Avant d’entamer l’aventure noCRM.io… D’abord, en 2006, je suis diplômé en infographie à la Haute Ecole Rennequin Sualem en Belgique, une formation de touche-à-tout (web/2D/3D/vidéo). Le stage Erasmus m’a laissé sur ma faim et je veux repartir. Alors, je découvre le programme Eurodyssée qui permet à des jeunes diplômés de trouver simplement un stage, un logement et qui offre une bourse complémentaire au salaire. J’atterris à Paris chez Weborama au sein de l’équipe Marketing, dans laquelle je suis un peu l’homme à tout faire : rédaction et intégration de newsletters, création de mini-sites, du graphisme, des plaquettes pour des salons, etc.
Ensuite, je travaille sur le design et l’intégration d’un projet interne plus ambitieux, qui va devenir un spin-off dans laquelle j’ai l’opportunité de devenir co-fondateur. Je fonce!
Du coup, je me spécialise sur les interfaces d’applications web, l’onboarding et l’ergonomie; je touche au marketing, à l’acquisition. Mais j’aime comprendre ce qui se passe sous le capot et me débrouiller seul pour mettre en place les solutions choisies, je me plonge alors dans le développement et avec le temps je deviens développeur full-stack sur RubyOnRails. Aujourd’hui, 12 ans plus tard, le projet à évolué et je suis “CPO” (chief product officer) de noCRM.io.
Oui, pas tant par les compétences acquises mais du fait d’être co-fondateur d’une belle entreprise qui a une croissance stable et qui embauche régulièrement, avec un très faible turn-over. Le fait aussi de travailler sur un produit comme noCRM est très gratifiant car nous avons beaucoup de retours positifs de nos clients. On se sent utile !
La variété des compétences acquises, qui est un atout dans une entreprise à taille humaine. Parfois on se sent expert en rien mais c’est très positif de comprendre tout le cycle de fonctionnement d’un projet, cela permet de prendre du recul et de donner du sens aux actions qu’on mène.
Rencontres, curiosité, passion.
Bien sûr !
En clair, j’avais un bagage léger de développeur. Mais la philosophie du framework RubyOnRails, le fait d’être entouré de développeurs passionnés et passionnants, et l’envie de pouvoir être indépendant sur la mise en place de fonctionnalités sur les produits qu’on développait.
Peut-être au début, je ne me sentais pas pertinent, pas à la hauteur dans les discussions avec des ingénieurs. L’expérience et le temps finissent par estomper ces sentiments, même si il est toujours bizarre d’interviewer des candidats qui ont sur le papier des compétences bien supérieures aux miennes.
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