Passer au contenu principal

Se lancer en freelance, c’est un peu comme sauter dans le grand bain sans trop savoir comment on va nager ! On est parti à la rencontre d’un développeur en freelance et on a discuté avec lui de sa transition de développeur salarié, à développeur en freelance et consultant SEO. Résultat ? Cet article dans lequel vous allez trouver des clés pour votre transition. Plus qu’une bouée de sauvetage, cet article c’est carrément un plongeoir pour votre arrivée dans le grand bain !

 

Rencontre avec Cédric Chevillard, développeur freelance et expert SEO

De développeur salarié à développeur freelance : retour d’expérience par Cédric Chevillard.

Pour vous mettre dans le contexte : Cédric Chevillard, passionné de digital, a découvert sa vocation lors de son DUT informatique à Grenoble, où il a eu un coup de cœur pour WordPress. Après une pause de trois ans, il a repris ses études pour se spécialiser en développement web. Sa carrière a débuté par un stage en développement, suivi d’une expérience chez Hardis en maintenance applicative. Il s’est ensuite perfectionné chez Groupe Curious Communication avant de se lancer en tant que développeur freelance après un licenciement économique. Aujourd’hui, il propose des services de création de sites internet, de conseil SEO, et de webmastering WordPress. Son site 👉 cedricchevillard.fr

Mais ce qui a vraiment solidifié mes compétences, c’est l’expérimentation sur mes propres projets.

Quand tu es devenu développeur freelance, comment as-tu trouvé tes premiers clients ? Quelles stratégies ont vraiment fonctionné pour toi ?

Quand j’ai commencé, j’étais encore salarié dans une agence web tout en développant mon activité indépendante. Mes premiers clients sont venus principalement par le bouche-à-oreille, surtout grâce à des collègues avec qui j’avais déjà travaillé. En parallèle, je publiais régulièrement sur LinkedIn, ce qui m’a aussi permis d’attirer de nouveaux clients séduits par ma vision de la création et du référencement web. Après avoir été licencié économiquement, j’ai également continué à travailler avec certaines entreprises pour lesquelles j’avais déjà travaillé en agence. J’ai tenté l’outbound marketing, mais ça n’a pas vraiment fonctionné. C’est en me tournant vers l’inbound marketing. J’ai partagé ma manière de travailler, en démontrant mon expertise. Cela a naturellement attiré les prospects vers moi.

En tant que développeur freelance, comment s’est installé la relation avec tes clients ? Comment as-tu fait grandir ta clientèle ? 

Étant donné que j’ai été licencié économiquement fin juillet, en pleine période des vacances d’été, il est difficile de dire que ma clientèle a commencé à grandir de manière significative à ce moment-là. Toutefois, de nombreux projets ont été discutés de manière informelle, et plusieurs ont démarré en septembre. Je pense que le fait de partager régulièrement sur LinkedIn, un réseau professionnel, a aidé à montrer aux entreprises de toutes tailles que j’ai l’expertise pour les accompagner dans leur transformation digitale. Cela les incite à me consulter pour voir comment nous pourrions collaborer.

Tu utilises Elementor pour tes projets. De mon côté, je travaille avec Salient. Qu’est-ce qui te fait préférer Elementor, et qu’est-ce qui pourrait me convaincre de passer à cet outil ?

Durant mon parcours, j’ai testé différentes solutions comme Avada, Divi, et des thèmes sur mesure, mais j’ai souvent été frustré par des problèmes d’efficacité, de latence, de complexité, ou de manque de flexibilité. Puis, je suis tombé sur Elementor, et ça a été un vrai tournant. Franchement, utiliser Elementor Pro (oui, la version gratuite ne suffit pas pour créer un site WordPress du feu de dieu) couplé avec le thème Hello Elementor, c’est le duo gagnant. Tu peux tout faire : créer des menus spécifiques pour chaque page, des templates pour tous types de publications, personnaliser des boucles d’archives pour afficher précisément ce que tu veux etc.

Et même pour moi, qui suis développeur, intégrer du code personnalisé grâce à leurs hooks ou créer des modules spécifiques avec leur documentation au top est un jeu d’enfant.

Qu’est-ce qui t’a poussé à t’intéresser sérieusement au SEO ? Comment es-tu passé du développement web classique à une vraie compréhension de ce domaine ?

Au départ, j’étais avant tout développeur, avec une formation purement technique. Au fil du temps, en menant des projets web de A à Z, j’ai réalisé que, même si le site était bien conçu, il n’était pas forcément visible en ligne car il manquait une optimisation pour le référencement naturel. Cela m’a poussé à m’intéresser sérieusement au SEO. J’avais déjà les bases techniques, comme l’optimisation de la vitesse, l’utilisation des balises alt, et la structure des titres (H1, H2, H3…). Mais il me manquait les deux autres piliers du SEO : le contenu et la confiance.

Quels sont les apprentissages ou ressources qui t’ont été les plus utiles pour comprendre et maîtriser le SEO ?

Les apprentissages qui m’ont été les plus utiles pour maîtriser le SEO proviennent d’une combinaison de ressources théoriques et de pratiques concrètes. J’ai beaucoup appris à travers des formations en ligne spécialisées, des vidéos YouTube de référence, et des livres sur le sujet. Mais ce qui a vraiment solidifié mes compétences, c’est l’expérimentation sur mes propres projets. Tester, ajuster, et observer les résultats m’ont permis de comprendre ce qui fonctionne réellement.

Tu as toujours vécu et travaillé à Grenoble. À quoi ressemble le marché de l’emploi dans cette région ? Est-ce qu’il y a du dynamisme, des gros employeurs à connaître pour les développeurs freelance ?

Grenoble est un véritable hub technologique en France, souvent surnommé la « Silicon Valley des Alpes ». Le marché de l’emploi pour les informaticiens y est dynamique, grâce à la présence de nombreux grands employeurs et centres de recherche. On y trouve des entreprises de pointe comme STMicroelectronics, Schneider Electric, et Soitec, ainsi que des startups innovantes. L’écosystème est également soutenu par des institutions comme le CEA et les universités locales. Cela rend la région particulièrement attractive pour les professionnels de l’informatique et du développement web.

Qu’est-ce qui te plaît le plus dans le fait de travailler à Grenoble ? Y a-t-il des avantages spécifiques par rapport à d’autres villes en France ?

Ce que j’apprécie le plus en travaillant à Grenoble, c’est la proximité avec la nature, notamment les magnifiques montagnes qui entourent la ville. J’aime pouvoir m’évader pour une marche en plein air, ça m’aide à réfléchir et à recharger les batteries. Récemment, j’ai aussi rejoint un réseau d’entrepreneurs (ABC), qui a un club à Grenoble. C’est un vrai plus. Quant aux avantages spécifiques par rapport à d’autres villes, je ne peux pas trop comparer, mais ici, on a les fameuses bulles pour monter à la Bastille, et ça, c’est vraiment génial !

As-tu remarqué des changements dans le marché de l’emploi à Grenoble au fil des ans ? Comment vois-tu son évolution dans les prochaines années ?

Au fil des ans, j’ai remarqué que le marché de l’emploi à Grenoble a évolué, notamment avec une montée en puissance du secteur technologique et des startups. Les entreprises locales s’adaptent de plus en plus aux nouvelles technologies et cherchent des profils polyvalents. Cela dynamise le marché. Je vois une continuité dans cette tendance pour les prochaines années, avec une demande croissante pour des compétences en développement web, en intelligence artificielle et en cybersécurité (Dominique Bleus, consultant en cybersécurité parle la tendance DevSecOps dans cet article 👈).

Parmi tous les projets sur lesquels tu as travaillé, y en a-t-il un en particulier qui t’a vraiment marqué ou dont tu es particulièrement fier ?

Parmi tous les projets sur lesquels j’ai travaillé, celui qui me marque le plus est sans aucun doute CAPdouleur. Ce réseau de vétérinaires se concentre sur le traitement de la douleur animale de manière holistique, plutôt que de simplement prescrire des médicaments. Nous avons développé des outils permettant aux vétérinaires d’analyser la douleur chez les animaux, avec une participation active des propriétaires depuis chez eux. Ce projet a débuté en 2020 lorsque j’ai rejoint une agence web, et j’ai eu la chance de continuer à travailler avec eux après mon licenciement. Étant enfant, je voulais être vétérinaire, et même si cela ne s’est pas réalisé, je contribue maintenant à améliorer la santé des animaux à travers ce projet. Et ça me rend particulièrement fier.

Si tu pouvais donner un seul conseil aux développeurs freelance ou à ceux qui souhaitent développer une expertise en SEO, ce serait quoi ?

Ce serait de ne jamais cesser d’apprendre et de pratiquer. Le développement web et le SEO sont des domaines en constante évolution, donc il est important de rester à jour avec les dernières tendances et de tester continuellement de nouvelles idées sur des projets. Pour les développeurs freelance, la théorie est importante. Mais la pratique est ce qui fait vraiment la différence. Et si vous avez des questions, que ce soit sur le développement, le SEO ou devenir indépendant, n’hésitez pas à me contacter, je répondrai avec plaisir.

👏

Vous l’aurez compris se démarquer dans le monde du développement web et du SEO demande une combinaison de :

  • compétences techniques,
  • de visibilité en ligne, et
  • d’un réseau solide.

En s’investissant dans la création de contenu pertinent et en restant ouvert aux opportunités. Il est possible de bâtir une clientèle fidèle. Partager son expertise et sa passion, ouvre les portes vers des projets enrichissants et une reconnaissance durable dans le secteur.

Pour renforcer vos compétences et connaissances et devenir développeur freelance, nous avons pile poil ce qu’il vous faut ! Vous pouvez vous amuser à passer des tests techniques en cliquant ici. Cest tests sont co crées par notre communauté de techs épanouis et d’experts 🩵

Marie Ben Soltan

Auteur Marie Ben Soltan

Plus d'articles par Marie Ben Soltan

Laisser un commentaire