Le portrait de Frédéric Boisguérin fait partie d’une série de portrait appelée « Parcours Typiques de Développeurs atypiques ».
Découvrez tout le mois de septembre, sur le blog de WeLoveDevs, une vingtaine de portraits différents illustrant le buissonnement du parcours de carrière des développeurs.
En 2002, alors que j’étais encore en 5ème au collège Cabanis de Brive-la-Gaillarde, j’avais l’intuition que l’informatique prendrait une place prépondérante dans nos quotidiens. J’ai ensuite décidé d’en faire mon métier.
Mon diplôme d’ingénieur en poche, je signe mon premier CDI en 2014.
Au fil des mois, je découvre un monde où la satisfaction client et la confiance ne sont pas au rendez-vous. Les livraisons, souvent peu fréquentes, donnent lieu à de multiples frustrations : bugs, dépassements de délais et de budgets, utilisateurs déçus…
En 2017, je suis mentoré par des “software crafters” à Codurance London (codurance.com).
Je découvre alors une autre façon de développer : la collaboration, le TDD, le feedback et l’amélioration continue deviennent les principaux points d’attention.
L’effet est vertueux : des équipes plus engagées et moins stressées, un produit qui correspond mieux aux attentes des utilisateurs, et un code plus robuste et plus évolutif dont chacun prend soin.
Aujourd’hui, j’ai envie d’aider mes clients à développer leur activité, vite et bien.
En tant que dev, lead dev, coach agile, scrum master… Peu importe 🙂
Plutôt que de la fierté, je suis plutôt reconnaissant envers celles et ceux qui m’ont offert la possibilité de participer à des projets intéressants et porteurs de sens.
En effet, mon parcours professionnel s’est aussi construit grâce aux équipes qui m’ont fait confiance.
Sans aucune hésitation, l’humilité. J’ai eu des boss brillants, qui dessinaient un bel avenir pour leur boîte, 100% confiants en leur stratégie, avec des standups où tout le monde se congratulait des derniers KPI… Et quelques années plus tard, la boîte finissait en liquidation judiciaire.
Ce que j’en retiens, c’est que les choses ne se passent jamais comme on les avait prévues.
On peut agir en espérant le meilleur, tout en gardant en tête que le pire peut arriver – et essayer de faire en sorte qu’il n’arrive pas.
Toulouse, c’est LA ville étudiante par excellence. Le soleil, le canal du midi, les berges de la Garonne, la gastronomie du Sud-Ouest, la plage et les pistes de ski à seulement deux heures, une vie associative et culturelle très riche…
Paris, c’est LA ville des opportunités professionnelles, avec les startups et les sièges des grands groupes. Avoir un impact direct sur des millions d’utilisateurs aide à trouver du sens à mon travail.
Jouer, Apprendre, Partager.
C’est ce qui me rend heureux dans ma vie perso, alors pourquoi pas dans la vie pro ? 🙂
Mon entourage utiliserait plutôt : Changeant, Enrichissant, Risqué.
Fuis les SS2I, vas à des meetups, lis des livres et change de boîte dès que tu commences à t’ennuyer. Et fais du sport.
Quitter Toulouse alors que j’y avais développé – durant 10 ans – un réseau professionnel vaste et dense.
Néanmoins, les conférences et les meetups sont si fréquents à Paris que je n’ai eu aucun mal à y rencontrer des personnes tout aussi passionnées que moi !
Le mentoring avec Codurance. C’est grâce à eux que j’ai enfin pu m’épanouir dans mon métier.
Allez jeter un oeil à leur blog, vous comprendrez !
Lorsque j’ai découvert puis corrigé un bug dans le calculateur des Airbus A380/A400M, alors que je n’étais que stagiaire.
Après avoir passé deux mois confinés dans mon appartement francilien, j’ai eu des envies de calme, d’espace, de soleil, de ciel bleu, d’arbres fruitiers, de jardin potager, de fleurs, d’oiseaux, de papillons, de libellules, de gallinacés…
Fini le salariat et le métro–boulot–fitness–dodo !
J’ai déménagé dans une maison en plein Berry avec 1500m2 de terrain ! Et la fibre 🙂
Les entreprises étant encore – trop – frileuses à accorder plus de remote à leurs salariés, devenir indépendant sonnait comme une évidence. A moins de deux heures de Paris en train, je peux aussi me rendre facilement chez mes clients.
Je dirais que le premier obstacle, ce sont les SS2I. Le fait que les clients finaux engagent des freelances par leur biais plutôt qu’en direct me dépasse.
Il est grand temps que les services achats se modernisent et suppriment ces intermédiaires qui n’ont aucune valeur ajoutée dans un projet, et qui coûtent cher !
Aussi, j’observe que les clients font moins facilement confiance aux jeunes freelances qu’aux plus expérimentés. C’est là mon deuxième obstacle, peut-être plus difficile à franchir.
Pourtant, j’ai une immense valeur à leur apporter, avec un ROI immédiat !
Ça vous tente ? Rendez-vous sur https://www.linkedin.com/in/frederic-boisguerin 😉
Je suis actuellement en plein projet de construction d’un poulailler en matériaux de récupération, principalement à partir de palettes abandonnées dans les zones artisanales.
A cette heure, il ne me reste plus qu’à fixer les pondoirs, poser le toit et découper la porte.
Je n’exclue pas d’en faire un poulailler connecté ! 🙂
Ce que j’en retiens, c’est qu’on peut être heureux quelque soit l’environnement. Le tout est de savoir s’adapter. Et ne pas hésiter à changer lorsque le besoin s’en fait sentir. Cela rejoint un peu les principes de l’agilité, finalement ! A chaque fois, j’ai réussi à changer mes habitudes et à m’épanouir pleinement, aussi bien professionnellement que personnellement.
Jusqu’à présent, le lieu m’importait peu. J’ai fait des choix en fonction des opportunités qui se présentaient. La crise sanitaire et les mesures de restriction (confinement, port du masque…) m’ont conduit à changer d’environnement, mais c’était simplement conjoncturel.
Les trois facteurs indispensables à mon bonheur au travail sont, par ordre de priorité :
Nous avons préparé une émission en live pour échanger autour de ces portraits, avec 8 intervenants 💙
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