Les 10 commandements du dév junior ☀️

Hello, si tu ne m’as pas déjà croisé sur des réseaux tels que LinkedIn ou Twitter, moi, c’est Amélie AKA AlonahAmélie. Aux vues de pas mal de choses depuis cet été, j’ai voulu écrire des guidelines que ce soit pour toi qui vas entrer dans le développement, ou pour toi qui veux te positionner en tant que mentor•e. Je te présente donc ✨ Les 10 commandements du dév junior ✨. Dans les deux cas, ça se prépare, et par cet article, j’espère te donner suffisamment de pistes 😃
Et si tu souhaites en savoir plus sur moi, je te laisse lire mon portrait sorti il y a deux semaines 🎉

Le départ

Ça y est ! Tu commences à entrer dans le fabuleux monde qu’est le développement web / logiciel.

Que tu commences, en école classique, en bootcamp lors de ta reconversion, ou bien en étant auto-didacte, beaucoup de travail, de découverte, d’incertitudes, et de plaisir t’attendent !

Quelles que soient tes futures étapes, globalement, j’ai retenu quelques apprentissages que je te partage par le biais de ces 10 commandements, en te les décrivant !

N’hésite pas à les préciser pour toi, ta personnalité, et à les partager ❤️.

1. Définir tes objectifs, tu feras.

En général, pour définir des objectifs, c’est souvent la méthode S.M.A.R.T qui revient. Adaptons-la, à notre cas :

S comme spécifique

Spécifique peut s’apparenter à explicite. L’objectif que tu définis doit être clair, net et précis.

Juste ça, et on imagine déjà où on doit aller, ce que l’on doit chercher afin d’atteindre cet objectif. Apporter de la précision à celui-ci nous aide dans la direction que l’on doit prendre.

M comme mesurable

Mesurable, cela veut dire que notre objectif doit être quantifiable, ou qualifiable.

Dans notre cas, quantifiable peut être sur la quantité de katas réalisés sur un site d’entrainement aux algorithmes, et qualifiable peut être relatif à la création d’un site web, où l’on définit des features à réaliser, par exemple.

Il n’y a pas vraiment de limite, car c’est un peu le cœur de notre objectif, c’est ce que l’on cible, ce que l’on veut atteindre. Mais pour ça, on doit suivre les autres règles 😋

A comme atteignable

On pourrait dire que c’est évident, que c’est basique. Mais le préciser est extrêmement important.

Se définir des objectifs atteignables, c’est être sûr qu’on puisse y arriver, et par conséquent ne pas foncer vers l’échec. C’est visualiser la réussite aussi dès lors même la définition des objectifs. Si on le note, c’est parce que l’on sait que l’on peut y arriver !

R comme relevant (utile, pertinent)

Hé oui, on doit réfléchir, à utiliser nos p’tits neurones pour quelque chose d’utile, de pertinent. Je veux dire, est-ce vraiment utile de savoir coder en Brainfuck (à part pour se la péter, et le fun qu’on peut potentiellement avoir). Idéalement, si on a une idée du domaine dans lequel on veut travailler, autant cibler un des langages de programmation qui y est le plus répandu par exemple. Mais c’est tout pas la peine de s’éparpiller dans les faces obscures de l’info. Restons simple, et allons droit au but.

T comme temporel

Alors celui-ci, c’est vraiment ce qui va faire foi, qui va être notre moteur d’apprentissage. Oui oui oui. Se donner un objectif S.M.A.R sans le T, c’est Terrible ! Et surtout, hé bien, en fonction de ton degré de procrastination, et autant dire que s’il est similaire aux miens, on n’est pas sorti de l’auberge, il va être extrêmement essentiel et nécessaire.

On doit se donner un temps, une deadline en sorte, pour atteindre notre objectif précédemment établi. Le tout en s’assurant que c’est bien atteignable. Réaliser 50 katas, en 24 heures, je ne suis pas sûre que ce soit atteignable, et même utile en passant. Alors que 10 katas / semaines déjà, c’est beaucoup plus atteignable.

Bon, maintenant que tu sais comment définir des objectifs, fais en donc l’exercice, et passons à la suite 😃.

2. Te préparer à surmonter les difficultés, tu penseras.

Alors oui, parler de difficultés, c’est pas la joie, ce n’est pas positives vibes only. Mais toi et moi, on le sait que la vie, ce n’est pas ça. Et l’apprentissage, c’est pa-reil. Il faut juste le savoir, et s’y préparer.

S’y préparer, c’est se dire qu’on va peut-être avoir des difficultés, que c’est normal, et que ça fait partie du concept.

Pour t’y préparer n’oublies pas de :

  • D’être résilient.e envers toi-même, ce ne sera pas ta faute si un jour, tu ne comprendras rien à ce que l’on t’explique, ou te montre. C’est relativement impossible de tout comprendre du premier coup même. Rappelle-toi quand tu as appris à compter, ce n’était pas venu du jour au lendemain hein. Il a fallu plein de répétition, encore et encore. Alors quand ce sera flou, rappelle-toi de ça, que c’est comme quand tu as appris à compter.
  • Préviens ton entourage proche si tu en as, c’est cet entourage qui sera là en premier pour te soutenir, te réconforter. S’il sait que tu risques de passer par des moments difficiles, il sera plus alerte et attentif aussi.
  • Si tu as des mantras qui te parlent, ou tout autre citations qui te motivent en cas de coups durs, sorts les d’avance quelque part, afin que ce te soit accessible rapidement ! Personnellement, j’ai des mantras et quelques phrases motivantes juste au-dessus de mon bureau, y’a qu’à lever les yeux pour que je les lise et hop !

3. Bien t’entourer, tu essaieras.

En fonction de ta vie personnelle, ça peut être plus ou moins compliqué d’être bien entouré. Je pense notamment aux parents qui doivent conjuguer vie de famille et travail.

Il y a plusieurs pistes si tu n’es pas en formation avec une promo ou classe (ou en plus) :

  • Les communautés discord :
    • Alors bon, il y en a un sacré tas. Parfois en fonction des créatrices / créateurs de contenus, parfois des communautés créées autour d’un autre but (ex: Motiv’her orienté développeuses, ou Duchess réservé aux femmes de l’IT). Il suffit que tu en trouves un qui te ressemble, et dans lequel tu seras bien, et à l’aise pour poser tes questions, avoir du soutien moral, et envoyer tes mêmes.
  • Les réseaux sociaux :
    • Twitter :
      • Que raconte-t-elle ? Twitter ? Oui oui ! Tu ne vois pas flou. Twitter, ça permet plein de choses, dont la veille technique, mais aussi le partage. L’avantage de ce réseau, c’est qu’il créait une bulle autour de soi, et si on a un compte orienté dev, s’entourer de devs va être simplifié.
    • LinkedIn :
      • Bon celui-ci, il est un peu particulier. Beaucoup de m’as-tu vu, de je me la pète et tout ça. N’empêche que, beaucoup de groupes de dev existent, et en commentant, publiant, et envoyant des messages privés, tu pourras rencontrer des personnes dans la même situation que toi !

    Ne pas être seul.e, que ce soit pour ton apprentissage pur, ton moral, et juste ton quotidien, ça peut vraiment faire la différence quand tu en as besoin, les communautés sont là pour ça, les personnes partagent pour ça 🤗.

4. Questionner tu ne t’en empêcheras pas.

Les questions bêtes n’existent pas. Seules les réponses peuvent l’être.

On oublie aussi de demander la permission de poser une question. Don’t ask to ask, just ask.

Par contre, bien questionner, c’est mieux.

Pour bien poser une question :

  • Je pose le contexte
  • Je pose le langage de programmation, et s’il y a, le framework que j’utilise.
  • Je décris ce que je veux faire
  • J’explique ce que j’ai fait jusqu’ici
  • Je dis ce que j’attends comme résultat
  • Je copie mon message d’erreur
  • En fonction du support sur lequel je communique, je prends la syntaxe de code si je pose un bout de code.
  • Je termine par lister les solutions que j’ai préalablement cherchées, et essayé.
  • En bonus, une petite formule de politesse, ça ne mange pas de pain comme dirai ma mamie.

5. Prendre des pauses, tu t’obligeras.

Alors en fait celui-ci il me trigger. J’en connais trop qui ne font pas de pauses. Les pauses c’est nécessaire pour nos p’tits cerveaux. Si y’a pas de pauses, notre productivité en pâtie sévère.

En fonction de toi, tu peux mettre un réveil sur des créneaux horaires spécifiques pour t’obliger à lever les yeux de ton écrans (en plus il parait qu’on doit regarder à + de 3 mètres, toutes les 2 heures au moins).

Idéalement prendre l’air c’est le top si tu peux>.

Tu peux essayer la technique pomodoro aussi, 25 minutes de travail puis 5 minutes de pause, ou bien 55 minutes de travail puis 15 minutes de pause.

En vrai, il y a du choix parmi tous les techniques, tant que tu prends tes pauses de manière régulière et que le rythme choisit te va, c’est OK.

6. Un rythme régulier, tu planifieras.

La régularité vaut mieux que la quantité.

En fonction de tes disponibilités, de ta p’tite vie, planifier tes moments de travail en avance et suivre ton planning peut t’aider à gérer tout ça. Planifier tes moments de travail, ça sous-entend que tout le reste de ton temps libre, doit être du vrai temps libre (attention, temps libre, c’est pas une pause).

Si ça te fait bosser “seulement” deux heures par jours, ce sera excellent à la fin du mois.

7. Ta bonne humeur, parfois, te quittera.

Hé oui, les points numéros 2 et 3, sont là uniquement pour préparer à celui-ci. Les coups de mous, de fatigue intense, de déprime même, arriveront ! Et c’est OK. C’est normal, on ne peut pas être de bonne humeur, et à fond tous les jours, non non…

D’ailleurs cette petite illustration décrite assez bien comment on est réellement :

8. Un tableau de bord, idéalement, tu tiendras.

Ce point-là est à moitié facultatif. C’est vraiment à planifier, à faire si possible, mais ce ne doit pas être une contrainte !

Tenir un tableau de bord, c’est surtout pour toi, quand tu feras le point de temps en temps.

C’est fait pour t’aider :

  • Tu note tout ce que tu as vu, et accomplis dans la journée.
  • Tes difficultés.
  • Tes réussites.
  • Ce que tu en retiens.
  • Et ce que tu voudrais améliorer pour le lendemain.

Ensuite, à toi d’améliorer ça, si tu veux faire un planning journalier, avec to do list etc.. Il faut que ce te soit adapté 😊.

9. Des feedbacks, tu demanderas.

Apprendre, c’est bien.

Mais avoir des retours sur ce que l’on fait, ça permet de s’améliorer encore plus, et d’aller plus loin.

Ça nous apprend des choses qu’on savait même pas qu’on pouvait savoir où faire (quand on ne sait pas qu’on ne sait pas, c’est normal aussi).

Ça nous entraine à exprimer nos problématiques, à expliquer ce que l’on a voulu faire.

Et en plus ça nous entraine vraiment au milieu professionnel lorsque l’on fera des reviews de code, hé oui !

10. Du plaisir à apprendre et à évoluer, tu prendras.

Alors celui-ci je n’ai pas grand besoin de le détailler. Quand on voit son avancée, son évolution. Pouha le kiffe, alors kiffons ❤️

Et voilà, les 10 commandements du dév junior !

Merci à Amélie pour cet article très chouette ! 🔥

Amélie Abdallah

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