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Découvrez le portrait de Jean-Rémy, qui officie chez Esker, 

Quel est ton parcours professionnel ?

Je suis actuellement Développeur chez Esker, au sein du service Business Development, dédié au développement de nouvelles solutions. Mon cursus scolaire ne me destinait pas du tout à devenir développeur puisque je suis diplômé d’un Master spécialisé en comptabilité réalisé à la Toulouse Business School.
J’ai toujours eu une appétence pour la programmation et j’ai tout de suite bifurqué dans ce domaine après mes études. Du coup, on peut dire que j’ai un profil “hybride”, à la fois commercial et technique, mais surtout 100% autodidacte pour la partie développement !

Qu’est-ce qui t’a motivé à devenir développeur ?

C’est une vraie réconciliation entre mon projet professionnel et mes réelles aspirations. Dès le lycée, je me suis intéressé à la programmation, profitant de chaque opportunité qui se présentait pour customiser des sites web. Cependant, mon parcours scolaire m’a amené à entrer en école de commerce. J’ai choisi d’y suivre le parcours le plus technique en me spécialisant en comptabilité. Durant mon cursus, j’ai eu l’opportunité de travailler sur la transition digitale du cabinet d’expertise comptable dans lequel je faisais mon stage de césure (en plus des missions traditionnelles de saisie comptable !). Ça m’a conforté dans l’idée que la compta ne serait pas mon avenir. Au contraire, j’ai vu dans l’informatique une réelle occasion de créer des solutions permettant d’améliorer nos manières de travailler.

Comment as-tu sauté le pas ?

En sortant d’école, j’étais coincé dans un cursus d’audit comptable et ça ne me plaisait pas. J’ai donc créé ma boîte pour me lancer à temps plein sur du développement informatique. Pour mon projet, j’ai choisi un champ d’application que je maîtrisais grâce à mes études : j’ai développé de A à Z une plateforme SaaS qui visait à partager en ligne de la donnée légale d’entreprises (notamment les données financières).
Ces deux années passées sur mon projet m’ont énormément appris.

Comment as-tu appris à coder en autodidacte ?

Puisque je partais de zéro, il a fallu commencer par les bases, en comprenant comment fonctionnait un ordinateur par exemple… Ensuite, j’ai été très vite confronté à l’importance du choix du langage et des framework. Après avoir lu pas mal de documentations sur les différentes technos, j’ai opté pour le Javascript qui a l’intérêt d’être utilisé à fois en back et en front. Il y a aussi un vrai travail d’investigation pour trouver les bons tutoriels sur le web ! On peut s’inspirer d’exemples de code en open source ou de répertoires Github pour voir ce qui a été fait par d’autres développeurs (même si des explications sur les choix de développement manquent cruellement !). Les documentations officielles restent mes références. Je les consulte à chaque fois que je découvre un nouveau framework par exemple. Finalement, apprendre à coder en autodidacte demande pas mal de motivation mais c’est tout à fait faisable, il ne faut pas en démordre !

Quelle est l’entreprise qui t’a fait confiance ?

J’ai découvert Esker un peu par hasard : une personne de l’équipe recrutement m’a contacté après avoir vu mon CV en ligne. Le secteur d’activité de la dématérialisation des documents comptables faisait parfaitement écho à ma double casquette Comptabilité/Développement. Mon profil atypique les intéressait et ils m’ont proposé un poste au sein de l’équipe Business Development.
J’ai donc rejoint Esker en janvier 2019 en tant que Consultant en charge de la customisation de nos solutions pour nos clients. Depuis 6 mois, je suis Développeur dans le même service. Je travaille actuellement sur une extension VS Code pour connecter le plus étroitement possible notre plateforme SaaS Esker On Demand et notre environnement de développement. A la clé, un double objectif : côté back, y centraliser tous nos outils d’aide au développement (notamment tous les petits scripts développés au fil du temps), et côté front, améliorer l’interface graphique pour faciliter l’onboarding des nouveaux collaborateurs et de nos partenaires.

Comment caractériserais-tu tes débuts en tant que développeur ?

A mon arrivée chez Esker, je ne savais pas comment un projet en développement de logiciel était géré : les problématiques de test et de qualité ne me concernaient pas forcément lorsque je travaillais sur mon projet. De plus, je ne connaissais absolument pas mon niveau en programmation : comme je n’avais pas vraiment eu à travailler avec d’autres développeurs, je n’avais jamais eu de retour d’expérience sur la qualité de mon travail.
Dès mon arrivée, j’ai tout de suite été très à l’écoute des feedbacks, pour gommer mes mauvaises habitudes. J’avais aussi une soif d’apprendre et je me suis beaucoup inspiré des bonnes pratiques de mes collègues. A l’inverse, mon équipe m’a tout de suite encouragé à contribuer à nos bases de connaissances et à proposer des scripts pour automatiser certaines de nos tâches. Cet environnement stimulant et bienveillant a été essentiel à mon épanouissement.

J’ai également découvert la méthodologie agile : une organisation très réactive qui place le feedback utilisateur au cœur de sa philosophie. Les besoins utilisateurs sont clairement formalisés via les stories et toutes les étapes d’un projet IT sont abordées en un laps de temps très court (sprint de 15 jours). Cette manière de travailler a posé le cadre qui me manquait et me convient très bien : elle implique des objectifs précis pour développer efficacement de nouvelles fonctionnalités.

Quelle force retires-tu de ton parcours professionnel (ou de tes choix) ?

Je dirais l’humilité : n’ayant pas le bagage scolaire traditionnel en informatique, je me remets constamment en question pour écrire du code de qualité. Je suis très à l’écoute des feedbacks, qui me permettent de m’améliorer continuellement, tout en n’ayant pas peur de défendre mes convictions !
La curiosité est mon moteur : j’apprends un maximum des projets sur lesquels je travaille et n’hésite pas à questionner l’existant pour comprendre les choix de mes collègues et proposer, si besoin, des idées d’optimisation. Je pense que c’est cette curiosité combinée à une certaine ténacité qui m’ont permis de réussir à accomplir mon projet professionnel en devenant Développeur au sein de mon équipe !
Aujourd’hui, je souhaite vraiment continuer à développer mes compétences informatiques et Esker est une très bonne école !

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui voudrait suivre le même chemin que toi ?

Il faut être motivé et persévérant car la route est longue ! Au début, il faut accepter l’inconnu : ne pas bloquer sur quelque chose qu’on ne comprend pas mais plutôt avancer pas à pas, par tâtonnements. Ne pas chercher à être trop perfectionniste (du moins au début), et adopter plutôt une approche pragmatique qui impliquera parfois des renoncements. En termes de compétences, il est vraiment utile de développer des connaissances en algorithmie pour progresser plus rapidement. Maîtriser les fondamentaux de chaque langage, ainsi que les principaux design pattern (rien ne sert de réinventer la roue !) vous servira aussi beaucoup. Enfin, je pense qu’il est important de rechercher un environnement de travail dans lequel vous pourrez vous épanouir et vous sentir valorisé. Une entreprise telle qu’Esker, avec un fort esprit start-up, une ouverture d’esprit et une volonté de constamment se challenger devrait faire votre bonheur !

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Jean-Rémy Cligny

Auteur Jean-Rémy Cligny

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