Aujourd’hui, on part à la rencontre d’Alex de Dataiku ! Je vous laisse en savoir plus sur lui et son parcours, bonne lecture !
Avant d’arriver chez Dataiku, j’ai fait des études d’ingénieur à l’Ecole des Ponts, et ai commencé ma carrière en économie/finance. J’ai donc été rapidement amené à traiter de grandes quantités de données, souvent manuellement, et c’est assez naturellement que j’ai commencé à m’intéresser à l’automatisation de ces tâches.
Au gré de mes expériences, en tant que consultant notamment, j’ai affiné mon appétence pour la technologie et la data science. J’ai aussi vite compris que je préférais être du côté de ceux qui font la tech. C’est pour cette raison que j’ai rejoint Dataiku en tant que Data Scientist en 2016.
J’ai d’abord accompagné de nombreux clients dans leur usage du logiciel en les formant et en les aidant à mettre des algorithmes de Machine Learning (ML) en production. J’ai eu l’opportunité de voyager en Europe en en Asie et de participer à l’ouverture du bureau de Londres. J’y ai découvert un nouveau marché, des enjeux commerciaux et le management. Cela a été vraiment très enrichissant, mais après deux ans dans ce nouveau rôle, j’ai eu envie de rentrer en France et de me rapprocher à nouveau de la technique.
Avec mon expérience d’utilisateur de Dataiku DSS et ma connaissance des obstacles fréquemment rencontrés par les data scientists, j’ai développé un premier plugin (extension open-source de notre logiciel) pour faciliter la prévision de données temporelles. C’est suite à cela que j’ai rejoint l’équipe R&D. Depuis mars dernier, je travaille sur la développement de plugins pour le traitement de données textuelles (NLP) avec des interfaces accessibles à des utilisateurs non initiés.
Je ne parlerais pas véritablement d’une reconversion parce que je considère que les métiers de data scientist et de développeur ont beaucoup de points communs. C’est plus un spectre, une affinité. Mon évolution a été assez naturelle.
En tant que data scientist, je passais déjà une bonne partie de mes journées à coder. Ce qui m’a motivé dans cette évolution et ce qui me plait beaucoup dans le métier de développeur, c’est de résoudre des problèmes concrets rencontrés par les utilisateurs. Je le fais depuis le début de ma carrière mais je trouve que c’est encore plus stimulant de construire la solution de ses propres mains.
Pas vraiment. Il y a forcément des choses sur lesquelles je suis moins à l’aise que mes collègues devs expérimentés, comme le développement frontend par exemple, mais à l’heure actuelle je fais surtout du backend donc ce n’est pas très gênant. Je découvre aussi certaines méthodologies propres au métier de développeur : les workflows de review et de QA, les différents outils, comment bien structurer son code, sa pensée. Il y a toujours à apprendre et j’ai la chance d’être entouré d’une super équipe pour ça !
Etre curieux et avoir envie de résoudre des problèmes ! Quand c’est ce qui te passionne, tu trouves toujours l’énergie d’apprendre de nouvelles choses ! J’ai toujours continué à me former en parallèle de ma carrière et ça me semble essentiel.
Je conseille aussi de ne pas considérer le management comme une finalité. En tout cas ce n’est pas comme ça que je le vois. J’ai apprécié mon expérience de manager à Londres et la renouvellerai sûrement un jour mais ça n’est pas un problème pour moi de ne plus l’être actuellement, puisque j’apprends autre chose. L’important c’est de développer sa curiosité et de travailler à résoudre des problèmes concrets.
Découvrez-en davantage sur l’entreprise Dataiku, la licorne d’origine française spécialisée dans la science de la donnée !
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