Stéphane, #BestCoder MongoDB de juin : « Cela me permet également d’identifier les technos émergentes a évaluer »

Stéphane, 44 ans, titulaire d’un doctorat de physique et autodidacte en informatique. J’ai débuté, comme presque tous les devs de ma génération sur un micro-ordinateur (Oric 1 pour moi) avec 48ko de mémoire et une fréquence d’horloge de quelques kHz (les unités sont les bonnes !). J’en ai gardé quelques « séquelles » : un attrait pour les algorithmes efficaces, la peur de gaspiller de la mémoire (mais je me soigne) ainsi qu’un penchant pour la console et les lignes de commandes. J’en ai également gardé un goût pour la « bidouille électronico-informatique » qui avait un peu disparu mais qui revient en force, avec les Arduino et autres RaspberryPi en lien avec la déferlante des IoT.

Après avoir codé énormément en Java, je me suis tourné vers le monde web (back-end, sous entendu j’ai un sens esthétique très limité !) : Stack MEAN (pour l’homogénéité) et PHP/Symfony (et j’avoue que j’y prend goût). J’évite tant que possible le front-end, mais sous la contrainte c’est de l’Angular. Je ressors également un peu de Fortran/C++/Python/Matlab sur certains projets. Et j’allais oublier, je bascule maintenant vers la gestion de projet…

Compte tenu de mon parcours je considère que la programmation est avant tout un art qui s’acquiert en codant, et pas nécessairement sur les bancs d’une école. Par contre, les méthodes qui s’apprennent sur ces mêmes bancs sont indispensables pour espérer s’intégrer dans cette industrie.

Je suis venu tester mon niveau par simple curiosité et surtout pour identifier mes lacunes et points faibles. Cela me permet également d’identifier les technos émergentes a évaluer. J’ai été un peu surpris de mon résultat mais content ! J’aurais été moins fier si j’avais fait le test objective-C !

Je vais enfoncer des portes ouvertes, mais les technologies évoluent tellement rapidement qu’il est difficile de suivre si on n’est pas réellement passionné. C’est, selon moi, le seul vrai moteur qui permet de rester dans la course. Evidemment, la veille active doit se limiter à un domaine restreint sous peine de simplement butiner et de ne rien approfondir. Attention, cela ne veut pas dire qu’il faut travailler avec des œillères car les plus belles avancées sont souvent à la croisée des chemins… Bref, le jour où je n’aurais plus cette envie, j’irais m’occuper de mon potager !

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