Damien, figurant parmi le top 3 des meilleurs développeurs Ruby, nous explique pourquoi il a participé à ce concours mensuel et ce qu’il en retire. Retour sur son interview !
Je teste aussi mon niveau en développement informatique dans ma techno !
Je suis tombé dans l’informatique quand j’étais petit, en CM1, quand un To7 est arrivé à la maison. Créer des images avec du code m’a fasciné immédiatement, et c’est toujours le cas aujourd’hui; c’est d’ailleurs ce qui m’a amené au Web. Je suis donc très majoritairement autodidacte : j’avais appris le Basic avant le collège, l’assembleur 68000 et le C avant la terminale. Mon DUT m’a permis de consolider mes acquis un peu épars à l’époque. Je pense notamment à la programmation objet, dont je n’avais pas réussi à saisir le sens. Les technos web, je les ai apprises par la suite, « sur le tas », parce que j’en ai eu besoin.
Je choisis la techno en fonction du projet, des attentes du client et/ou de l’employeur. Ruby on Rails est parfait pour un prototypage ou un développement rapide en environnement agile, Symphony2 est devenu très bon également et a l’avantage de tourner partout où PHP est disponible… Je m’intéresse actuellement beaucoup à Javascript, qui est en train de s’universaliser. De l’app mobile au serveur d’application, en passant par le bureau de Gnome, il est largement sorti du navigateur et est en train de s’imposer partout. Je suis également Swift d’Apple de près, son prochain passage en Open-Source promet d’être très intéressant.
Pour évaluer où je me situe, et ouvrir éventuellement d’autres possibilités professionnelles, par un autre biais que les démarches habituelles. La difficulté pour un autodidacte dans mon genre, c’est de prouver ses compétences, qui outrepassent largement ce qu’indique la rubrique « formation » du CV, ce qui a fait, dans mon cas, tiquer plus d’un employeur potentiel. Le test technique est une solution. Pour l’anecdote, le résultat des tests ne m’a pas vraiment remonté le moral sur le moment : j’ai été déçu par la note brute, et je n’ai prêté attention au décile communiqué par JobProd. Maintenant que j’en ai pris connaissance, je suis plutôt content ! 🙂
Ils sont suffisamment vicieux pour que quand on tombe sur une question facile, on se demande : “mais où est le piège ? ». Il y a parfois des situations où, d’ordinaire, je vais jeter un œil à la doc pour vérifier. Pas possible ici vu le temps imparti. C’est challengeant !
Ne faites pas comme moi : soyez en forme pour les passer et révisez un peu avant ! Ca vous pourrait vous éviter un bon mal de crâne.
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