La situation chez Believe, par Grégory
Je suis Grégory, directeur de l’engineering chez Believe, je suis en charge des équipes de développement qui s’occupent de tous les besoins côté Retail. Ça comprend la distribution des contenus musicaux de nos artistes vers l’ensemble de nos partenaires (Apple, Deezer, Spotify, Youtube et autres…), la distribution des royautés et un volet legal Ops sur la digitalisation des contrats et la protection du catalogue distribué par Believe.
Believe, une expérience complète 👐🏼 :
J’ai intégré Believe il y a 10 ans et c’était déjà un projet unique et novateur sur le marché à l’époque. C’est d’ailleurs quelque chose que je rappelle régulièrement dans les entretiens que je mène avec des candidats. On ne retrouve cette offre nulle part sur le marché actuel. C’est un vrai challenge technique et intéressant car on a l’opportunité d’innover et de réinventer la technologie. Depuis 10 ans, je peux dire que Believe m’a permis de progresser à tous points de vue, professionnellement et personnellement. D’ailleurs, j’ai évolué sur des rôles divers et variés, d’expert technique à manager jusqu’au poste que j’occupe aujourd’hui, responsable sur des domaines assez transverses. C’est selon moi la preuve que c’est une organisation qui grossit mais surtout qui parie et investit dans l’humain.
Believe, du point de vue des développeurs 👩🏽💻 :
En tant que développeurs, nous sommes déjà plus ou moins habitués à être en télétravail. Donc, travailler en remote c’est quelque chose qui fait partie des aspects un peu sympas du domaine. En revanche, sur une période aussi longue, c’est tout nouveau ! En fait, on a dû bousculer toutes nos cérémonies agiles, tout ce qu’on avait sacralisé et qu’on faisait en présentiel a basculé en digital. Ça s’est fait quand même naturellement, presque du jour au lendemain, mais mes inquiétudes concernaient plus le long terme.
Les démarches mises en place pour l’équipe.
J’ai continué à organiser des moments « café », des e-apéros en m’attachant à sensibiliser mes managers sur ce contexte si particulier qui à terme pourrait vraiment créer des effets turn-out. On a réduit les objectifs moyen-long terme pour aller vers des challenges sur le court terme. Le but ultime était de trouver un équilibre entre vie professionnelle et personnelle pour tout le monde car en télétravail on ne quitte jamais son lieu de travail finalement.
Dans l’organisation et la conception des projets, on a mis un point d’honneur sur l’anticipation : structurer la phase design, étaler dans le temps la phase amont du projet, réfléchir au bon process pour prémâcher le travail aux équipes avant la phase de réalisation.
L’impact sur les collaborateurs 🏹.
Vis-à-vis de mes collaborateurs, j’ai deux maître-mots dans cette situation : disponibilité et bienveillance. J’y fais très attention parce que j’ai remarqué que beaucoup d’entre nous avons besoin d’échanges informels. J’ai des collègues qui me sollicitent le soir ou durant la journée parce qu’ils ont besoin de parler, donc je m’accorde à prendre du temps pour ces instants. Je demande aux managers aussi de prévoir du temps de dialogue pour garder une certaine proximité avec les équipes. Sachant qu’on ne connait pas bien les impacts psychologiques que ce confinement peut avoir sur les gens, je me dois de redoubler de bienveillance par rapport aux difficultés du quotidien.
Transparence et anticipation 🔦.
Je dirais qu’il y a aussi un besoin de transparence, il faut d’autant plus savoir se dire les choses. Par exemple quand on se sent surmené ou incapable d’aller au bout d’un projet. Il est nécessaire de réaliser qu’on n’a pas la même capacité en remote qu’en présentiel.
Le confinement a été hyper soudain. Je n’ai pas réalisé les premiers jours tout ce que ça allait impliquer, je pensais qu’on en aurait pour 2-3 semaines. Pour les aménagements et le matériel, Believe l’a géré au cas par cas, de façon individuelle. Ceux qui n’avaient pas de laptop ou avaient besoin d’une chaise particulière ont été équipés. Ils l’ont reçu chez eux ou sont allés les chercher sur site quand c’était encore possible et tout le monde a pu récupérer du matériel sur place (clavier, souris, écran, etc.).
À la rencontre de Caroline, Talent Acquisition Manager
Je suis Talent Acquisition Manager. J’encadre l’équipe des deux Talent Acquisition Specialists dédiés aux recrutements IT.
Je suis arrivée chez Believe un jour avant le début du premier confinement. Ainsi, j’ai récupéré mon ordinateur, j’ai pu rencontrer mes collègues, et tout le monde est rentré chez soi pour une durée indéterminée à cette époque.
Le premier jour, j’ai travaillé sur ma table à repasser mais très vite j’ai récupéré une table faite maison pour être plus à l’aise et me confectionner un espace de travail bien à moi.
En fait, j’avais beaucoup d’interrogations sur mon intégration dans la société. Comment j’allais créer du lien avec mes collègues ? Mais aussi mes collaborateurs et tous mes interlocuteurs de manière générale.
De nouvelles initiatives 🤠.
Très vite, beaucoup d’initiatives ont émergé et nos RH ont organisé :
- des mystery coffees toutes les semaines pour faciliter les rencontres entre collaborateurs comme elles auraient existé en temps normal (dans les couloirs ou à la machine à café par exemple)
- aussi des blind tests entre départements (et oui, on travaille dans la musique tout de même !)
- et des moments apéros et déjeuners virtuels (pour raviver le côté informel et les moments spontanés qui n’ont lieu qu’au bureau, dans le couloir ou à la pause déj)
D’ailleurs, chez Believe, activer sa caméra pendant les réunions est assez naturel. C’est très agréable ! Ça permet de tisser des liens et de les renforcer au fil du temps. Ceci dit, j’ai compris que ce n’était pas courant dans beaucoup d’entreprises.
Je suis très attachée aux interactions en live avec les personnes avec qui je travaille et à la vie au bureau. Toutes ces mises en place m’ont vraiment permis de m’adapter au télétravail sur le long terme.
À la rencontre de Kevin, Responsable d’équipe technique
J’ai intégré Believe en juin 2020 en tant que Responsable d’équipe technique chez Believe. Le rôle de l’équipe technique au sein de la société est globalement de réaliser de l’analyse d’écoute. Aussi, de permettre aux artistes de vérifier leur progression sur les différentes plateformes. Donc, nos missions vont de récupérer les statistiques d’écoutes des différentes plateformes musicales; à collecter les informations d’utilisation des différents streams et pistes musicales. Entre autres.
J’avais déjà expérimenté le télétravail lors du premier confinement mais dans une autre entreprise. Quand je suis arrivé chez Believe le télétravail n’était pas obligatoire mais il était recommandé. Selon moi, le confinement est une histoire d’organisation. En fait, je le vis plutôt bien car je considère que le travail qu’on fait, mon équipe et moi, peut être exécuté à la fois à distance et en présentiel.
D’ailleurs, Believe a mis un point d’honneur pour nous rassurer sur la situation. Ils nous ont communiqué qu’ils étaient toujours là pour nous accompagner en nous suggérant des process pour garder le contact et s’assurer que personne ne soit isolé. Il y a eu la mise en place des Mystery Coffee (un moyen de créer de l’échange avec d’autres collaborateurs Believe, autour d’un café) et des jeux sur le thème de la musique, bien entendu ! Believe étant distributeur, l’univers de la musique est extrêmement présent dans toutes les communications et dans l’ambiance générale de la société. Enfin, on a aussi assisté à des événements plus formels, mais nécessaires, comme des Webcasts pour éclaircir la trajectoire de Believe dans cette situation et rappeler que les managers étaient disponibles en cas de besoin. Personnellement je me suis senti très rassuré et pas une seule fois mis à l’écart ou « abandonné » dans le contexte.
Confiné en famille👨👩👧👧.
Aujourd’hui, je suis confiné à la maison, avec ma fille de 2 ans, mon fils de 7 ans et ma femme. Même si les enfants ont souvent besoin de bouger et que j’ai besoin, à l’inverse, d’être au calme pour me concentrer, c’est agréable d’être ensemble. J’ai l’impression d’être plus proche d’eux et que je retire une certaine motivation de cette énergie familiale. J’ai dû faire quelques ajustements à mon domicile, certes. Aussi, j’ai changé mon routeur. Believe m’a prêté un écran et j’ai acheté un bureau pour pouvoir travailler convenablement. Aucune pièce chez moi n’était vraiment prévue pour s’isoler. En bref, j’ai recréé l’espace du travail au bureau mais à la maison, qui est très satisfaisant jusqu’à présent !
Dans l’organisation du télétravail, je dirais que ma difficulté aujourd’hui c’est d’arriver à déconnecter. En tant que manager d’équipe il faut être disponible pour tout le monde et c’est là où c’est un peu moins évident que dans un open space où le contact et l’interaction sont plus directs. Mais il faut savoir être humain et présent, en toute circonstance.
En équipes tech, on fonctionne en agilité. Notre méthode est organisée en fonction des thèmes de travail avec un scrum meeting le matin par exemple, qui rassemble toutes les personnes de la team et qui consiste à dire ce qu’on a fait la veille, ce qu’on a fait dans la journée et les blocages qu’on peut rencontrer. Ce rituel n’a pas changé en confinement.
Au rythme des journées, des rencontres ⌚.
Ce que j’aime dans mes journées c’est surtout les points d’équipe: ça me permet de savoir comment vont mes collègues et moralement c’est important de garder contact et de savoir que la personne en face n’est pas en train de sombrer. J’ai une dizaine de personnes sous ma responsabilité et c’est primordial de les accompagner et d’être présent. Je suis quelqu’un d’optimiste et d’enthousiaste de manière générale et j’aime ce moment du matin pour faire des blagues, détendre l’atmosphère et montrer que malgré le contexte, on peut toujours travailler dans une bonne ambiance et dans le partage. J’aime aussi les moments plus calmes qui sont propices à la réflexion.
C’est drôle, Outlook la semaine dernière me soulignait que j’avais été en contact avec en moyenne 60 personnes par jour, c’est formidable ! Et d’ailleurs très souvent je ne vois pas mes journées passer tellement les contacts se multiplient. Dans une « journée type » je fais un planning de développement, de la documentation, de l’administratif, des points d’équipe, etc. La documentation est destinée à mon équipe pour les informer sur le système actuel, comment il fonctionne, leur donner des infos sur les process de développement, ou répondre à des problématiques technologiques.
Believe, une promesse traduite en réel🌟.
J’ai rejoint Believe avec la promesse de driver une équipe en construction. Et malgré tout ce contexte, on délivre des projets très ambitieux. Technologiquement parlant, on travaille avec des programmes comme AWS et Azure. Cette période m’a permis de faire monter en compétences plusieurs personnes de mon équipe. En ce moment, on est en train de monter une nouvelle plateforme data. On se base sur des technologies hyper encourageantes comme Snowflake ou Databricks. Ce sont des projets de longue haleine qui font intervenir beaucoup de monde et des technologies impressionnantes. En parallèle, il y a aussi des projets de ré-urbanisation (avec Svelt, micro-services, micro-frontends, etc.). On peut dire que notre quotidien chez Believe est rythmé par des projets assez sexy et stimulants !
Finalement, le confinement c’est surtout des habitudes à revoir mais j’ai l’impression d’y être gagnant dans l’ensemble : pouvoir se lever plus tard, éviter les 35-40 minutes de transports matin et soir et profiter d’autant plus de mes enfants c’est quand même très agréable. Il n’y a que ma consommation de café qui a explosé !
Constat de cette immersion chez mes collègues.
J’ai pris plaisir à découvrir la situation, les ressentis et les nouvelles formes d’organisation qui se sont installés chez trois de nos Believers dans ce contexte de la COVID-19.
Ce qui me saute aux yeux et que je trouve remarquable est l’enthousiasme, l’espoir et la grande capacité d’adaptation dont ils font preuve face à cette situation si particulière. Tandis que nous traversons un épisode inédit, le confinement, ils mettent en lumière que le lien social et l’empathie sont au cœur de leurs préoccupations et que sans ça, de beaux projets ne pourraient voir le jour.
D’après leurs témoignages, il est surtout question d’adopter de nouvelles habitudes, ou de bousculer un peu les existantes. Certains se sont aménagés un nouvel espace de travail à leur image, chez eux. D’autres ont reproduit celui du bureau presque à l’identique. Je crois sincèrement, et cette enquête le confirme, que le télétravail permet à chacun de s’approprier ses propres règles et de réinventer sa façon de travailler, d’organiser son temps.
J’ai beaucoup appris sur le département Tech et je suis très fière de faire partie de l’aventure Believe et d’être témoin d’une telle solidarité et d’une grande sincérité. Believe a su accompagner tout le monde dans cette transition entre le bureau et le domicile, c’est une réussite !
J’aimerais les remercier une nouvelle fois, d’avoir partagé leur expérience avec moi sans filtre. Votre motivation en toute circonstance est plus encourageante que jamais. Keep going !
Lucile RAUGEL
Chargée de Communication