Déclarer que le secteur du numérique est dynamique est véritablement un euphémisme. En 2020, ce secteur représentait un chiffre d’affaires de 56 milliards d’euros. Cela n’est pas étonnant quand on sait que depuis 2009, le numérique a connu une croissance supérieure à 20% ! Au cœur de ce marché bouillonnant, un métier en particulier tire son épingle du jeu : celui de développeur•euse informatique. Métier le plus recherché par les recruteurs et les recuteuses en 2021, il offre des opportunités de carrière nombreuses et variées.
Par conséquent, si votre projet professionnel est de devenir développeur ou développeuse, nous ne pouvons que vous encourager à aller au bout de votre envie. D’autant qu’il n’y a pas de profil type pour le devenir. Au contraire, il y a une multitude de voies pour atteindre le métier de développeur•euse, correspondant à une multitude d’individualités et de talents différents.
Le plus important est avant tout de trouver une manière de se former qui corresponde à votre parcours, votre tempérament, vos envies et vos objectifs. Pour cette raison, nous vous proposons ce guide complet des formations disponibles en 2023 pour devenir développeur ou développeuse. Vous y trouverez des conseils pratiques pour passer toutes les étapes et commencer à écrire vos premières lignes de code dès que possible.
Avant de présenter les différentes formations existantes, nous tenons à insister sur un point qui peut sembler paradoxal par rapport au sujet de ce guide : suivre une formation n’est pas une obligation pour devenir développeur•euse, tant s’en faut.
En effet, il est tout à fait possible d’apprendre à coder en autodidacte. En acquérant des ouvrages spécialisés ou en suivant des tutos sur YouTube, vous pouvez petit à petit apprendre des langages de programmation. Certes, il faut être très rigoureux pour réussir et ne pas compter ses heures, mais c’est possible.
Près de 36% des développeurs seraient autodidactes. Certains sont d’ailleurs célèbres. Nous pouvons notamment citer Bill Gates. S’il était étudiant à l’université Harvard en 1973, il a toutefois rapidement abandonné ses études pour se consacrer entièrement à l’apprentissage de la programmation. C’est aussi le cas de Xavier Niel qui dès 14 ans a commencé à programmer de manière autonome sur un Sinclair ZX 81 que lui avait offert son père.
Néanmoins, acquérir des compétences via une formation dédiée au développement informatique est très pertinent.
La formation donne un cadre à votre apprentissage. Cela peut sembler anodin, mais il s’agit en fait d’un point essentiel. Le codage peut être très exigeant lorsqu’on débute et le découragement peut rapidement pointer le bout de son nez. Il serait pourtant dommage d’abandonner vos projets. L’apport d’une formation spécialisée est alors de vous permettre de demander conseil à des experts, d’être soutenu ou de travailler en équipe avec d’autres étudiant•e•s. Vous pouvez alors rester motivé grâce à l’émulation de groupe.
De plus, dans le cadre d’une formation, l’apprentissage est bien souvent réalisé par projets. Vous vous fixez alors des objectifs, franchissez certaines étapes et établissez un planning avec précision. Ce sont autant d’atouts méthodologiques qui vont vous permettre à terme de devenir un•e développeur•euse accompli et surtout rapidement opérationnel dans votre futur métier.
Enfin, une école ou un centre de formation est aussi un lieu de rencontres. En sympathisant ou en suivant les conseils de vos professeurs, vous allez ainsi vous constituer un réseau. Or, celui-ci est indispensable à long terme pour dénicher les meilleures opportunités d’emploi et travailler sur des projets passionnants. Il est aussi probable que l’équipe enseignante vous accompagne dans la recherche de votre premier emploi.
Suivre une formation est donc idéal pour gagner du temps en étant encadré et aidé pour réussir dans votre projet professionnel.
Vous êtes fin prêt pour vous lancer dans une formation de développeur•euse, mais vous vous demandez si ce métier est réellement fait pour vous ? S’il est vrai qu’il n’y a pas de formation ou de profil type, certaines compétences ou l’appétence pour certaines tâches peuvent participer de l’attrait du métier.
Pour faire simple, nous pouvons lister les éléments essentiels en deux groupes : les avantages d’un côté et les inconvénients de l’autre. Bien entendu, tout dépend de l’expérience et du ressenti de chacun, mais cela vous permettra de vous faire une première idée.
L’un des premiers atouts du métier de développeur ou de développeuse est sans aucun doute le manque de routine. Les journées de travail d’un•e développeur•euse se suivent, mais ne se ressemblent pas. Cela s’explique par le cœur du métier de dév : résoudre les problèmes.
En effet, un•e excellent•e développeur•euse est celui qui réussit à trouver des solutions. Ce besoin se manifeste à toutes les étapes d’un projet de développement. De la conception de l’algorithme à la résolution de bugs, l’objectif est d’analyser un problème ou une situation particulière et développer une solution adaptée. Or, cette approche ôte toute monotonie au travail de développeur ou développeuse, car chaque problématique est différente.
D’autant que les technologies évoluent chaque jour. De nouveaux langages et frameworks émergent et sont autant d’opportunités d’apprendre, d’évoluer et de se passionner.
Enfin, c’est un métier recherché et relativement bien payé. Vous pouvez donc vous lancer dans une carrière de développeur•euse en toute sérénité.
Toutefois, le métier possède certaines contraintes qui peuvent rebuter certaines personnes. La première est tout naturellement la constante nécessité d’apprendre. Cela peut être à la fois un avantage ou un inconvénient selon votre tempérament.
Dans tous les cas, il est indispensable de réaliser une veille technologique permanente. Les nouvelles technologies, les nouvelles méthodes de travail sont autant de sujets qui doivent retenir votre attention.
De plus, il s’agit d’un métier où la pression peut être assez forte. D’une part, certains managers peuvent avoir du mal à comprendre le travail réalisé par le développeur ou la développeuse, ce qui peut créer des incompréhensions. D’autre part, les délais peuvent être parfois serrés et nécessitent un travail plus intense pour boucler les projets.
Pour résumer ces points forts et ces points faibles, nous pouvons lister quelques qualités essentielles au développeur ou à la développeuse en 2023 :
Ces qualités sont celles qui se retrouvent chez bon nombre de développeurs et développeuses. Néanmoins, l’habitude n’est pas la règle. Si vous avez une passion pour le développement, vous ne devez pas remettre en question votre projet en lisant ces quelques lignes si vous ne vous retrouvez pas entièrement dans cette liste de qualités.
L’idée est simplement de donner quelques pistes pour travailler sur certaines compétences qui pourraient vous servir dans votre futur métier. Toutefois, comme nous l’avons dit, le développeur ou la développeuse n’est pas un archétype monolithique et le secteur a tout à gagner à découvrir des personnalités originales.
Si on ne devient pas développeur•euse pour l’argent, il est toutefois appréciable de bien gagner sa vie, n’est-ce pas ?
D’après le baromètre des salaires 2023, le salaire médian d’un dév se situe aux alentours de 40 000 € par an. Bien entendu, nous pouvons observer des disparités. Si le top 30% des salaires est à 45 000 € annuel, le top 10% va jusqu’à 60 000 € par an. Ces données proviennent des salaires fournis par plus de 20 000 développeur•euse•s exerçant dans l’hexagone, elles sont donc fiables et représentatives du marché de l’emploi en France.
Il est évident que le salaire varie en fonction de l’expérience et du type de technologie utilisée. Ainsi, des développeur•euse•s possédant une solide expertise en LISP, Ruby ou GO peuvent espérer atteindre actuellement des sommets en termes de revenus.
Cependant, votre objectif doit être avant tout de trouver un ou plusieurs langages informatiques qui vous plaisent et avec lesquels vous vous sentez à l’aise. C’est en aimant ce que vous faites que vous réussirez à gagner en compétence et à terme devenir un expert du code.
Sur internet, les formations en développement Web se multiplient au point qu’il peut arriver d’associer systématiquement le métier de développeur•euse à celui de développeur•euse Web.
Commençons par le début. Si vous êtes ici, vous savez très certainement ce qu’est un développeur ou une développeuse informatique. Toutefois, prenons quelques instants pour définir ce métier. En quelques mots, un développeur ou une développeuse est un•e technicien•ne qui construit des systèmes, des programmes, des applications. Concrètement, cela peut être un site internet, une application mobile, un jeu vidéo ou le système d’un distributeur automatique de billets. Pour ce faire, iel analyse les besoins du client et propose des solutions. Son outil est alors le code informatique.
Comme vous pouvez le constater, le développeur ou la développeuse peut concevoir des éléments très divers. C’est pour cette raison qu’il peut utiliser différents langages et outils pour atteindre ses objectifs.
Le développeur ou la développeuse Web quant à ellui construit des solutions pour le Web. Cela peut être des sites internet ou des applications Web par exemple. Dans tous les cas, ses créations sont hébergées sur internet. Iel peut se spécialiser dans le front-end qui est la partie visible d’un site (interface, menus, etc.) ou le back-end qui est la partie invisible (base de données, serveurs, etc.) voire les deux s’iel est développeur•euse full-stack.
Dans le cadre de son métier, le développeur ou la développeuse Web apprend les langages de programmation du Web. Il s’agit des incontournables HTML, et CSS qui sont souvent complétés par les langages JavaScript et PHP.
En résumé, le développeur ou la développeuse Web est une branche du développement en général. Notez que vous pouvez bien évidemment passer d’une branche à l’autre en fonction de vos envies et de vos compétences. Rien ne vous empêche en effet de débuter en tant que développeur•euse Web puis devenir développeur•euse mobile pour iOS ou Android par exemple.
Pour permettre à chacun de devenir développeur•euse, nous avons voulu vous présenter différentes filières dans ce guide. Vous pourrez ainsi avoir une idée relativement précise des types d’écoles ou centres de formation qui sont en mesure de vous former à ce métier.
Nous serons ravis si cette partie vous aide à maîtriser les langages de programmation que vous souhaitez apprendre. Cependant, ces établissements ou diplômes ne sont que des possibilités parmi d’autres. L’important est avant tout de trouver une solution adaptée à votre personnalité.
La priorité est en effet de trouver ce qui vous correspond le mieux. Il n’existe pas de formation parfaite. Chacune répond à un cahier des charges particulier qui permet de former un certain type de candidat en leur offrant la possibilité d’acquérir des compétences techniques spécifiques.
Pour cette raison, en consultant cette partie dédiée aux formations, votre préoccupation principale doit être d’identifier celle qui s’adapte à votre parcours, votre emploi du temps et vos ambitions.
La formation idéale pour vous peut :
Ainsi, c’est en se basant sur vos propres critères que vous serez en mesure d’identifier la meilleure formation, c’est-à-dire celle qui vous permettra d’atteindre vos objectifs personnels et professionnels.
Pour vous former au métier de développeur informatique, vous pouvez en premier lieu envisager un cursus long. Ces derniers sont très pertinents, car ils sont particulièrement adaptés si vous souhaitez acquérir une solide culture informatique. Certains enseignements théoriques tels que l’architecture des machines sont en effet absents de cursus plus courts et plus pratiques.
Les cursus sont longs permettent aussi de suivre des enseignements en mathématiques importants. Ces derniers, s’ils ne sont pas obligatoires pour devenir développeur•euse, sont parfaits néanmoins pour travailler sur vos facultés de raisonnement qui aident à résoudre les problèmes. Par la suite, un bagage mathématique et logique est aussi un plus pour créer et comprendre les algorithmes ou les boucles.
En fonction du niveau où vous intégrer la formation longue, il peut être demandé de posséder un BAC, un BAC+2 ou avoir suivi les classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE).
Les écoles d’ingénieurs vont vous permettre d’acquérir des compétences diverses et de vous créer un réseau solide. Le parcours d’enseignement est assez généraliste et les mathématiques y occupent une place importante. Au cours de votre apprentissage dans un tel établissement, il est nécessaire de choisir une spécialisation en fonction de votre projet professionnel.
Nous pouvons notamment noter l’INSA(Institut National des Sciences Appliquées), l’Ensimag(École nationale supérieure d’informatique et mathématique appliquées) ou l’ISEN (École d’ingénieurs des hautes technologies et du numérique).
Notez qu’obtenir un diplôme dans une école d’ingénieur vous permet d’acquérir le titre “ Ingénieur diplômé ” qui est protégé par la commission des titres d’ingénieur. Vous ne devez pas confondre ce titre avec ceux issus du monde professionnel anglo-saxon et qui sont moins réglementés au sein de l’Union européenne. C’est notamment le cas du Bachelor (BSc) ou de la Maîtrise en sciences (MSc).
Ces formations diplômantes sont généralistes. Le parcours ingénieur informatique de l’INSA, par exemple, propose les enseignements suivants :
+ Formation complète disposant d’enseignements variés ;
+ Qualité des enseignements et des locaux ;
+ Création d’un réseau d’anciens élèves ;
+Large possibilité d’emplois en sortie de cursus.
– Tarif de la formation qui peut être important ;
– Formation généraliste et plus théorique ;
– Moins opérationnel en sortie d’école.
Il est important de ne pas confondre les écoles d’ingénieurs et les écoles d’informatique. Les premières, comme nous l’avons vu précédemment, permettent d’obtenir un diplôme d’ingénieur. Les écoles d’informatique proposent quant à elles un cursus en 5 ans qui se termine par l’obtention d’un diplôme de niveau BAC+5.
Dans le cas d’Epitech par exemple, en fin de cursus, les étudiant•e•s possèdent un Titre d’Expert•e en Technologies de l’Information, qui est une certification professionnelle dite RNCP 7. Le RNCP ou Répertoire National des Certifications Professionnelles regroupe des certifications réglementées par le ministère du Travail dans le cadre de la formation professionnelle.
Epitech ou Supinfo font partie des écoles d’informatique reconnues. Par rapport à une école d’ingénieur, elles sont parfaites pour se mettre directement au développement. Epitech par exemple propose en première année la piscine pour favoriser l’acquisition des fondamentaux et l’autonomie des élèves.
Toutefois, les diplômes étant moins surveillés, il est nécessaire de bien choisir votre école pour obtenir un titre professionnel sérieux. Dans le cas contraire, vous pourriez payer une formation coûteuse qui ne vous fournira pas une formation à la hauteur de vos attentes.
Prenons l’exemple de la formation “ Bachelor of engineering” en 5 ans proposée par Supinfo. En première année, vous pourrez suivre notamment les enseignements suivants :
+ Parcours très spécialisé sur le développement ;
+ Création d’un réseau d’anciens élèves ;
+ Les profils en sortie de cursus sont opérationnels.
– Nécessaire de choisir son école avec soin ;
– Tarif de la formation ;
– Formation moins polyvalente.
Accessible au plus grand nombre, car les tarifs de formation sont abordables et les conditions de sélection moins strictes, l’université est le choix par défaut de nombreux étudiant•e•s. Il est possible d’y suivre des formations en informatique de la licence (BAC+3) jusqu’au doctorat (BAC+8).
Vous pouvez faire un choix relativement théorique avec une licence d’informatique ou suivre une licence professionnelle qui permettra de sortir avec un BAC+3. C’est notamment le cas des :
Si vous désirez suivre un cursus long, il est possible de poursuivre en Master informatique ou en Master en science de l’ingénieur pour obtenir un BAC+5. Il s’agit d’un diplôme de l’enseignement supérieur issu de la réforme LMD (Licence-Master-Doctorat).
Toutefois, les études universitaires sont en grande partie théoriques durant les années de licence. Si cela est idéal pour obtenir des bases en mathématiques ou en algorithmique, il faut généralement attendre quelques années pour réellement commencer à apprendre le développement informatique à proprement parler.
En licence d’informatique à l’université de Paris-Saclay, les enseignements dispensés sont entre autres :
En allant plus loin, dans le cadre d’un Master informatique à l’université de Lille par exemple, il est possible d’apprendre :
+ Accessible au plus grand nombre ;
+ Grande diversité d’établissements ;
+ Favorise l’autonomie des élèves.
– Formations parfois trop théoriques ;
– Peu opérationnel en sortie de cursus ;
– Manque d’apprentissage par projets.
Vous souhaitez commencer à travailler dans le milieu du développement le plus rapidement possible ? Alors, il faut privilégier un cursus court. Ils sont parfaits pour être rapidement opérationnels. De plus, certaines formations sont proposées en alternance. Vous pouvez alors vous constituer une solide expérience professionnelle tout en touchant une rémunération.
Ce type de cursus est adapté si vous avez en tête un projet professionnel bien défini.
Il arrive que ces formations soient confondues. Pourtant, le BTS (Brevet de Technicien Supérieur$) se déroule en lycée professionnel tandis que le BUT (Bachelor Universitaire de Technologie), ex. DUT (Diplôme Universitaire de Technologie) est proposé en IUT (Institut Universitaire de Technologie). Effectivement, cela fait beaucoup de sigles…
L’important est de comprendre que ces deux filières se déroulent dans des environnements différents et ont des finalités différentes. Alors que les BTS sont très spécialisés, les BUT sont plus généralistes et les étudiant•e•s accèdent à plus d’autonomie.
Directement accessibles après le BAC, les IUT vous permettent de suivre des BUT en informatique comme le parcours “ Réalisation d’applications : conception, développement, validation ” de l’université Lyon 1.
Certains IUT proposent aussi des licences professionnelles. C’est notamment le cas de la Licence professionnelle Développement Mobile (Full Stack/IOT) de La Rochelle ou la Licence Professionnelle Métiers de l’informatique : Conception, développement et test de logiciels de l’université du Mans.
Le BUT de Lyon 1 dispense des enseignements variés qui vous permettent d’acquérir vos premières compétences en développement dont :
+ Formations courtes et professionnalisantes ;
+ Bonne qualité d’enseignement ;
+ Accessible financièrement ;
+ Possibilité d’alternance.
– Manque de base théorique ;
– Pas adapté pour se constituer un réseau.
Une fois le BAC en poche, il est possible de s’inscrire en BTS. Cependant, nous ne le conseillons pas, car ces diplômes ne sont pas censés vous préparer au métier de développeur•euse. Au contraire, ils forment de manière très efficace à des métiers techniques comme les réseaux ou les télécommunications.
Ainsi, vous pouvez trouver deux types de BTS informatiques :
Au lycée Félix le Dantec, le BTS Systèmes numériques, option informatique et réseaux comporte différents enseignements dont :$
+ Formation courte et professionnalisante ;
+ Idéal pour les projets de métiers spécialisés ;
+ Encadrement des élèves ;
+ Possibilité d’alternance.
– Le BTS SN n’est pas adapté pour devenir développeur ;
– Ne permet pas de se constituer un réseau.
Enfin, nous avons des formations courtes. Elles sont souvent réalisées dans le cadre d’une reconversion professionnelle mais pas uniquement. En effet, certains étudiants d’autres filières réalisent ces formations pour découvrir le développement et élargir leurs compétences. Leur point fort est d’accueillir des étudiant•e•s de tout horizon et de toute classe d’âge. Parfaitement adaptée à un changement de carrière rapide, une telle formation intensive est souvent courte et prise en compte par le compte formation ou le pôle emploi.
Vous êtes en reconversion ?
Nous avons rédigé un dossier complet sur le sujet “Devenir développeur après une reconversion”
De plus, il s’agit de formations très concrètes. Pour cette raison, elles octroient la plupart du temps des compétences en développement, et ce, dans des délais très courts. Toutefois, notons que du fait de la durée de formation, les apprenant•e•s n’acquièrent que bases du codage, qu’il est bon d’améliorer par la suite.
Ces formations sont courtes et se déroulent de manière accélérée. Organisées par projet, elles sont parfaites pour être très rapidement opérationnel.
Parmi ces bootcamps, les formations du Wagon, de Ironhack ou de La Capsule sont réputées.
Comme les autres bootcamps, La Capsule propose différentes formations, dont celle de “ Développeur web & mobile ”. Au cours de ce bootcamp de 10 semaines, les étudiant•e•s ont l’opportunité d’apprendre :
+ S’adapte à des individus déjà en emploi ;
+ Retour sur investissement intéressant ;
+ Formation rapide et concrète.
– Enseigne les bases du codage sans rentrer dans les détails ;
– Nécessite une forte motivation.
Vous préférez prendre votre temps ou ne pas vous déplacer, alors vous pouvez compter sur les formations en ligne. De nombreuses écoles ont formé des milliers d’élèves à distance. Les plus célèbres sont Openclassrooms, Udemy ou la 3W Academy.
Ces formations sont convaincantes si vous souhaitez adapter votre formation à vos contraintes personnelles. Une formation chez Openclassrooms par exemple peut être payée mensuellement et vous pouvez la suivre entièrement à distance. Vous serez accompagné par un mentor tout au long de votre formation et réaliserez des projets tels que concevoir des sites Web ou des applications pour obtenirin fine votre titre RNCP.
Notez que toutes les formations ne se valent pas. Sur Udemy notamment, vous pouvez suivre de nombreuses formations en ligne. Cependant, la certification obtenue n’est pas comparable à un titre RNCP proposé par Openclassrooms ou la 3W Academy.
Prenons l’exemple de la formation intégrateur Web d’Openclassrooms. Il s’agit d’une formation qui se déroule en moyenne sur 9 mois et permet d’obtenir un titre RNCP de niveau BAC+2.
Vous pouvez y apprendre notamment :
+ Facilement accessible via le Web ;
+ Possibilité d’apprendre de n’importe où ;
+ S’adapte à votre emploi du temps.
– Complexité pour préserver sa motivation ;
– Qualité aléatoire des formations.
Citons aussi l’école 42 fondée par Xavier Niel. L’école a été créée pour révolutionner les formations en développement informatique. Entièrement tournée vers l’apprentissage des compétences opérationnelles, la formation est axée sur le travail de groupe et les projets. L’enseignement théorique est délaissé au profit d’une entrée rapide sur le marché de l’emploi.
L’école 42 ne dispose d’aucun programme de formation. L’idée est de permettre aux étudiants d’apprendre par projets uniquement.
La méthode est la suivante :
+ Les élèves sont rapidement opérationnels ;
+ Formation concrète basée sur les projets ;
+ Ouvert à tous les profils.
– Formation exigeante avec une pression importante ;
– Pédagogie peu structurée ;
– Absence d’enseignements théoriques.
Vous avez toujours envie de vous lancer dans les métiers du Web ou de réaliser le jeu vidéo de vos rêves ? Parfait. L’important est de bien évaluer votre projet avant de vous lancer.
Commencez par identifier le budget que vous souhaitez investir dans votre formation ou les aides auxquelles vous pouvez prétendre. Ensuite, évaluez le temps disponible à consacrer à votre apprentissage du code. Si vous avez certaines lacunes, il est aussi important de les prendre en compte pour réviser ces points en particulier.
Tous ces critères sont importants pour identifier la formation la plus adaptée à votre parcours et votre situation actuelle. En outre, nous souhaitons mettre en lumière la nécessaire motivation pour apprendre le développement. Pour maximiser vos chances de réussite, n’hésitez pas à solliciter l’accompagnement et l’encouragement de vos proches. En partageant vos réussites et les étapes franchies avec eux, vous resterez motivés jusqu’au bout !
Nous espérons que les informations et conseils contenus dans ce guide 2023 vont vous permettre d’atteindre vos objectifs. Nous vous souhaitons bonne chance et vous invitons à consulter d’autres guides que nous proposons sur notre site internet. Ils vous permettront de parfaire votre connaissance du secteur et devenir développeur•euse vous aussi.
Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ou "MICI" sont invisibles, mais leurs impacts sur la…
Depuis l'été, j'ai un Pixel qui intègre à la fois un TPU (Tensor Processing Unit)…
On se retrouve dans un nouvel article avec toutes les infos sur cette nouvelle saison…
Pourquoi l’inclusion numérique est essentielle : le point avec Mathieu Froidure. Dans un monde de…
Elles sont passées où les femmes dans la tech ? Entre le manque de représentation…