Dans cet épisode vous allez retrouver le format court, le micro-reportage « La Petite Histoire de La Tech » dont le sujet aujourd’hui est Ada Lovelace.
On y parle du parcours de la première développeuse de l’histoire, comment elle s’est retrouvée à écrire le premier programme informatique et bien d’autres choses.
Ce format se retrouve en vidéo sur nos réseaux sociaux (en particulier Instagram) et sur Youtube. Et nous l’avons habillé sur Youtube d’un face caméra pour l’introduire, et le développer.
Sur ce podcast, je voulais proposer un développement aussi. Mais on a pas fait l’enregistrement le même jour, du coup je ne dis simplement pas la même chose.
On a mentionné dans cet épisode :
Le texte suivant est celui que j’avais sous les yeux lors de l’enregistrement
Introduction
Bonjour à tous, aujourd’hui on est super contents de vous présenter le premier épisode de ce nouveau format : LA PETITE HISTOIRE DE LA TECH. L’idée, c’est de vous présenter des figures importantes du monde de la tech et des anecdotes qui ont changé la donne. N’hésitez pas à nous dire en commentaire s’il y a des personnes dont vous aimeriez que l’on parle en particulier. C’est bon pour vous ? Zé partiiiie !
Aujourd’hui, les femmes ne représentent que 30% des techs dans le monde : et pourtant, le premier programme informatique a été écrit par une femme !
Voix Off du Reportage
CH1 : La vie d’Ada
Ada Lovelace, de son nom complet Augusta Ada King, comtesse de Lovelace, est née en 1815 à Londres. C’est sa mère qui a tenu à lui apporter une éducation mathématique et scientifique, assez inhabituelle pour une fille à l’époque.
Ce sont ses rencontres avec les scientifiques Mary Somerville et Charles Babbage qui vont lui donner la passion des mathématiques. Cependant, dû à des problèmes de santé, elle sera contrainte de faire une pause dans ses études scientifiques. C’est encouragée par son mari, William King, qu’elle reprend ses études en 1839. 3 ans plus tard, en 1842, elle rejoint Charles Babbage pour travailler sur la machine analytique. Ces travaux ont énoncé les fondements de l’ordinateur. On parle bien des travaux car la machine analytique n’a jamais été construite complètement, dû à un manque de financements. Et c’est durant cette période de collaboration avec Babbage, qu’Ada écrira le premier programme informatique au monde. Ce programme s’appuie sur un algorithme qui devait permettre à une machine de calculer les nombres de Bernoulli. Ce travail fait d’elle la première codeuse de l’histoire. Ce sont d’ailleurs ses travaux qui permirent en 1930 à Alan Turing de formaliser la notion de calculateur universel ou machine de Turing universelle.
Elle meurt en 1852, à l’âge de 36 ans, d’un cancer de l’utérus, laissant derrière elle ses travaux, qui révolutionneront des années plus tard le monde informatique !
Développement exclusif au Podcast
CH2 : Les femmes dans la tech – Podcast
J’avais envie de reprendre le micro pour aller plus loin. Ce que vous venez d’entendre c’est la Voix Off qui va aller avec un micro-reportage portrait que vous retrouverez sur nos réseaux sociaux. Sur Youtube aussi, avec un face caméra que j’ai enregistré hier avec Charlotte. Là on est mercredi, je viens de faire l’antenne libre, je suis assez haut en énergie.
Bref, pourquoi seulement 1 tiers des techs qui sont des femmes ?
Le premier point, ce sont les rôles-modèles, peut-être ?
On entend régulièrement parler de Marc Zuckerberg, Elon Musk, ou Alan Turing. Mais est-ce que vous connaissiez Ada Lovelace avant ce Podcast ? J’ai l’impression que l’on en parle beaucoup dans les milieux engagés, c’est un top of mind. Mais est-ce que le grand publique connait ce modèle ?
Parce qu’il en existe des role-modèle féminins, Grace Hooper, Margaret Hamilton, Marissa Mayer, CEO de Yahoo! ou Susan Wojcicki la CEO de Youtube.Ensuite il y a les préjugés, en particulier dans la société occidentale. Parce que j’ai été fasciné de voir par exemple que les startup weekend chinois était emplis de participantes parce que les études scientifiques en Chine, c’est pour les femmes visiblement. J’aime bien l’idée de penser qu’ailleurs cela puisse être différent. Cela montre que cela peux devenir différent ici aussi.
Dans l’imaginaire collectif, la tech, le fait d’être dev, les filières scientifiques de manière générale, c’est pour les mecs. Mais du coup en école d’ingé on moins de 15% des étudiants à être s’identifier comme des femmes.
Et le parcours du combattant continue.
Puis en commençant à travailler, elles vont rencontrer du sexisme ordinaire, de la bro culture (7 femmes sur 10 selon une étude de 2017). Alors ça va être des remarques, de l’humour inapproprié, un commentaire sur le maquillage (t’as l’air fatiguée aujourd’hui), ou sur la tenue vestimentaire. Ces comportements autorisent des comportements plus graves. Sur la ligne rouge, il y a le fait de devoir refuser des avances au bureau, voir du harcèlement qui est beaucoup plus courant qu’on ne l’imagine. Est-ce que je dois mentionner l’écart salarial de 16% en moyenne ? Ou de l’accès aux rôles séniors, décideurs, directeurs ? On pourrait faire un podcast sur le sujet. Je pense qu’on va faire un reportage complet sur Youtube. Si vous voulez témoigner, vous pouvez contacter Charlotte par email charlotte@welovedevs.com
En ouverture, et c’est très personnel, je voudrais vous poser une question.
Est-ce que Ada Lovelace c’est vraiment le rôle modèle dont on a besoin aujourd’hui ?Parce c’est un peu la Marie Curie de l’informatique, elle est présentée comme une génie. Dans l’histoire d’Ada Lovelace c’est exceptionnel qu’elle étudie les sciences et les mathématiques. Elle était socialement privilégiée aussi. Son parcours n’est pas présenté comme accessible, ou normale. C’est une comtesse anglaise, est-ce que l’ont peut s’y identifier.
Quand j’étais jeune, je n’avais pas envie de devenir un Elon Musk ou Bill Gates. Par contre le fait que mon oncle soit informaticien après avoir fait un BTS, ça me paraissait clairement plus accessible, je pouvais m’y identifier. Il m’a dit que la voie royale, c’était l’école d’ingé et mes parents m’ont répété que je pouvais y arriver.
Ce dont les jeunes filles et jeunes femmes ont besoin aujourd’hui, c’est de voir des dev, des informaticiennes qui leur parle de leur métier, dès le collège, dès la terminale. Des personnes normales, qui font un métier normal. Qui propose un projet de vie accessible à toutes, et à tous.
Alors y’a des associations qui agissent sur le terrain, peut-être près de chez vous. Que ce soit les DLAs, les Girls who code, 50 in tech, Social Builder. Et vous pouvez les soutenir, les rejoindre.
Et vu que vous êtes majoritairement, comme moi, des hommes à écouter ce podcast, je tiens à m’adresser à vous directement. J’ai pensé que je ne pouvais rien faire, que je devais prendre du recul pour laisser la place aux femmes. Mais ce n’est pas suffisant, et une fois que cela est fait, vous avez peut-être l’impression d’être impuissant.
Alors aujourd’hui, si on est dans les temps, c’est la journée internationale des droits de la femme. Et je voudrais vous proposer deux actionnables.
Le premier c’est de diversifier votre veille technique. Je vous propose une liste Twitter que vous pouvez suivre. Oui parce que je suis persuadé que vous n’aviez pas remarqué que vous ne suivez que des hommes blancs de plus de 40 ans. Vous pouvez vous abonner à la newsletter de WomenOnRails par exemple.
Le deuxième, repensez à l’histoire d’Ada Lovelace. Il y a un moment où son mari la soutien, lui donne confiance en elle et l’encourage à reprendre les études. Et en fait, vous pouvez donner de la considération à vos collègues, vos amies, vos proches. Dites-leur sincèrement que oui, ça intéresse des jeunes filles et des jeunes garçons dans les Lycées d’en apprendre sur leur métier, que leur parcours, que ce qu’elles ont accompli est intéressant. C’est difficile de le faire, et pour que ça marche il faut que ce soit sincère. Vous pouvez faire la différence avec un mot ou avec une phrase. Dites-leur que vous aimeriez lire leur article sur un blog technique, que vous iriez voir leur conférence au DevFest. Si c’est vrai, si c’est sincère, ça marche.
Voilà c’est un nouveau format, sur lequel en particulier Charlotte a beaucoup travaillé. On a envie d’en faire plus souvent, de faire des formats courts, divertissants, et où l’on apprend quelque chose qui relève de la culture liée aux métiers informatique. Les Petites Histoires de la Tech qu’on l’appelle. Allez voir sur Instagram, allez le regarder sur Youtube. Vous retrouverez le reportage illustré par Cha et dites-nous ce que vous en pensez.
Sur le Podcast audio, la Saison 2 avec les Interviews longues autour du bonheur des développeurs va toucher sa fin. J’ai enregistré 33 interviews, et on va bientôt arriver à la 40e. Après ça sera fini et on écrira le livre de WeLoveDevs, le guide pour être heureux dans la tech, dans l’IT. Pour la suite, j’ai envie que le Podcast ce soit plus des formats courts, comme celui-ci peut-être. Dites-nous, dites-moi. Sur Twitter, sur Discord, sur Youtube, par email damien ou charlotte @ welovedevs.com
Je vous souhaite une bonne journée.
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