Il y a quelques semaines, on avait l’intuition que le télétravail était mort et enterré. On a décidé de poser la question à nos clients.
Alors ils étaient agréablement surpris, parce qu’ils n’ont pas l’habitude. C’est un peu la première fois que l’on fait ce type de sondages éclair. Si vous n’avez pas été consulté, n’hésitez pas à me pousser un e-mail, et je m’assurerai que l’on ne vous oublie pas la semaine prochaine. Aussi, on a envoyé les premiers e-mails autour de 15 Juin et je suis parti en congé pat juste après, ce n’était pas l’étude la mieux exécutée. Mais vous n’êtes pas là pour connaître ma vie perso, mais comment votre vie Pro va impacter votre vie Perso. Et est-ce que vous allez devoir changer de poste pour continuer à vivre comme vous l’aimez ?
La première question qu’on leur a posée concerne le temps de retour au bureau. La bonne nouvelle, c’est qu’un seul répondant fait un retour complet au bureau et c’est une PME industrielle.
3 répondants sur 5 reviennent 2-3 jours par semaine, 1 sur 5 revient une journée par semaine. Bref, le bureau navigue entre la commodité et la contrainte.
J’ai particulièrement été intéressé par le retour de GB&SMITH (voir les postes ouverts). Ils ont effectué plusieurs sondages en fonction des périodes et ont suivi la direction de leurs salariés. 15% souhaitaient du travail à la maison complet, 80% souhaitaient une alternance 2-3 jours semaine. Marine nous a indiqué que le temps au bureau est privilégié pour les moments collectifs pour certaines équipes. C’est un point de vue partagé par le CTO de la startup Revers.io, Vincent Torres : « Travail individuel plus performant en télétravail, réunions / ateliers ponctuels au bureau car travail en équipe plus productif sur place ».
C’est une contrainte ou une commodité comme l’illustre le témoignage de NOC (voir les postes ouverts). « Nous laissons chaque membre de l’équipe totalement libre de l’endroit d’où il ou elle travaille. Nous n’avons pas fixé d’autres règles. Nous avons tous les cas de figures : certains sont a 100% en présentiel et on a aussi des gens 100% remote. » témoigne Thierry Poupart, dirigeant de l’ESN à taille humaine.
L’auto-détermination est également prônée par l’équipe de We Craft Apps, même s’ils sont presque 3 jours par semaine au bureau : « Chez We Craft Apps, on reste assez remote friendly car c’est au libre choix de chacun de juger s’il souhaite revenir ou pas, ou passer n jours par semaine 🤷♂️ »
Alors c’est évident, École O’Clock (ils recrutent des formateurs sur WeLoveDevs) qui était déjà en travail à distance complet ne va pas revenir au bureau. C’est le cas également par exemple pour les startup Hozana.org ou Alias (Code is Law).
Ce que le confinement a précipité c’est l’adoption des outils nécessaires au travail à distance. C’est ce que témoigne Fanny, Chargée de RH chez Safti (voir les postes) par exemple.
Beaucoup de retours indiquent que l’envie de faire plus de remote était déjà présente avant. Le fait que ces outils ne soient pas adoptés dans l’ensemble de l’entreprise pouvait bloquer le changement d’organisation. Un bloquant temporaire, qui a été éjecté par le confinement forcé.
65% des répondants avaient une équipe tech colocalisée avant la crise sanitaire.
Christophe Triquet, dirigeant de Benefiz nous indique que le remote est un choix depuis le début, et que c’est le choix de l’efficacité, du confort pour chacun et surtout l’opportunité de recruter dans la France entière. C’est ce que confirme également Olivier Salesse cofondateur de Mental Works : « Attirer les meilleurs talents passe aussi par la prise en compte de l’équilibre entre vie personnelle/familiale et vie professionnelle. Il faut donc s’adapter à chaque situation et rester souple car un collaborateur épanoui est plus engagé et plus productif, c’est gagnant/gagnant 😉 »
Pour 60% des répondants, le retour au bureau n’aura pas d’impact sur le turnover dans l’IT. En même temps, les entreprises ont l’air d’avoir choisi le remote partiel. Cela signifie qu’elles vont continuer de recruter dans un périmètre limité géographiquement. Cela ne va pas avoir pour impact la libéralisation du marché du travail que pourrait avoir un mouvement massif vers le full-remote.
Les clients sont quand même très optimistes pour leurs recrutements en 2021. Et ça c’est une bonne nouvelle !
Alors forcément oui, les clients les plus engagés de WeLoveDevs sont des entreprises qui recrutent. Cela biaise donc nos résultats.
Ce sont à 35% des éditeurs de logiciel, et 50% d’entre eux sont des petites entreprises (0-25 personnes). Et c’est très représentatif de notre clientèle historique.
Il faut voir que plusieurs de nos clients grands comptes n’ont pas pu se prononcer. Certains parce que le consensus n’est pas présent. D’autres parce que les négociations sociales sont bloquées pour l’instant. Et enfin, certains ne souhaitent pas décider tant que le contexte sanitaire ne sera pas plus « définitif ».
Le détail des réponses peut être consulté ici.
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