Aujourd’hui on va parler des réseaux sociaux. Ceux-ci sont de plus en plus indispensables pour assurer votre visibilité, Internet étant devenu le réservoir idéal pour les recruteurs. On y verra aussi qu’il faut faire très attention à ce qu’on y publie.
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Tout d’abord sachez que bien souvent les recruteurs n’hésiteront pas à faire une recherche par l’intermédiaire d’Internet sur vous pour trouver un maximum d’informations. Certains vont même jusqu’à utiliser des méthodes de détective, en se faisant passer pour une de vos vieilles connaissances pour que vous leur ouvriez les vannes de vos espaces plus privés sur les réseaux sociaux. Enfin bref un bon moyen de contrôler ce qui traîne comme informations sur vous est de faire une recherche sur votre nom par l’intermédiaire d’Internet. Il convient de le faire sur un navigateur vierge de tout cookie qui pourrait vous identifier… pour une fois qu’Internet Explorer sert à quelque chose. En effet Google en particulier tend à personnaliser les résultats de recherches, ce qui fausserait les résultat. A ce sujet il vaut mieux d’ailleurs désactiver l’historique de recherches dans les paramètres et autres joyeusetés du genre… (Et tant qu’à faire utiliser Tor…)
Passons maintenant en revue les réseaux sociaux les plus connus.
LinkedIn : le must
Autant être franc, LinkedIn est actuellement le meilleur endroit pour assurer votre visibilité, en particulier si un jour vous comptez faire un tour à l’étranger. On trouve beaucoup de recruteurs anglophones, aussi il est positif de maîtriser cette langue.
Un point toutefois très important : pensez à faire votre CV en plusieurs langues si vous voulez attirer des recruteurs de différents pays. Non seulement ça leur plaira car ils se diront : « enfin quelqu’un qui fait un effort » mais en prime ça leur indiquera qu’ils peuvent vous contacter. Dès lors avoir son CV en anglais en plus du français apparaît comme étant un minimum.
Un autre point est de penser à utiliser les mots-clef qui correspondent à vos compétences. De nombreux recruteurs font des recherches en se basant sur ceux-ci aussi il convient de bien les choisir, par exemple Java et JEE.
Un dernier point (ouf !) est qu’il est bien d’avoir des recommandations de la part d’anciens collègues, et des « endorsements », en d’autres termes des gens qui reconnaissent vos compétences. Plus vous en avez en particulier dans votre domaine de compétences mieux c’est, car ça joue là encore sur votre référencement auprès des recruteurs.
Se lancer sur LinkedIn
Evidemment il sera compliqué de vous lancer sur LinkedIn si vous ne connaissez personne… Aussi il convient de faire plusieurs choses :
– Avoir un CV suffisamment détaillé et complet.
– Indiquez les langues que vous parlez. Le fait que j’indique que j’ai des notions de polonais m’amène régulièrement des offres sur Varsovie, et honnêtement à moyen terme ça se peut que j’y aille…
– Bien remplir vos mots clef, c’est hyper important. De nombreux recruteurs ne savent rien faire d’autre que grep
… Mais bon on ne peut pas trop leur en vouloir d’un côté car l’informatique n’est pas leur métier. D’un autre si quand même car ce sont les mêmes qui filtrent les gens sur le diplôme…
– Commencer par rechercher vos anciens collègues et leur faire des demandes de contact.
Avoir dès le premier jour une dizaine de contacts aidera grandement ensuite à agrandir assez rapidement votre réseau. En effet dans notre secteur les recruteurs mordent vite… N’hésitez pas non plus à accepter plus de monde que moins sauf évidemment les commerciaux de SSII dont le nom commence par A (faut pas abuser non plus…) car c’est comme ça que petit à petit vous vous rendrez plus visible.
Viadeo : l’outsider
Viadeo est l’éternel concurrent de LinkedIn, et si j’en juge le nombre de demandes que j’ai sur LinkedIn et celles sur Viadeo ce dernier m’apparaît clairement en perte de vitesse. Après ce n’est peut-être qu’une impression.
Toujours est-il que les conseils qui s’appliquent à LinkedIn s’appliquent aussi pour Viadeo, à ceci près que rien ne sert de faire un CV en anglais ici. En effet l’outil n’est utilisé que par des recruteurs francophones, et plus généralement français.
Twitter peut être aussi intéressant si vous avez des trucs à raconter. Mais là, attention à ce que vous dites ! En effet vous pouvez très bien vous griller auprès des gens et autant on met des années à se construire une réputation, autant celle-ci peut être défaite en quelques heures suite à une com’ maladroite. D’autre part les recruteurs ne s’intéresseront à vous que si votre nombre d’abonnés est très supérieur à vos abonnements.
Facebook et Google+ : attention !
On ne le répétera jamais assez, mais faites très attention avec Facebook et Google+, en particulier à ce que vous racontez. Des salariés d’Alten en ont fait l’amère expérience. Vous me direz c’est Alten mais quand même.
Donc faites très attention à ce que vous publiez, et ce d’autant plus si vous n’avez pas d’homonymes. Dans mon cas ça ne pose pas trop de problèmes mais ce n’est pas vrai pour tout le monde hélas. Si vous êtes dans mon cas, faites attention à éviter de mettre des photos de vous en visibilité publique, de façon à compliquer les recherches sur vous. De même évitez de mettre des infos qui pourraient vous démasquer telles que votre lieu de résidence ou de naissance. Comme on dit souvent et ça s’applique particulièrement à Facebook : vivons heureux, vivons cachés.
Maintenant si vous n’avez pas d’homonymes inscrivez-vous avec un surnom qu’on vous attribue souvent, ou abstenez-vous, ce qui est encore mieux !
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Julien
Moi c’est Julien, ingénieur en informatique avec quelques années d’expérience. Je suis tombé dans la marmite étant petit, mon père avait acheté un Apple – avant même ma naissance (oui ça date !). Et maintenant je me passionne essentiellement pour tout ce qui est du monde Java et du système, les OS open source en particulier.
Au quotidien, je suis devops, bref je fais du dév, je discute avec les opérationnels, et je fais du conseil auprès des clients.