop…
  • Les profils IT, ayant des compétences d’ingénieur plus poussées, maîtrisant PHP ainsi qu’un ou plusieurs de ces frameworks : Zend, Symfony, mais aussi Laravel, Drupal ou encore Magento.

a. Salaires des développeurs PHP maîtrisant au moins un framework


> Lire la suite sur les salaires des développeurs PHP sur frameworks : Symfony, Laravel, Drupal, Magento

b. Salaires des développeurs PHP exerçant sur CMS

> Lire la suite sur les salaires des développeurs PHP sur CMS : WordPress, Joomla, Prestashop

2) Salaires moyens développeurs JavaScript

De même que pour les profils PHP, nous avons scindé la population JavaScript en trois, afin d’être plus fin quant aux fourchettes de salaire moyens perçues par les développeurs :
  • Les développeurs JavaScript front-end utilisant des frameworks type : angularJS et reactJS
  • Les développeurs JavaScript back-end utilisant Node.js
  • Les profils utilisant le HTML5/CSS3 ainsi que JavaScript

a. Salaires des développeurs JavaScript front-end maîtrisant un ou plusieurs frameworks


Lire la suite sur les salaires des développeurs JavaScript front-end : reactJS, angularJS

b. Salaires des développeurs JavaScript back-end maitrisant au moins un framework


> Lire la suite sur les salaires des développeurs Javascript backend node.js

c. Salaires des développeurs utilisant HTML5/CSS3 / JavaScript


> Lire la suite sur les salaires des développeurs HTML5/CSS3 – JavaScript

3) Salaires moyens développeurs iOS / android


> Lire la suite sur les salaires des développeurs mobile

4) Salaires moyens développeurs Java

> Lire la suite sur les salaires des développeurs Java

5) Salaires moyens développeurs Ruby / Python

> Lire la suite sur les salaires des développeurs Ruby / Python

6) Salaires moyens développeurs .NET


> Lire la suite sur les salaires des développeurs .NET

7) Salaires moyens des développeurs C/C++ – GNU/Linux

> Lire la suite sur les salaires des développeurs C/C++ – GNU/Linux

3) Les profils tech sont-il satisfaits de leur feuille de paye ?

Afin de dissocier de vraies tendances parmi les profils répondants à notre étude, nous avons scindé les métiers en différents groupes :
  • Les développeurs : développeurs et un petit pourcentage de DevOps, dont le salaire était proche de celui des développeurs à expérience égale.
  • Les lead développeurs : ces derniers ont été sélectionnés seuls.
  • Les experts : directeurs, experts techniques et architectes.
  • L’encadrement IT : consultants, chefs de projet technique, scrum master.
Nous avons demandé aux développeurs du panel, quel était selon eux le salaire qu’ils pensaient mériter aujourd’hui à leur poste actuel. Voici leurs réponses, triées par ordre croissant :
  1. Les lead développeurs pensent que leur feuille de paye devrait indiquer un salaire supérieur en moyenne de +8,6%
  2. Les développeurs estiment que leur travail actuel ne correspond pas au salaire perçu et pensent qu’il devrait s’élever à +9,1%
  3. Les experts, quant à eux, pensent que leur salaire devrait être augmenté de +10,6% en moyenne
  4. Les profils de l’encadrement IT jugent que leur bulletin de paye ne correspond pas au travail fourni : il devrait être supérieur à hauteur de +10,4%

Les développeurs, satisfaits de leur job ?

Nous avons également demandé à l’ensemble des répondants d’évaluer leur niveau de satisfaction globale à propos de leur job actuel sur une échelle de 1 à 10. Voici leurs réponses ainsi qu’un comparatif avec 2016 :
  • Les experts semblent les + heureux avec une note de 7,4/10 : ces derniers semblent plus heureux qu’en 2016 puisque leur note de satisfaction s’élevait à 6,9/10.
  • Les lead développeurs sont distancés et évaluent leur satisfaction à 6,8/10 : il y a une augmentation de 0,1 sur l’échelle de 1 à 10 par rapport à l’an passé.
  • Les développeurs sont cette année ex aecquo avec les lead développeurs avec un 6,8/10 également : l’an passé, ils avaient évalué leur satisfaction à 6,6/10.
  • L’encadrement IT se dit le moins satisfait avec une note de 6,5/10, un score similaire à l’an passé.
On remarque ainsi qu’il y a une belle progression concernant la satisfaction professionnelle des profils experts, bien que ces derniers semblent être les moins satisfaits côté salaire : cela mériterait d’être davantage creuser. Développeurs et lead développeurs sont à présent ex aecquo côté note de satisfaction, quand l’encadrement IT ne connait pas d’évolution concernant sa satisfaction sur leur situation professionnelle.

Le salaire : un motif de changement de job ?

Nous avons questionné le panel afin de savoir si leur salaire était un motif récurrent pour changer de job. Une chose est sûre, les avis sont plus tranchés que l’an passé et la question du salaire devient un enjeu crucial pour fidéliser ou non un profil technique. Voici les réponses par métier, ainsi que les résultats émis en 2016 en comparatif :
  • L’encadrement IT affirme cela à 65,1% (VS 53,3% en 2016)
  • Les développeur et lead développeurs disent également oui à 63,8% (vs 46% en 2016)
  • Les experts acquiescent à 44,8% (VS 27,3% en 2016)

Comme expliqué plus haut, la question du salaire est devenue une question centrale pour les profils techniques : on compte une augmentation de + de 17%, par rapport à l’an passé,  de développeurs, lead développeurs et d’experts déclarant qu’un salaire jugé trop bas est aujourd’hui l’un des premiers motifs pour chercher un nouveau job à court et moyen termes.

4) Composition du salaire des développeurs et avantages

1) La composition du salaire des développeurs en 2017

75% des profils techniques ont un fixe quand 25% perçoivent un salaire fixe ainsi qu’un variable. Si nous découpons les différentes populations, voici comment se répartissent la composition des salaires :
  1. Développeurs : 79,2% touchent un fixe / 20,8% touchent un fixe + un variable
  2. Lead développeurs : 71,9% touchent un fixe / 28,1% touchent un fixe + un variable
  3. Experts : 64,4% touchent un fixe / 35,6% touchent un fixe + un variable
  4. Encadrement IT : 53,5% touchent un fixe / 46,5% touchent un fixe + un variable
On remarque que plus les profils se servent de compétences managériales, plus elles sont susceptibles d’avoir un salaire comprenant un fixe + un variable.

2) Les avantages perçus en 2017

Voici le ranking des avantages perçus par les développeurs sur l’année 2017 et le comparatif en 2016, lorsque cela est possible :
  1. Des tickets restaurant : 63,3% (+4,1% par rapport à 2016)
  2. La prise en charge du transport totale ou partielle : 57,7% (+1,8% par rapport à 2016)
  3. Des formations : 35,3% (+0,6% par rapport à 2016)
  4. L’accès au télétravail : 34,6% (-0,9% par rapport à 2016)
  5. Du matériel en prêt : 34,6% (-1,9% par rapport à 2016)
  6. Des primes  : 28,1% (même ratio qu’en 2016)
  7. Des chèques cadeaux : 27,3%
  8. Des boissons et encas gratuits : 25,2% (+0,7% par rapport à 2016)
  9. La participation à des meetups : 19,9%
  10. L’accès à une cantine d’entreprise : 14,8%
  11. L’accès à des loisirs moins chers ou gratuits : 13,3%
  12. L’accès à une crèche d’entreprise : 1,4%
Enfin sur l’ensemble du panel, 6,7% ne bénéficient pas à d’avantages particuliers ou d’avantages cités dans cette listes.
Ce que nous pouvons retenir sur la fluctuation de ces chiffres :
  1. Les employeurs participent de plus en plus au frais de restauration du salarié en délivrant des tickets restaurant.
  2. La prise en charge du transport totale ou partielle est une vraie préoccupation pour les entreprises puisque plus d’un développeur sur deux est aidé financièrement à cet effet.
  3. L’accès au télétravail et le matériel en prêt connait une petite baisse comparé à l’année précédente.

5) Salaires moyens des tech par type d’entreprise

Selon les différents types d’entreprise, les développeurs connaissent des fluctuations de salaires. Voici les types entreprise comprises dans cette étude :
  • DSI d’une entreprise d’un secteur autre que IT
  • Editeur de logiciel
  • Site internet
  • SSII/Cabinet conseil IT
  • Web agency
Voici ce que l’on peut retenir :
  1. Entre 0 à 2 ans d’expérience : les sites internet proposent les rémunérations moyennes les plus élevés : 36,2K€. Les éditeurs de logiciels, ainsi que les SSI proposent également des niveaux de rémunération intéressants entre 33,5K€ et 33,8K€. Les DSI ainsi que les Web agencies sont distancées et ferment la marche avec des salaires avoisinant les 30K€.
  2. De 3 à 5 ans d’expérience : les éditeurs de logiciel reviennent en force en proposant un salaire moyen plus élevé par rapport aux autres : 41,4K€. Ils sont néanmoins suivis de près par les sites internet : 41,2K€.
  3. De 6 à 10 ans d’expérience : les éditeurs de logiciels et les sites internet proposent un salaire moyen identique à hauteur de 50,8K€ et distancent fermement les DSI (44,3K€), les SII (44,2K€) puis les web agencies (38,7K€).

Quelles entreprises ont la côte en 2017, toutes expériences professionnelles confondues ?
35,5% des développeurs déclarent préférer rejoindre un éditeur de logiciel. Si nous allons plus dans le détail dans le TOP 3, voici ce que l’on peut observer :

  1. Les développeurs de 0 à 2 ans d’expérience, sont le moins inquiets quant au type d’entreprise qu’il rejoignent.
  2. La tendance est clair : ce sont les 3 à 5 ans d’expérience qui ont le plus envie de rejoindre des éditeurs de logiciel dans cette étude.
  3. Entre 6 à 10 ans d’expérience on remarque, par rapport aux autres tranches d’expérience, une plus forte volonté de la part des développeurs à se diriger vers des postes en freelance.
A noter que : le ranking délivré plus haut ainsi que ce dernier graphe ont pour but de mettre en lumière les grandes tendances. Nous invitons ceux qui se posent la question à savoir quel type d’entreprise rejoindre cette année de se pencher vers des entreprises qui leurs ressemblent et répondent le mieux à leurs attentes en termes de bien-être.

6) Les grandes résolutions des développeurs en 2017

Voici le TOP 3 des résolutions que se lancent cette année les développeurs :
  1. Les programmeurs ont pour résolution principale de se lancer sur des projets IT qui les intéressent. Bref, l’idée d’en apprendre davantage sur des problématiques qu’ils ne pourraient pas nécessairement aborder dans le cadre de leur travail, ou alors pas assez en profondeur : nouvelle techno, librairies, problématiques… Le champs est libre et l’idée est pour eux de s’éclater à travers des projets personnels.
  2. Chiffres plutôt troublant : ils sont 23,4% à projeter de changer de job pour trouver un challenge technique qui aura plus de sens pour eux. Cela signifie que + de 2 développeurs sur 10 n’estiment pas leur situation professionnelle comme idéale, et souhaitent y remédier sous les 12 prochains mois.
  3. Enfin 16,6% des profils du panel expriment ne pas avoir spécialement pris de résolution pour cette nouvelle année en cours.
Lucie Masset

View Comments

  • Bonjour et merci pour l'article.

    Python et Ruby reste les langages de choix :-)

    • Et l'apprentissage de l'orthographe est toujours recommandé aux développeurs Python ou Ruby.... préférez .NET si vous êtes cultivé.

  • Bonsoir,
    Étude informative mais les chiffres et les correlations sont illogiques.
    Exemple (Comparer des salaires sans comparer le pouvoir d'achat est une erreur statistique helas trop commode)
    Si vous gagnez 2000e et que là où vous vivez votre hamburger coute 10e vous etes - riche que celui qui gagne 500e et dont le hamburger coute 1e .
    Sinon le reste de l'étude est intéressant, avantages restau etc mais ça revient aà ce que j'ai dit vous devez obligatoirement recouper les avantages en nature avec ce que vous pouvez avoir en equivalent (tjs le pouvoir dachat)
    Bref vous m'avez compris ^.^

  • Pourquoi les salaires en France sont si bas (en comparaison des Etats Unis)???
    (32,000euros en France vs 57,000euros aux EU)
    Merci de m'expliquer,
    J Iserman

  • le pb, c'est que les beaux projets sont dans les petites start-up qui manquent de moyens quand les mamouth ne motivent pas les troupes car ils sont englués dans les process. c'est dommage... L'argent est certes important mais tout l'éco-système autour est tout aussi important ainsi que le projet qui doit avoir du sens

  • C'est rigolo, 3 ans après, tout ça n'a que peu changé !

    Les salaires des devs PHP sont toujours les mêmes, on a toujours autant de tickets restos...

    C'est pourtant dingue car en 3 ans, il s'est passé énormément de choses côté techno ! React et Symfony / Laravel ont inondé le marché PHP / JS, le devops est plus présent que jamais créant plein de nouveaux postes

    JetBrains (la boîte derrière PHPStorm, IntelliJ etc) vient de publier des stats dans lesquelles ils disent que 49% des développeurs avec leurs outils ont entre 1 et 5 ans d'expériences.

    Le marché des développeurs est toujours aussi jeune...

    J'en parle un peu plus dans mon article ici : https://alexsoyes.com/salaire-developpeur-web/

    J'ai trouvé ça assez pertinent de le partager :)

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