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Votre candidature a retenu l’attention du recruteur et vous avez passé la première phase éliminatoire. Gardez bien ceci à l’esprit : si l’on vous propose un entretien, c’est qu’un élément de votre profil plaît. Ca vous aidera à aborder l’entretien sereinement.

Préparez votre entretien

Identifiez votre atout pour ce poste

Vous avez retenu l’attention du recruteur pour une raison (voire plus)
Alors il va, bien sûr, falloir identifier l’élément de votre profil qui l’a séduit, afin de miser dessus lors de votre entretien.
Demandez-vous : les entreprises pour lesquelles vous avez obtenu un entretien, se ressemblent-elles ? ou est-ce les missions proposées qui se ressemblent ? Pouvez-vous en tirer des conclusions ?

« Parlez-moi de vous » : comment bien répondre ?

  •  Relisez votre CV pour en tirer les lignes directrices (bien sûr il faudra faire des liens avec le poste auquel vous candidatez).
  •  Veillez à n’avoir un discours ni trop court (qui pourrait manquait d’information), ni trop long (qui pourrait montrer votre difficulté à synthétiser). Une bonne moyenne est de 3 minutes.
  •  Cherchez un fil rouge. Mieux vaut raconter votre histoire, votre parcours, plutôt qu’énoncer des expériences sans les mettre en lien avec vos compétences ou avec ce que vous appris.
  •  Entrainez-vous à décrire vos expériences professionnelles, à les expliquer et à adapter votre vocabulaire à votre cible.

Imaginez les questions pièges

Imaginez les questions pièges que l’on pourrait vous poser et anticipez vos réponses ! Concernant des « trous » dans votre parcours par exemple, sachez mettre en valeur et exploiter un voyage de 6 mois en Australie qui n’a – à première vue – rien à voir avec du développement .Net !

Identifiez vos atouts et axes d’amélioration

Il est important d’identifier les qualités, compétences ou points à améliorer que vos expériences ont pu réveiller ou révéler chez vous ! Vous n’échapperez pas à la question qualités/défauts favorite des recruteurs, alors autant leur couper l’herbe sous le pied ! Vous marquerez des points en tirant spontanément des bilans de vos expériences, en précisant ce qu’elles vous ont apporté de positif (et de moins positif) et pour cela mieux vaut y avoir un peu réfléchi à l’avance.

Détendez-vous avant votre entretien

Un entretien est stressant. On ne connaît pas son interlocuteur, on a l’impression d’être jugé et que cet entretien est un examen de passage particulièrement difficile.
Et c’est là que l’on vous rappelle une chose… un entretien est aussi stressant pour le recruteur.
Un recrutement raté peut coûter très cher : en termes financiers bien sur, mais surtout en temps et en organisation. Le recruteur veut donc faire un choix sûr et que tous ses doutes soient dissipés.
Maintenant que vous savez que vous êtes sur un même piédestal, détendez-vous ! Changez-vous les idées, allez au restaurant, regardez un film, lisez les derniers articles de votre flux RSS… Et n’oubliez pas de vous coucher tôt pour avoir les idées claires le jour de votre entretien.

Gérez votre entretien

Adoptez un discours positif

Il s’agit d’une technique de communication qui ne repose pas seulement sur de la sémantique, mais sur un état d’esprit. Votre verre n’est pas à moitié vide, il est à moitié plein. Pour bien comprendre, voici un exemple : « je ne suis pas fermé à … » à la même signification que « je suis ouvert à … ». En optant pour la seconde expression, vous avez un discours positif et le bénéfice en terme de communication est indéniable.

Le mot de JobProd
Evitez également tous les mots réducteurs qui diminuent l’efficacité du message que vous souhaitez communiquer, comme « plutôt », « peut-être » , « un peu » , etc., ainsi que l’emploi du conditionnel à outrance ! Si vous y faites attention, vous vous apercevrez que ces « tics » de langage ont tendance à « s’incruster » régulièrement dans nos phrases sans que l’on s’en aperçoive … Autre astuce, évitez le « oui mais » et préférez le « oui et » car le « mais » coupe la communication, on perd l’écoute de son interlocuteur avant même l’explication qui est annoncée, il vient en quelques sortes annuler le « oui » !

Maîtrisez votre langage non-verbal

De nombreuses études le démontrent : votre langage verbal ne représente que 7% de votre communication. Le non-verbal, lui, représente donc 93% ! (55% venant de votre langage corporel et 38% de votre intonation).
Il est donc logique de prêter attention à vos mouvements. Voici quelques uns de nos conseils :

  1.  Votre poignée de main doit être franche. Ne soyez pas timide et soyez sûr de vous. Mais ne broyez pas la main du recruteur pour autant !
  2.  Attendez que l’on vous invite à vous asseoir avant de le faire. C’est important. Et si votre recruteur tarde à vous le proposer, demandez-lui si vous pouvez prendre une chaise. C’est rare, mais ne sait-on jamais !
  3.  Regardez votre interlocuteur dans les yeux. Sans pour autant le fixer ! L’idée n’est pas de lui faire peur
  4.  Ne croisez pas vos jambes ou vos bras. Cela montre que vous êtes fermés et sur la défensive. Un recruteur préférera largement discuter avec un candidat ouvert.
  5.  N’hésitez pas à accompagner vos paroles par des gestes. Ca permet d’appuyer vos propos. Lorsque vous énumérez vos compétences par exemple.
  6.  Veillez à rester droit sur votre chaise. Ne vous avachissez pas. Ca pourrait être interprété comme un manque de respect.
  7.  Ne cherchez pas à combler tous les silences. Notre culture fait que les silences nous gênent. Pourtant ils peuvent être bénéfiques. Ils laissent place à la réflexion.
  8.  Soyez attentif à la communication non-verbale de votre interlocuteur. Cela vous permettra d’ajuster vos réponses. Il regarde sa montre ? essayez de synthétiser vos réponses. Il garde le silence ? demandez-lui s’il veut plus d’exemple ou d’informations. Ce n’est pas un exercice facile. Mais ça se travaille avec le temps.
  9.  Soyez souriant !

Posez des questions

A la fin de votre entretien, vous pouvez synthétiser l’entretien en reformulant le poste, les missions, les compétences attendues et votre motivation. (Cela peut se faire via le mail de relance. Lire ci-dessous).
Mais il est important de finir votre entretien en posant des questions à votre interlocuteur. Cela ne fait que montrer davantage votre intérêt pour ce poste. Ca peut être lié à une mission en particulier ou à la composition de l’équipe. Notez toutefois que le 1er entretien n’est pas le moment adéquat pour traiter des aspects administratifs.

Le test technique

Réussissez le test technique

Certes le titre de cette partie peut paraître ambitieux. Mais il est important que vous gardiez à l’esprit que ce test technique a pour objectif de confirmer vos compétences. Votre plus grand ennemi sera donc le stress. Maîtrisez-le.
Surtout que…si vous avez passé les QCM JobProd et que vous avez été sélectionné, c’est que vous êtes déjà sur la bonne voie

Et, en prime, 3 des entreprises que vous pourriez rejoindre via JobProd, vous donnent leurs conseils !

Les conseils de Fabrice Parizel, Directeur de projet, Itelios
Le test technique est une étape dans le recrutement, il faut vraiment l’envisager comme une formalité : c’est l’un des éléments qui sera utile à l’entreprise, mais pas le seul, loin de là. Chez Itelios, lorsque nous présentons les tests techniques, nous désamorçons immédiatement le stress potentiel : le test est certes là pour se faire « une première idée » du niveau du candidat, mais il est complémentaire de l’entretien, qui sert à évaluer son background, son potentiel, son état d’esprit et ses attentes. Nous cherchons des candidats de tous niveaux (débutants, confirmés, experts) et on n’attend pas la même chose de chacun d’eux.
Il vaut mieux aborder le test technique de manière ludique plutôt que de manière scolaire : ce n’est pas un devoir sur table, ni un partiel. Et de toute façon, l’entretien est également là pour compléter la première impression, voire rattraper un test un peu raté.

Les conseils de Frédérique Mercier, Responsable marketing et communication, Zenika
Chez Zenika, nous recherchons avant tout des passionnés techniques OpenSource, principalement Java/JEE, et des méthodes Agiles. Le test technique nous sert principalement de base d’échange et ne conditionne pas nécessairement le succès de votre entretien. Notre objectif est d’appréhender votre capacité à raisonner, à vous remettre en question, à débattre mais surtout à apprendre. En effet,  Zenika est l’anagramme de «Kaizen», qui signifie «amélioration continue». Nous cherchons des personnes qui souhaitent monter en compétences et qui correspondent à nos valeurs de « Transparence, Partage et Convivialité ».
Le meilleur conseil qu’on pourrait vous donner c’est : soyez naturel !
Et pour préparer au mieux le test technique, vous avez 2 choses à faire : réviser vos bases de Java et évacuer votre stress !

Les conseils de Stéphane Rios, CEO, Fasterize
Chez Fasterize le test technique nous permet de voir si le candidat sait réfléchir, coder dans le langage qu’il dit maitriser, voir sa méthode de travail et éventuellement sa relation avec les autres (car le test se fait en binôme avec le recruteur). Donc voici les quelques conseils que je pourrais vous donner :
1) Déstressez ! Un test technique n’est qu’un élément parmi d’autres dans le process de recrutement.
2) Demandez à coder dans le langage que vous maitrisez et avec vos outils. Le but n’est pas de savoir si vous êtes une star de la syntaxe Ruby ou Python mais de voir si vous avez compris le problème posé, si vous avez imaginé une solution et comment vous la codez.
3) Expliquez ce que vous faites et posez des questions. Prenez le temps de réfléchir au problème, à l’algorithme, etc … Cela peut montrer que vous savez bosser en duo.
4) Résolvez le problème posé de façon globale et ne traitez les cas exotiques que si vous an avez le temps.
Et pour finir : si en plus de tout ceci, vous démontrez que votre algo est juste avec des tests unitaires, c’est top.

3) La relance ? quelle relance ?

Non, la balle n’est pas dans le camp du recruteur. Elle est toujours en milieu de terrain, et vous pouvez vous rapprocher un peu plus du but !
Pour cela, envoyez simplement un mail à votre recruteur pour le remercier de l’entretien, réitérer votre intérêt pour le poste (vous pouvez développer ce point). Non, on ne vous demande pas de cirer les chaussures de votre recruteur. Mais via ce mail, vous vous rappelez à l’esprit du recruteur, vous montrez votre organisation et en plus, vous montrez une fois de plus votre motivation (qui plus est, les écrits restent).

A la fin de l’entretien vous aurez bien sûr demandé au recruteur quel était son délai pour vous apporter sa réponse. Vous saurez ainsi quand le relancer si nécessaire. Attendez toutefois que le délai soit dépassé avant de le contacter (1 jour ou 2 après le délai indiqué).

Voilà, vous avez maintenant de quoi être un as des entretiens ! Et si…par hasard… il vous reste des questions, n’hésitez pas à les poser via les commentaires.

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