Pour celles et ceux qui se le demandent, il ne s’agit pas d’un métier disparu de nos contrées qui implique de se munir d’un bâton magique vers un point d’eau enfoui. Il s’agit bien du métier de sourceur-ceuse. Si vous voulez en savoir davantage, Laurent Brouat de l’Ecole du Recrutement (qui a d’ailleurs été l’hôte de cet event avec Nicolas Galita et Jennifer Boukris) en parle parfaitement ici.
Bonne lecture !
Alors déjà, ça paraît con, mais on ne recrute pas un développeur : on recherche un expert du développement logiciel. Pour les profils juniors, évitez de tomber dans le piège qui consisterait à penser et à dire que les développeurs baignent tous dans un grand bouillon de l’informatique : que nenni. Ils se démarquent par leurs spécificités et on n’oublie pas : on vise un candidat. Donc, pour l’avoir, on précise ce qu’on souhaite choper dans sa pokéball du recruteur : Java, C#, C++, JavaScript, Python, Ruby, front, back, full stack,angular, etc.
Et comme dans n’importe quelle relation interpersonnelle, se faire comprendre, c’est la clé !
On a dit sourcing quali, pas chelou.
Comme dirait Yoda, à vos intuitions vous fier, il faut !
Et comme on le sait, il n’y a pas de question bête !
Si vous ne comprenez pas vraiment ce que dit le.la développeur.euse avec qui vous échangez, communiquez lui votre incompréhension. Certes, on s’engage dans du langage technique mais cela ne doit pas rester opaque, pour vous, pour autant : plus on est authentique, plus ça marche. Si votre intuition vous dit que vous n’avez peut-être pas tout à fait saisi un mot clé qui peut s’avérer déterminant dans votre recrutement, questionnez ! Souvent, les développeurs.euses seront même content.es qu’on s’intéresse réellement à ce qu’ils font. De plus, vous vous ne rendrez pas ridicules en faisant mine d’avoir tout compris alors que vous avez généralement face à vous, un.e spécialiste du sujet !
Dans cet écosystème très vite saturé, les devs peuvent être sollicités à outrance par vos compères. Ils sont, de fait, des candidats dont la fluidité sur le marché de l’emploi peut être déconcertante.
Conséquence : le taux de réponse à vos offres diffusées via un canal dit » traditionnel » risque d’être plutôt faible voire nul.
Alors, comme en amour, soyez attractifs et per-son-na-li-sez votre message !
Il ne s’agit pas là de se transformer en un psychopathe maniaque (voyons, donc !) mais juste de trouver les ponts de connexions qui feront que votre approche sera plus sur mesure et par conséquent, plus humaine.
Étudiez le profil d’un candidat sur LinkedIn avant d’envoyer une bouteille à la mer de messages qui risque de déborder ! Votre annonce va se retrouver noyée dans la boîte de réception du candidat. Un mot : personnalisez votre message. Au même titre qu’on demande au candidat de personnaliser son CV selon l’entreprise, on personnalise son approche quand on fait du sourcing. C’est bête comme bonjour mais comme dirait Didier Bourdon et ses copains : et vice versa.
Diversifiez vos heures d’envois ! 20h30 semble être un créneau intéressant quant au taux de retour. Le matin aussi, essayez de voir à quelle heure vous ouvrez votre LinkedIn et tentez à ce moment là d’envoyer un message à celui ou celle que vous avez dans votre viseur ! (ndlr: Cette astuce de Shirley Almosni a fait débat. Certains recruteurs internes préfèrent éviter, donc à vous de voir, on fait fonctionner son instinct et on tente. Fais ou ne fais pas, il n’y a pas d’essai. Ça demande du courage mais on ne sait jamais, qui ne tente rien n’a rien).
Vous pouvez aussi, pour en savoir davantage sur votre candidat, contacter les personnes qui ont recommandé votre espérée future recrue sur son LinkedIn.
Soyez toujours en alerte face au candidat visé : plus vous serez réactif dans votre échange avec lui ou elle, plus vous êtes sûrs de pouvoir l’embaucher au plus vite !
Permettez vous de sortir du cadre et tentez l’empathie productive. La méthode SONCASE, utilisée en processus commercial, peut permettre d’y voir plus clair dans l’attente de votre candidat. Une meilleure empathie, une meilleure appréhension, de meilleurs résultats !
Voilà un premier pas pour instaurer un dialogue riche qui sera valorisé par votre interlocuteur.trice. Il n’y a pas de questions bêtes, après tout, essayez de trouver des points communs, des valeurs communes, des centres d’intérêts similaires pour fluidifier l’approche. Ôtez toutes vos barrières et explorez.
Partagez dans notre espace commentaire vos meilleurs conseils.
D’ailleurs, restez à l’affût car le prochain article portera sur les outils du management/marketing au service du recrutement !
Votre candidat est peut-être sur-sollicité sur LinkedIn, mais sur WeLoveDevs il répond en moyenne à 80% des sollicitations. Fatigué.e d’approcher sans succès, essayez notre vivier !
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