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Et si on parlait d’un sujet qui fait débat ou peut être tabou ? Y’a t’il une pénurie de devs dans le monde comme certains semblent le défendre ?

Avant de commencer, je tiens à préciser que je n’ai aucun conflit d’intérêt, je n’ai rien à vendre, ou à proposer.

Cela étant dit, essayons de décoder tout ça ensemble… Alors sort ton aléthiomètre (si tu n’en a pas, demande à Lyra), c’est parti!

Je jure que mes intentions sont louables !

Le métier de dev devient tendance, et une évidence pour beaucoup qui considèrent que dev = jeux vidéo. Ou du moins que cela conduit aux jeux vidéos(c’est pour ma part ce qui m’a fait venir au web).

C’est plus complexe que cela et bien souvent, cela ne conduit pas du tout au jeux vidéo car les études sont longues, parfois très difficiles. De plus, le recrutement dans ce secteur est de plus en plus exigeant.

Il y a aussi ceux qui cherchent un métier, non pas par passion; mais plus fun que ce qu’ils font en temps normal. Comment ne pas les comprendre ? Voyons comment les premiers de corvées sont traités et notamment durant le confinement ! Sans oublier les curieux qui se laisse séduirent par le côté obscur du code ! 

 

Pourquoi les métiers du développement sont tendances ?

Il y a une tendance qui entoure les métiers du dev ces dernières années.

C’est comme le chant des sirènes, magnifique, envoûtant, qui t’attire parfois dans les abysses, alors que tu ne t’en rends pas compte. 

Attention : non, tu ne vas pas te retrouver dans les profondeurs marines, c’est une image ! Donc tu peux lâcher ton scaphandre et ta combinaison sortie du Grand Bleu, tu ne rencontreras pas de dauphins en cours de route ! Enfin normalement, sinon tu devrais consulter rapidement…

 

Il provient peut être d’une partie des Youtubeurs,  qui mettent en avant l’avantage d’être freelance et de bosser depuis Bali, ou une autre destination de rêve. Ils sont très présents sur les réseaux sociaux, et partagent leur quotidien, faisant rêver de nombreux followers.

Alors oui, il est vrai qu’en tant que développeur, tu peux par la suite travailler de n’importe où dans le monde, soit en tant que freelance, soit en contrat pour une entreprise qui permet ce mode de vie (full remote par exemple). 

Ne commence pas à vouloir investir dans une île déserte bordée de cocotier et de plage paradisiaque, ou encore d’une cabane en Alaska, car il y a quelques petits points bloquants à tout ça, que j’expliquerai dans un autre article.

Ce chant provient peut-être aussi de pôle emploi, et surtout des centres de formations eux-mêmes, qui communiquent beaucoup sur la faculté de devenir développeur en quelques semaines ou mois. Ils surfent sur la vague depuis quelque temps, sans doute à cause de cet argument commun:  “Il y a une énorme pénurie de développeurs dans le monde”

 

Pourtant c’est cool d’avoir autant d’offres?

Il est vrai qu’avec toutes les offres présentes sur le marché (environ 300 établissements de formation recensés en France), il est difficile de faire son choix, et de ne pas y croire. 

Entre présentiel pour les uns, télé-présentiel pour les autres, alternance ou formations courtes, le choix est large et permet donc de répondre à de nombreux profils. Car oui, il y a des profils, nous avons beau tous être des humains, nous avons tous des sensibilités, des capacités cérébrales et intellectuelles,  voire des logiques différentes.

Nous voyons même certains proclamer que “Leur formation” est magique, et leur donnera les pouvoirs héroïques d’un développeur en très peu de temps. 

Mais alors qu’attendons-nous?

Derrière toutes ces promesses, il y a toujours une part d’imaginaire et de fiction en plus de faits réels. Je ne mets pas en doute la bienveillance de ces établissements ! Cependant, n’oublions pas que ce sont des entreprises. De facto un grand nombre de formations sont vraiment de qualité !

Elles permettent de mettre un pied dans le dev correctement et d’avoir des hard-skills (savoir-faire) de bons niveaux à la sortie. 

Y-a-t-il vraiment une pénurie de développeurs sur le marché du travail?

Bien sûr me diront certains ! D’ailleurs nombre d’établissements de formations l’affirment ! Car s’ils existent, c’est qu’il y a une demande des entreprises, non? Et bien en fait c’est plus nuancé que cela. 

Oui, il existe une pénurie de développeurs dans le monde !

Cependant, ce que beaucoup oublient de dire, c’est que cette pénurie concerne les devs seniors, expérimentés (5 ans et plus) mais aussi spécialisés dans certains domaines. Ces devs sont recherchés, souvent pour des technos vieillissantes, dans le but de maintenir des solutions existantes, car trop coûteuses à faire migrer vers une techno plus dans l’air du temps (les solutions bancaires par exemple).

Un dev avec 2 à 5 ans d’exp. en entreprise pourra trouver assez aisément du travail (à condition de réussir les tests techniques et donc d’être compétent pour l’annonce ciblée).

Le marché des juniors est complètement surbooké, saturé; bref peu de place pour des milliers de candidats chaque année (environ 8000 à 10 000/an).

Ce qui représente presque l’ensemble des postes présents sur Indeed (toutes expériences confondues) par exemple, dont un faible pourcentage peut être ouvert aux juniors (10% environ). 

Et tout cela finit par refouler les plus timides (mais qui peuvent avoir des compétences réelles), ou les plus fragiles professionnellement parlant, les plus hésitants, ceux qui passaient par là et qui ont vu de la lumière allumée, les plus fainéants aussi (bien que selon certains, un bon dev est un dev fainéant, et je n’aime pas cette formulation) qui ont la flemme de faire des projets, ou leur portfolio préférant les journées Netflix ou Jeux vidéos. 

Ce qui laisse quelques chances aux plus motivés, et aux plus passionnés qui passeront énormément de temps à faire progresser leurs aptitudes, sans rien lâcher jusqu’au jour où ils décrocheront leur sésame. 

Cette galère que certains ont à trouver un emploi, voir un simple stage se traduit par deux choses principales : 

1- Peu de partenariats constructifs et professionnels existent entre ces centres de formations et les entreprises. Malgré cela, les centres forment des élèves à la chaîne, sans vraiment apporter une solution côté entreprise. 

2- Les entreprises sont de plus en plus restrictives dans leur choix et leur volonté de recrutement. Elles cherchent souvent le mouton à 5 pattes, qui n’existe pas (ou très peu), pour le poste d’un dev junior (salaire compris). Certaines osent même demander 4 ans d’expérience pour un stage… 

Mais pourquoi est-il aussi méchant?

Et bien chers amis, je ne prétends pas avoir raison sur tout, et mes paroles ne sont pas paroles d’évangiles. Chacun se fera son opinion sur le sujet. 

Je ne suis pas “méchant”, j’essaye juste de lever quelques tabous qui perdurent trop, ont laissé et laisseront trop de monde sur le carreau. J’ai vu des pépites dans mes camarades de promos ne pas réussir à trouver un job car on ne leur donne pas leur chance. Ils retournent dans un travail dit alimentaire. Personne ne nous parle de cette réalité et de ces difficultés avant la formation. 

Et sur ce sujet je me sens chanceux, mais cela me fait mal au cœur de voir tous ces camarades, avec qui j’ai partagé ces nombreux mois, galérer à ce point. Tout n’est pas de la faute des centres de formation, bien au contraire, les entreprises en sont les premières responsables. Là où ils sont fautifs, c’est de continuer à gagner de l’argent, sans changer leur discours de vendeur de rêve et participer à entretenir une certaine misère sociale dans un climat déjà délétère. 

Les étudiants doivent aussi se remettre en question! J’ai vu plusieurs camarades de promo ne pas réussir à trouver un emploi, car eux même ne se donnaient pas les moyens d’y arriver. Que ce soit dans la manière de candidater, la volonté de progresser, ou de se présenter. Il n’est pas normal d’entendre des étudiants se plaindre de ne pas trouver d’emploi alors qu’ils n’ont ni portfolio, ni projets à présenter à un recruteur. Sur quelle base les recruter ? Le test technique ? Pas suffisant, et cela occulte tous les soft-skills (savoir-être) du candidat.

Que faire alors, Sherlock?

Je pense que les centres de formation devraient généraliser les efforts produits par certains pour faire évoluer les choses et mettre le paquet là-dessus quitte à réduire un peu le nombre d’étudiants qui rentrent chez eux chaque mois. 

Moins de moyens sur la com et la promotion de leur “école”, mais plus sur le développement de partenariat avec les entreprises de la tech, mais aussi les PME. Moins de blabla et plus d’actes ! 

Mettre en place de plus en plus d’alternance, ce qui donnera plus de chance à l’étudiant de gagner en expérience, et donc pouvoir trouver un emploi à la sortie, puisque c’est ce que réclame en priorité les entreprises. Certains établissements proposent des offres intéressantes ! Je suis pour le « garantie satisfait ou remboursé », mais à la sauce tu ne trouves pas d’emploi tu es remboursé. 

Ou encore, tu n’as pas les moyens de payer ta formation ou les financeurs refusent de te financer alors que tu as un méga potentiel, alors tu commenceras à rembourser tant par mois qu’une fois que tu auras trouvé ton premier job de dev.

 

Et Pôle Emploi dans l’histoire?

Ensuite, il faut que Pôle Emploi prenne enfin son rôle au sérieux, et accompagne ce genre d’initiatives de vouloir faire évoluer les recrutements et les mentalités dans les entreprises françaises. Mais aussi, qu’il soit plus regardant sur le taux de retour à l’emploi (qui est loin d’être au niveau promis avant formation), car là se trouve la triste réalité ! 

Certains établissement annoncent des 75/80% de taux de retour à l’emploi. Or la réalité des témoignages, mais aussi le baromètre de pôle emploi semble dire le contraire. 

Mélangent-ils les gens qui retournent dans leur ancien emploi, les gens qui poursuivent leurs études au stade supérieur ou dans une formation du même acabit car ils estiment ne pas être opérationnel et passent ainsi de centre de formation en centre de formation?

Comble du paradoxe : j’ai vu que quelques étudiants (qui après avoir suivi une formation dans un centre de formation et n’arrivant pas à trouver d’emploi ni de stage) financent ou se font financer une seconde formation (parfois la même) dans le même centre, pour suivre de nouveau la même formation. C’est là que le bon sens devrait dire « Non »! 

Ces étudiants ne se sentent pas de refaire des tutos, tenter des projets persos, lire de la doc’, et voir des replays s’ils en ont à disposition. Mais, ils sentent le besoin d’être accompagnés par des formateurs pensant ainsi que cela leur ouvrira les portes des entreprises plus facilement après. 

Il faut savoir que la réalité du taux de retour à l’emploi, dans un job de dev ou en stage, est plus proche de 30%.  Cependant cela commence à changer, car certains centres de formations commencent à avoir plus de trois ans d’existence et donc des stats en termes de retour à l’emploi et de gage de qualité. 

 

Quelle est ma légitimité pour parler de ce sujet?

Je suis un développeur full stack (ou hybride je préfère), qui a suivi une de ces formations. J’ai donc un retour d’expérience qui peut se vérifier facilement, mais aussi des camarades de promos qui ont aussi souvent un avis là dessus. 

Cela me permet d’avoir un retour d’expérience proche de la réalité du terrain et notamment sur ce sujet. 

Et je peux le dire, sur 100 camarades environ, que j’ai côtoyé, très très peu ont trouvé un emploi ou un stage. Cela dit, certains restent discrets sur le sujet, mais Linkedin parle pour eux. En gros, nous sommes à peu près 8% sur ces deux promos. 

Conclusion?

Pour conclure ma thèse, je ne tape pas sur ces centres de formation. Beaucoup permettent à de nombreuses personnes de se reconvertir professionnellement, mais aussi de trouver un réel bonheur dans leur vie pro, de faire de belles rencontres et de mettre un premier pied à l’étrier d’une carrière de dev.

Mais ces derniers temps, beaucoup se transforment en usine à gaz, préférant la quantité (€€€) à la qualité, laissant ainsi les étudiants qui mettent leur vie professionnelle dans leurs mains, sur le bas côté créant ainsi, de la frustration, du stress et des problèmes en tout genre; notamment quand la personne a pris un crédit pour financer sa formation (quelle n’arrive plus à payer ses créances car elle ne trouve pas de boulot).

Cela se ressent aussi dans la sélection des étudiants, où il est parfois préféré de ne pas être trop regardant sur les compétences, motivations et capacités du futur étudiant à devenir dev, plutôt que d’être plus exigeant sur le choix des étudiants.

Vous l’aurez compris, le sujet est large et mérite bien plus d’attention que de simples articles, ou threads sur les réseaux sociaux. Il ne pourra trouver une conclusion heureuse pour tous, que lorsque les lignes bougeront. Autrement nous perdrons le vivier de développeurs formés, qui arrêteront où quitteront le pays pour tenter l’aventure dans d’autre pays qui recrutent aussi. Cela aura un impact pour l’ensemble de la communauté des devs, la french tech, et l’ensemble du monde numérique français. C’est aujourd’hui qu’on forme les devs de demain.

 

Sur ce, méfaits accomplis!

Le Blablacode

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dans le développement web, les séries,
les films et le gaming.

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Jerry Dumont d'ITer

Auteur Jerry Dumont d'ITer

Développeur fullstack JS, youtubeur, passionné de pop culture, de SF, de hardrock, curieux de nature et ayant un cerveau qui tourne à 3000 à l'heure(y a du monde dedans...) et qui adore papoter!

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Rejoignez la discussion 9 Commentaires

  • Alex dit :

    Hello,
    Très bon article, cependant je voudrais revenir sur cette phrase assez réductrice selon moi: « les plus fainéants aussi (bien que selon certains, un bon dev est un dev fainéant, et je n’aime pas cette formulation) qui ont la flemme de faire des projets, ou leur portfolio préférant les journées Netflix ou Jeux vidéos.  »

    Je n’ai pas de projets dev perso, pas de portfolio et je ne contribue pas à l’open source sur mon temps libre et cela ne m’a jamais posé de soucis pour trouver du travail et je ne me considère pas comme un « dev fainéant ».
    On peut vouloir faire autre chose de son temps libre et ne pas avoir envie de coder après 8h de boulot : on a le droit d’avoir d’autres passions, on peut avoir une vie de famille, une vie sociale et ça ne doit pas désavantage dans la recherche d’emploi selon moi. Demande t-on à un médecin si il soigne gratuitement sur son temps libre ?
    J’aime mon métier mais ce n’est pas ma passion et je n’ai pas envie de coder sur mon temps libre : est-ce donc normal que je peux pas prétendre à certains jobs sous ce prétexte de cela ?

  • PrancingPony dit :

    Mec, ta réf à Lyra m’a fait bien perdre 10min en documentation inutile, t’es relou. Mais le reste est cool, donc merci 😉

    • Jerry Blablacode dit :

      Au moins tu as fait l’effort de recherche lol merci de t’être prêté au jeu !

    • Jerry Blablacode dit :

      En effet c’est un sujet vaste et compliqué si l’on ne veut pas passer pour un bourrin. Je reste persuadé que pour trouver un emploi en tant que junior, il faut pratiquer au max. Et être passionné sera d’autant plus simple quand tu es face à des difficultés, des bugs, des incompréhension.

      Un passionné s’en sortira toujours plus vite qu’un autre car il ne va pas compter les heures et ne lâchera rien, là ou la personne qui pratique de manière alimentaire, aura plus facilement tendance à remettre à demain, voir plus tard.

      C’est comme un pâtissier ou un cuisinier, celui qui le fera par passion, sera toujours meilleur au final que celui qui le fait par nécessité alimentaire. Il n’y a qu’à voir les meilleures ouvriers de France, ou les compagnons du devoir, sont réputés à travers le monde, parce qu’ils sont la crème de la crème. Ils occupent des postes que d’autre n’accéderont jamais, car il ne s’en donne pas les moyens. Quelqu’un qui dit « je fait mes 35h et après basta », ne peut pas espérer avoir les mêmes compétences que celui qui fait 60h (de pratique bien-sûre !).

      Donc je pense qu’un passionné deviendra meilleur qu’un non-passionné avec le temps, le gap sera plus important. Et de ce fait il trouvera plus facilement des emplois passionnants, dans des entreprises importantes et à des salaires plus important.

      Et dire cela n’est pas péjoratif de dire « fainéant », je pourrait aussi dire pas motivé, ou non passionné, ou encore pas actif. Bref tant mieux pour toi si tu as réussi a être recruté sans même un GitHub actif ou un portfolio, cela me laisse curieux d’ailleurs, mais sache que c’est extrêmement rare de réussir sans cela.

      Le monde du travail est une jungle, dans laquelle plus tu es bon, plus tu as de chance d’être recrutable (avec d’autres éléments comme le salaire etc… mais ce n’est pas le débat).

      Après ce n’est que mon humble avis, que j’ai construit au fur et à mesure de ma carrière et de mes expériences passées. Mon objectif n’était pas que quiconque se sentent choqué ou blessé, mais parfois la vérité est difficile à entendre.

      Merci d’avoir pris le temps, passe une très bonne journée.

      • Alex dit :

        Hello

        Merci d’avoir pris le temps de répondre.

        Je suis d’accord avec toi, qu’un passionné qui pratique 10/15h de plus qu’un non passionné sera meilleurs. Mais je pense aussi que seul les qualités techniques ne suffisent pas à être un bon dev ( la notion de bon développeur est relative après) ; un bon relationnel, de la patience, bien communiquer, de la pédagogie, de la prise d’initiative, prise de décision etc… Après tout dépendra de ce que recherche l’entreprise

        Et aussi tout dépend ce que le dev recherche, si on veut être le meilleur, travailler dans les meilleurs entreprises sur des sujets pointus en effet, seul les 40h/semaine ne suffiront pas, mais cela couvre peu d’entreprise en France. Personnellement je travaille pour vivre et non pas l’inverse, je me forme durant mon temps de travail, pareil pour la veille ( un peu au petit dej quand même j’avoue), je ne suis donc pas larguer lorsque je discute avec des devs lors des salons ou lorsque je suis des conférences, mais je suis conscient que je ne serais jamais aussi pointu que certain, cela ne me dérange pas.

        Mon message était plutôt dans le sens qu’il ne faut pas culpabiliser les devs qui n’ont pas envie de passer leur temps libre à coder, que cela ne les empêchera pas d’être compétitif sur le marché du travail selon moi. Alors, en effet pour les juniors c’est peut être plus compliqué maintenant qu’il ya 10 ans, mais après je pense que l’expérience prime.

        Cela est bien sur mon avis, je ne dis pas que j’ai raison. Et je travaille en province, peut être qu’à Paris c’est différent.

        Et le reste de l’article est très bon, bravo :).

        Bonne soirée

  • Merci pour cet article écrit de l’intérieur, avec le cœur.

    Il existe un intermédiaire entre les centres de formations et les entreprises, par exemple « Coder pour changer de vie », loin de Bali avec les pieds encrés dans le terrain (bientôt 20 ans d’expérience). Il est possible de trouver un accompagnement de qualité avec de l’expérience pour réussir ces transitions.

    Pour en savoir plus : https://coder-pour-changer-de-vie.com

    Et en plus il écrit sur Welovedevs 🙂 https://welovedevs.com/fr/articles/coder-pour-changer-de-vie-par-nicolas-georgemel/

  • Anthony dit :

    J’adhère énormément à tout ça en tant que développeur mais aussi formateur à coté, as-tu des sources pour les chiffres avancés dans l’article. Parce que ca me parait plausible mais j’aurai aimé de quoi le prouver pour en parler autour de moi.
    Merci

  • Chuck dit :

    Hello,

    Très bon article qui rejoint entièrement l’analyse du marché que je me suis fait et dans laquelle je ne me situe malheureusement que trop bien.
    Je sors tout juste d’une de ces formations rapides (chez Simplon pour ne pas la nommer) et j’ai l’impression d’avoir été floué, qu’on m’a menti.
    Malgré les promesses d’un marché en tension dans lequel « les recruteurs viendront te chercher, t’inquiètes pas » je me heurte à un mur: d’un coté les annonces pour CDI aux exigences mirobolantes (des années d’expérience ainsi qu’une maitrise poussée d’un panel de technos toujours plus nombreuses même pour les postes dits « juniors »), de l’autre une poignée d’annonces pour alternance sur lesquelles se ruent des centaines de juniors en panique ne laissant une chance qu’à l’élite d’entre eux (les faux juniors).

    Sur une promo de 22, deux ont trouvé un CDI (l’un avait un excellent niveau technique avant la formation, l’autre excelle en éloquence et donc aux entretiens), quatre sont en passe de signer une alternance et les autres sont au point mort, ça ne représente que 27% de succès à l’approche de la rentrée ce qui n’est pas franchement encourageant.

    Dans ces conditions je ne vois que deux issues d’ailleurs évoquées dans ton article: lâcher l’affaire et retomber dans l’enfer des jobs alimentaires au smic OU continuer l’autoformation tout en codant des projets solides à présenter dans son portfolio pour se démarquer du junior lambda médiocre (c’est dit sans mépris aucun, je considère l’être actuellement et ça ne suffit par sur le marché).
    J’opte pour cette seconde solution tout en sachant que mon temps libre et mon temps tout court ne sont pas infinis, on verra bien où cela me mène.

    Merci pour cet article en tout cas.

  • Yang dit :

    Je suis pas mal d’accord avec ce post,

    À titre personnel, j’ai eu de trop nombreux refus à la sortie d’étude dû au manque d’exp pro et j’ai pratiquement fait 1 an sans activité (ce qui est très dur moralement, ce n’est pas la flemme mais c’est genre une depression et heureusement que j’étais bien entouré pour me motiver à continuer à chercher).
    Finalement pu obtenir mon premier cdi à force de chercher, surtout dans d’autre région de France.

    1 an plus tard j’ai quitté ce cdi et j’ai réussi à trouvé un nouveau poste qui me correspond mieux en même pas 2 semaines

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