J’ai toujours attaché beaucoup d’importance au fait d’être bien dans son travail. J’entends très souvent des gens qui souffrent de l’ambiance, de ce qu’ils font ou ne font pas, des rapports qui peuvent s’instaurer. Certes le monde du travail est parfois difficile, mais je ne peux me résigner à croire qu’il doit être morne, triste et éprouvant. Pour ma part, j’ai toujours cherché des entreprises au sein desquelles je me sentirai bien.
Je cherche un job dans lequel je me sens bien maintenant !Voilà un peu plus d’un mois que je suis chez JobProd et j’avais envie de partager avec vous mon retour d’expérience sur ce sujet. J’ai découvert que pour les développeurs, la tâche est ardue, peut-être plus que pour la plupart d’entre nous. Pourquoi ?
1. Beaucoup ont l’habitude de ne pas avoir un job épanouissant, ils sont un numéro anonyme au sein d’une société au beau nom, ils ont fait un constat : coder c’est bien, mais s’épanouir dans le travail, ça n’existe pas. On a besoin d’eux, on les attire à n’importe quel prix. J’entends très souvent : “vous n’imaginez pas combien d’entreprises nous disent que chez elle il fait bon travailler et qu’on y aura tous les avantages, et puis finalement c’est partout pareil”.
2. Pendant ce temps là, d’autres ont plongé dans des start-up qui, aussi bien soient-elles, ne tiennent pas la route, stoppent de nombreux projets et parfois même ferment. Deuxième constat : coder c’est bien, mais les jobs épanouissants, ça ne mène nulle part. Les développeurs expriment leur envie de rejoindre des projets innovants, de se lancer dans l’aventure, de se sentir vraiment utiles. Et puis vient leur désenchantement : “j’aimerais maintenant rejoindre une SSII, pour que les choses soient un peu cadrées et pérennes”.
3. Les développeurs sont sur-sollicités, tout le monde le sait, il est d’autant plus difficile pour eux de démêler le vrai du faux et de déceler les entreprises qui feront la différence.
Voilà ce que je conseille donc aux développeurs. Tout en restant humble, ne vous méprenez pas sur la situation, il ne doit pas y avoir de rapport de force entre l’entreprise et vous.
A. Une entreprise vous dit qu’elle a tous les avantages ? Pourquoi faudrait-il croire quelqu’un sur parole ? Osez creuser, savoir ce que cela veut dire, demander de la matière. On a beau être du côté “futur collaborateur”, on a le droit et même le devoir, de se renseigner sur l’entreprise qu’on a en face.
B. Vous avez des attentes ? Exprimez-les, dites ce qui vous anime, ce qui vous rend motivé au travail, ce qui vous plaît moins et les limites que vous aimeriez poser. Plus vous exprimerez cela, plus vous et votre interlocuteur saurez si vous êtes faits l’un pour l’autre. Lui aussi a intérêt à ce que vous soyez motivé par ce que vous faîtes, vous serez ainsi engagé sur le long terme.
Voilà en tout cas ce que nous faisons chez JobProd : nous creusons 🙂 Les attentes et spécificités des candidats, et l’ADN de nos clients. Nous présentons tout cela honnêtement aux deux parties. Le résultat le voici : les développeurs qui rejoignent une de nos entreprises sont épanouis à 84% (Comme en témoignent nos développeurs). C’est en partie ce qui me rend heureuse dans mon travail !
Aurélie, chargée de la relation candidat chez JobProd
Je cherche un job dans lequel je me sens bien maintenant !
Bonjour,
Merci pour cet article au contenu bien construit et intelligent. Je suis développeur.
Je ne comprend pas pourquoi d’un côté on entend partout « tout le monde s’arrache les développeurs » et de l’autre je n’ai pas l’impression que les salaires augmentent franchement.
Pourtant ce marché obéit aux lois de l’offre et la demande, donc puisqu’il y a pénurie de développeurs les salaires devraient logiquement augmenter non ? Pourquoi ça bloque à ce niveau là ?
Quand on voit la différence entre les USA et la France c’est un gouffre.
J’ai du mal à me sentir valorisé aux yeux des entreprises au moment du recrutement à cause de ça.
Thomas
Bonjour Thomas,
La différence est simple : Salaire/Coût de la vie.
110 000$ aux US est un salaire courant pour un dév. Seulement tu vas avoir l’assurance santé à payer, un loyer plus haut, etc… Et surtout si tu as des enfants, oublies…
La même conclusion peut être tiré avec la Suisse avec ses salaires alléchants de 110 000€.
Par contre, on peut comparer avec quelque chose qui se rapproche de la France : L’Autriche.
Là-bas le coût de la vie est moindre, le salaire pour les cadres y est 10% plus haut et surtout tu payes moins d’impôts. Pour les salaires, c’est comme tu le disais offre/demande qui fait grimper de 10%. Après le coût de la vie c’est fonction de l’endroit (taxes, impôts, gestion, ressources, …).
Arnaud
Bonjour Thomas. Merci pour vos retours et votre commentaire !
C’est vrai que je n’ai pas parlé de cet élément là, il me semble que cela fait partie d’un tout : le métier de développeur n’est pas encore assez valorisé en France effectivement.
Cependant, le salaire seul peut parfois induire en erreur.
En discutant avec des développeurs et des entreprises, voici ce qui m’apparaît :
– Il y a des entreprises qui attirent les développeurs avec des salaires attractifs, mais où il n’y a pas nécessairement d’évolution et où l’épanouissement ne fait pas du tout partie du package. Il faut donc se méfier.
– Il y a des entreprises qui payent un salaire tout à fait correct, sans être démesuré, parce qu’elles se disent « je fais un pari sur ce développeur, je pense qu’il sera bon, qu’il répondra à nos attentes, mais je ne peux pas être 100% sûr ». Si ensuite le développeur répond aux attentes, alors l’entreprise reverra (parfois régulièrement) ce salaire, parce qu’elle sait qu’elle devra le retenir. C’est aussi un moyen pour le développeur de ne pas avoir trop de pression au démarrage.
Je dirais donc que le salaire est important et il faut savoir en parler, mais il fait partie d’un tout. Face à une entreprise, regardez si vous vous sentez valorisé sur les missions, les responsabilités, l’investissement, la prise d’initiative (et les éléments qui vous tiennent à coeur), et en terme de salaire, demandez-vous si l’entreprise saura récompenser cela avec le temps (et demandez-le leur :))
Aurélie