Je suis devenue recruteuse tech freelance en 2020.
Les derniers confinements ont fait réfléchir un grand nombre d’individus sur leur situation professionnelle. Je n’y ai pas échappé. Avant d’être contrainte de rester à la maison pendant trois mois, je ne m’étais jamais interrogée sur de nouvelles manières de travailler, je suivais le rythme classique du salariat sans me poser de questions.
Pourtant, j’ai osé quitter mon entreprise dans laquelle tout se passait bien en plein contexte de pandémie pour devenir recruteuse tech en freelance !
Travailler au sein d’un cabinet de recrutement m’a initié au monde de l’entrepreneuriat et des start-ups. À force de côtoyer des personnes inspirantes et des sociétés engagées, j’ai eu envie de faire pareil !
Ce qui m’amuse aujourd’hui, c’est qu’à l’époque, j’avais recruté une cinquantaine de développeurs pour diverses sociétés. Alors que je n’avais jamais quitté une entreprise moi-même. J’ai aidé des candidat•e•s à se projeter dans de nouvelles sociétés sans réaliser la complexité de la tâche. Quitter des amis, quitter une structure dans laquelle on s’est développé, le processus d’offboarding, réfléchir à la suite… Après être passée par là, je voulais absolument repenser mon accompagnement et fournir tous les éléments et outils nécessaires à leur prise de décision.
Mon métier
Il comprend trois facettes :
J’accompagne mes candidat•e•s et je leur permets une évolution professionnelle auprès de partenaires que j’ai méticuleusement choisis. Je m’engage à les coacher pendant toute la durée du processus de recrutement. Je suis également là pour les aider à négocier leur rémunération, ou les aider à prioriser leurs critères quand ils reçoivent plusieurs propositions. Il y a une notion d’accompagnement sur le long terme. J’apprends à connaître les développeurs•euses de sorte à pouvoir leur proposer une offre d’emploi qui correspond exactement à ce qu’ils recherchent. Que ce soit pour maintenant ou dans le futur.
Du côté commercial, j’accompagne des sociétés ayant un impact positif dans la croissance de leurs équipes techniques. Je suis là pour maximiser leurs chances de recruter. Et je suis là aussi pour leur permettre d’avancer sereinement sur leurs problématiques business.
La troisième notion est nouvelle dans notre métier : c’est la communauté. Je prends du temps à travailler mon image au sein des communautés de développeurs•euses afin d’être une alliée : les candidat•e•s comprennent vite que je suis là pour leur faire gagner du temps et apprécient mon accompagnement. Je reçois souvent des messages de nouvelles personnes qui ont entendu parler de moi via leurs amis et via les réseaux sociaux !
Prise de risque et nouvelles responsabilités
Ce choix professionnel a un réel impact sur ma vie personnelle. J’avais envie de progresser, de connaître mes propres limites, de ne pas me cacher ou reposer derrière mon cabinet ou mon manager. J’avais envie d’être pleinement responsable de mon travail. Si je ne fournis pas un travail de qualité, je ne suis pas rémunérée !
Les débuts ont été longs, et les succès ont encore plus d’impact plus car ils découlent d’un travail que j’ai effectué seule. Je célèbre ces réussites sur des critères qui me sont propres, je prends le temps de reconnaître mes échecs, mes erreurs, mes progrès… C’est un boost pour ma confiance et surtout sur ma productivité.
Cela me pousse également à repenser ma vision du recrutement.
Je ne cherche plus à signer le maximum de contrats possible. Je cherche à créer des relations commerciales de qualité, des partenariats de confiance avec des sociétés à l’écoute. Elles sont souvent en région et ont moins de visibilité que les licornes parisiennes. Pour autant, elles ont de très belles valeurs et de superbes problématiques techniques.
Cette liberté me donne envie d’aller plus loin et d’explorer des terrains inconnus : je peux tester le coaching, créer de nouveaux partenariats avec des recruteurs•euses freelances, et avoir encore plus de valeur ajoutée auprès de mes partenaires.
Être freelance, c’est un gain de maturité et une source de plaisir.
L’engagement Reethink
Au début de mon activité, je ne ciblais que des entreprises engagées. Je cherchais l’élite de la GreenTech !
J’ai vite compris qu’il existait d’autres sociétés qui proposent un management sain, des perspectives d’évolutions alléchantes et qui n’ont pas (encore) d’impact positif sur la société. J’ai changé de stratégie, je continue d’accompagner des acteurs éco-responsables et je compense pour ceux qui ne le sont pas en reversant une partie de mes futurs bénéfices à une association ou à une organisation comme Time For The Planet.
Ma vision : la transparence et la simplicité
J’adore mon métier ! J’ai envie d’être le Luko ou l’Alan du recrutement tech pour mes partenaires.
Tout est clair, expliqué, vulgarisé et tout le parcours utilisateur a été conçu pour que tu ne sois jamais perdu•e. Je souhaite faire partie de cette nouvelle génération de recruteurs•euses qui font de ce métier un service aussi qualitatif que les applications que je viens de mentionner.
La vision que j’inculque à mes partenariats c’est qu’il n’y a aucun problème, que des solutions.
Mon candidat ne sait pas comment se préparer à un entretien ? Je lui ai préparé un document qui synthétise les étapes et les questions auxquelles se préparer.
Mon partenaire ne sait pas comment séduire un•e candidat•e ? Je lui prépare une stratégie efficace en quelques heures.
Vous ne savez pas comment tester vos candidat•e•s ? Nous définissons ensemble le meilleur moyen d’opérer.
En bref, je suis en constante recherche d’amélioration et cela m’est possible grâce au freelancing, à la liberté et au rythme que je m’inculque. Il y a tellement d’enjeux et de possibilité, c’est enrichissant ! Au quotidien, cela se traduit par plus d’engagement envers mes partenaires et par plus de qualité. Je suis fière de faire ce métier !
Et vous, avez-vous déjà pensé à vous lancer en freelance ? Si oui, comment imagineriez-vous votre accompagnement et votre valeur ajoutée ?