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Ces derniers temps, de nombreux articles, actions, rapports, abordent la question du manque de reconnaissance du métier de développeur en France et de la nécessité de renverser la tendance.

L’idée commence à se répandre que la technique n’est pas assez valorisée, qu’elle est utilisée pour «maintenir» des systèmes existants avec des pansements au lieu de tirer partie de tout son potentiel : créer de la valeur et de l’innovation. Heureusement, il y a tout un tas d’entreprises du numérique qui se saisissent de ces enjeux. Mais combien d’autres, très grandes ou moins grandes, restent dans ce mode de fonctionnement ? Et de combien de développeurs ne met-on pas en valeur le réel potentiel ?

Nous sommes de ce combat ! C’est ce qui nous a mené en combinaison de ninjas à La Défense, c’est ce qui nous anime dans notre mission au quotidien.

Mais je sens aussi fleurir dans la tête de certains l’idée qu’après tout, les développeurs seraient bien tout seuls pour créer les entreprises du numérique. Vous imaginez le rêve ? Il n’y aurait plus d’incompréhensions.

Certes. Cependant :

– On entend partout que Mark Zuckerberg était un développeur. On omet de dire qu’il avait étudié la psychologie et que c’est ce qui a permis a Facebook de comprendre de quoi les gens avaient besoin.

– On parle de Deezer fondée par un développeur. On ne dit pas au passage que le co-fondateur est un Essec.

– Etc. etc.

Alors, oui, il y a des entreprises montées par des personnes uniquement techniques. Mais ces personnes ont avec elles un grand nombre d’atouts business, une compréhension des besoins de leurs utilisateurs, une capacité à manager, des envies commerciales, des compétences pour diriger une entreprise, etc. Car non, un produit développé se vendra rarement tout seul, ou alors il faudra qu’il ait été conçu dans cet objectif (et on en revient aux compétences business).

Les VC qui sont intervenus lors du “Meilleur Dev de France” étaient formels : une bonne équipe sur laquelle investir, c’est une équipe qui allie des compétences techniques et business et des profils complémentaires. Ne nous faisons donc pas d’illusion : que ce soit en tant que développeur entrepreneur ou en tant que salarié, la solution ne réside pas dans le fait de se couper des autres, mais bien de s’allier à ceux qui sauront voir la force de la complémentarité des compétences techniques et business et y accorder toute son importance.

Rejoignez la discussion Un commentaire

  • gojul dit :

    Tout à fait d’accord, encore faudrait-il que les commerciaux (tout comme certains dév) le comprennent… Et ce n’est pas dans des boîtes comme Alt*n que cet état d’esprit est favorisé, hélas…

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